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LesTémoins de Jéhovah sont issus d'un mouvement connu sous le nom d'« Étudiants de la Bible », qui a lentement pris forme à partir des années 1870 sous l'impulsion de Charles Taze Russell.Celui-ci est d'abord influencé par le prêcheur adventiste Jonas Wendell, qui ravive sa foi perdue [1].Ensuite, il entre en contact avec les idées de George Storrs, qui devient l'un de ses
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vérifierque la parabole est bien orientée vers 13° est elle est correctement fixée, à l'abri sur le pignon de la maison, je doute qu'elle ait bougée même si ça reste possible
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Généralement donnée comme synonyme de charge, cette représentation comique se fonde sur la déformation, la transgression d’une situation, des caractéristiques d’un visage ou d’un corps La caricature reposait volontiers sur une perturbation de la traditionnelle hiérarchie du corps. Les parties du visage comme les yeux, les oreilles et surtout le nez prenaient des aspects ambigus, la bouche se muait en orifice obscène. » Baridon & Guédron, 2006 92. 2La presse écrite constitue le support par excellence de cet art graphique qui permet de souligner un problème, de parler de l’actualité du jour, de se moquer des hommes en place et de provoquer, même lorsque le sujet est tragique, le sourire du lecteur. La caricature se présente alors comme un acteur médiatique qui offre un lieu privilégié de rencontres culturelles, qui centre son intérêt sur l’actualité en présentant avec un minimum de mots et de traits une situation. En effet, selon Lochard & Boyer 1998 9, l’élaboration de la caricature repose sur les traits pertinents et une économie de moyens. Ces traits pertinents sont accentués à des fins de dérision et s’établissent comme des conventions graphiques qui permettent la reconnaissance du personnage et des situations représentées. 3Disposant de peu de temps pour faire passer efficacement son message, la caricature se doit effectivement d’être brève, simple, rapide et exige des plans courts, frappants qui doivent être facilement compris par le grand public. Ces caractéristiques et ces exigences font de ce moyen de communication un terrain particulièrement propice aux stéréotypes, un genre fortement codé qui s’organise autour d’unités toutes faites qui cimentent le message. 4En effet, le stéréotype a longtemps été considéré comme une forme figée réservée à l’usage ordinaire, voire à des journalistes pressés, et dénotait une vision rigide, simplifiée de la réalité, une opinion toute faite, cliché, réduisant les singularités » Rey, 2001 718. Rieusset-Lemarié 1994 22 n’y voyait qu’ un facteur à la fois de banalisation et d’illusion sur la nature même du langage » et le qualifie de crime contre l’humanité ». Amossy & Herschberg Pierrot 2007 5 parlent, quant à elles, d’ une hantise de la stéréotypie », en vue de dénoncer la production de masse en littérature et dans la presse. C’est dans ce sens que vont, jusqu’à nos jours, de nombreuses tentatives de définition du stéréotype Lippmann 1964 ; Bardin 1980 ; Jahoda 1964 ; Morfaux 1980 ; Fischer 1996, etc. dans laquelle les psychologues n’étaient pas loin de voir une réduction porteuse de préjugés, particulièrement de type raciste. 5Cependant, Plutôt que de l’appréhender seulement comme reflet d’une subjectivité […], le stéréotype mériterait également d’être abordé en termes d’efficacité, dans la mesure où il permet d’utiliser un savoir commun au service d’une narrativité minimale. » Chemartin & Dulac, 2005 139 6Ainsi, les travaux récents de Amossy 1991, de Leyens 1996 ou de Dufays 1994 sur le stéréotype avaient ouvert cette voie que Amossy & Herschberg Pierrot synthétisent dans leur ouvrage Stéréotypes et clichés langue, discours, société». En s’inspirant des théories de la psychologie sociale et de l’analyse linguistique, ces deux auteures tendent à relativiser ou neutraliser les aspects dévalorisants de ce phénomène et le présentent comme l’objet d’une réhabilitation qui permet de souligner ses fonctions constructives» 2007 28. 7L’intérêt accordé aux mécanismes cognitifs et culturels a permis de ne plus envisager le stéréotype de façon nécessairement péjorative. Son étude peut en effet désormais être d’ordre empirique construction de l’identité sociale et de la cognition sociale. On y voit, selon Leyens un processus qui vise à régler les interactions sociales avec la plus grande efficacité possible » cité par Amossy & Herschberg Pierrot, 2007 43, une démarche permettant de saisir l’information complexe venant de notre environnement et de la simplifier, afin de donner un sens au monde qui nous entoure. 8Les travaux du philosophe américain Putnam 1975 sur la sémantique lexicale présentent, quant à eux, le stéréotype comme une partie de la signification qui répond à l’opinion courante associée au mot, comme une composante assurant une description du sens en usage, fondée sur une reconnaissance de la norme sociale et culturelle. C’est à partir de ces propositions de Putnam ainsi que de la théorie de la sémantique argumentative d’Anscombre & Ducrot 1983 que Galatanu développe un modèle de description de la signification lexicale à trois strates noyau, stéréotypes et possibles argumentatifs SPA. Les stéréotypes sont alors envisagés comme une partie stable, un ensemble ouvert d’associations des éléments […] constituants des blocs d’argumentation interne » Galatanu, 2009 395. 9Les linguistes et les psychologues redécouvrent donc l’intérêt de partager des sens communs pour construire un vivre-ensemble. Le stéréotype commence alors à perdre sa dimension péjorative, à redevenir un objet d’étude précisément dégagé des jugements souvent stéréotypés. 1. Problématique 10Le principal objectif du caricaturiste est d’accrocher l’attention du lecteur et de lui donner quelque chose de facile à lire. Pour cela, il a souvent recours à des stéréotypes. De nombreux domaines, groupes ou catégories de personnes se retrouvent ainsi touchés par ces images toutes faites, très enracinées dans l’imaginaire collectif. 11Dans les caricatures qui constituent notre corpus de recherche caricatures de Dilem Ali, les stéréotypes de la femme sont sans doute les plus présents. Ils sont les plus identifiables et les plus marqués. Celle-ci a en effet toujours séduit les dessinateurs et suscité chez eux un intérêt particulier de tout temps, la femme est objet de fascination. On tente perpétuellement de percer le mystère qui l’entoure. Il est ainsi devenu habituel de la voir dans la publicité, dans les films, dans les caricatures, etc., dans des rôles stéréotypés. De ce fait, des travaux sur le stéréotype de la femme n’ont cessé d’augmenter en linguistique, le lien entre genre et langage a intéressé des chercheurs en sociolinguistique Labov 1966 ; Trudgill 1972. Leurs travaux ont été utilisés pour affirmer que le langage des femmes se distinguait de celui des hommes par ses nombreuses formes linguistiques de prestige. En psychologie Williams & Bennett 1975 ; Hall 1904, il était principalement question de répertorier les différents qualificatifs associés aux stéréotypes masculins et féminins. En didactique, on s’est essentiellement intéressé au stéréotype de la femme dans des manuels scolaires Tisserant 2008 ; Crabbe 1985 ; Gaudreault 1977, etc., et ce, dans le principal but de montrer à quel point l’image de la femme est stéréotypée et ainsi déconstruire les genres. Les sciences sociales, quant à elles, se sont penchées, non pas sur le caractère vrai ou faux des stéréotypes, mais sur la manière dont ils sont utilisés leur utilité. Il n’est en effet plus question d’effectuer des vérifications toujours problématiques sur l’exactitude des schèmes collectifs figés, la question de la véracité des stéréotypes se trouve largement dépassée» Amossy & Herschberg Pierrot, 2007 39, mais de voir comment le processus de stéréotypage affecte la vie sociale et l’interaction entre les groupes. 12La présence abondante de stéréotypes féminins dans la caricature de Dilem Ali et l’envie d’expliquer leur fonctionnement et usage ont donc retenu notre attention et motivé notre recherche. Par ailleurs, le fait que l’image de la femme se retrouve travaillée, par le caricaturiste Dilem, de différentes manières, dans différents contextes a également suscité notre intérêt. 13Les objectifs visés à travers cette étude sont les suivants 14-Voir comment l’image de la femme est utilisée et façonnée dans les caricatures. 15- Montrer à quel point cette image est stéréotypée dans les messages caricaturaux. 16- Démontrer la place et la fonction des stéréotypes féminins au sein des caricatures de Dilem Ali. 17Ce travail vient donc répondre à une interrogation majeure qui est la suivante Pourquoi et comment la femme est-elle utilisée dans la caricature de Dilem Ali ? 18Ainsi, le stéréotype sera le point de départ, l’instrument d’étude et l’objet de cette étude. On va réfléchir à l’aide de cette notion et sur elle. 19Afin de répondre au mieux à cette problématique, nous présenterons dans un premier temps notre corpus ainsi que la méthode d’analyse, puis nous analyserons les stéréotypes féminins présents dans quelques caricatures de Dilem Ali. 2. Corpus et méthode d’analyse 20Il existe de nombreux corpus permettant d’aborder et d’analyser les stéréotypes de la femme. Notre choix s’est porté sur les caricatures de Dilem Ali ; un dessinateur de presse écrite algérienne qui publie, depuis 1996, ses dessins dans le quotidien algérien d’expression française Liberté », tiré à plus de exemplaires. Les conditions de travail du caricaturiste Dilem sont très difficiles pression journalistique, poursuites judiciaires pour outrage au chef du gouvernement algérien Abdelaziz Bouteflika et offense aux généraux, menace de mort par les groupes islamistes durant la guerre civile entre 1990-1998. Son talent et le courage dont il fait preuve pour défendre ses valeurs sont largement reconnus à travers le monde il a été récompensé par plus de 20 prix internationaux. 21Si nous avons choisi ce caricaturiste, c’est pour ses dessins extrêmement riches qui traitent des sujets d’une multiplicité infinie et donc qui permettent de rattacher la femme à de nombreux thèmes le travail, le foyer, la religion, la politique, la publicité, etc. et ainsi aborder tous les stéréotypes qui lui sont rattachés. 22Le corpus étudié est composé de 31 caricatures de Dilem Ali, nombre, à notre avis, assez suffisant pour répondre aux objectifs visés. Elles sont toutes parues dans une période allant de 2006 à 2010 ; durée qui nous a paru répondant, assez exhaustivement, aux besoins de notre analyse, à savoir examiner les multiples images de la femme, l’évolution de ce personnage et les rôles qu’elle tient dans la société. 23Pour répondre à notre problématique, nous avons choisi de nous intéresser à quatre aspects de l’image de la femme présentés dans la caricature de Dilem Ali un seul exemple est retenu par catégorie la femme en tant que ménagère ou mère, la femme en tant qu’objet, la femme musulmane et la femme qui travaille indépendante. Le choix de ces catégories repose sur le fait que sur les 31 caricatures analysées, la femme est souvent dépeinte en fonction de ces quatre types figés. 24Les stéréotypes étant des ensembles organisés de relations entre des signifiants et des signifiés » Dufays, 1994 64, c’est dans le champ de la sémiotique que notre travail s’inscrit. Analyser des images c’est passer en effet par l’étude des signes. Cette approche nous permettra de 25-Considérer le mode de production du sens de la caricature, autrement dit la façon dont elle provoque des significations, des interprétations. 26- Mettre en évidence tous les stéréotypes féminins présents sous une forme implicite ou explicite dans les caricatures de Dilem ainsi que leurs rôles. En effet, les stéréotypes se présentent rarement, dans le discours caricatural, sous une forme directe ou complète et ne se laissent pas figer dans des structures formelles repérables. Ils demandent presque toujours à être reconstruits par le lecteur. C’est à lui que revient la tâche en s’appuyant sur ses connaissances linguistiques, encyclopédiques, mais aussi tout ce qui est connaissances préfabriquées de rassembler, autour d'un thème, un ensemble de traits qui lui sont, d'habitude, attachés et ainsi repérer l'image attribuée à un groupe Si le stéréotype n'est pas présent avec tous ses attributs, le lecteur d'après ce qu'il connaît pourra compléter l'image de l'autre. » Amossy, 2000 111. 27Il s’agira pour nous, lors de cette analyse, d’énumérer dans un premier temps les choses que l’on voit description, de haut en bas et de gauche à droite, des éléments textuels titraille, paroles des personnages, iconiques personnages, objets et plastiques couleurs, angle de prise de vue, échelle, etc. de chaque caricature à l’aide de signifiants et de signifiés. La caricature sera, à cette étape de la lecture, simplement dénotée. C’est le degré zéro de l’intelligible » Adam & Bonhomme, 1997 178. L’étape suivante, celle où la caricature est connotée, consistera à faire appel aux signifiés culturels pour construire un sens. 3. La femme dans les caricatures de Dilem Ali La femme ménagère Caricature 1 № 5461 du quotidien Liberté, dimanche 15 août 2010. 28Apparait en haut de cette caricature une phrase verbale qui intitule ce dessin. L’image qui accompagne ce titre met en scène deux personnages types, un homme et une femme, vus de profil, dans un plan moyen. A gauche, la femme est représentée les traits du visage exagérés nez énorme, bouche béante, longues oreilles. Elle porte une robe traditionnelle rose à fleurs, qui laisse entrevoir au-dessous un pantalon vert, et un tablier blanc. Un bout de tissu de même couleur que sa robe ramasse ses cheveux noirs et rebelles. 29Main droite posée sur sa taille, cette femme, à l’apparence ridicule, guide le regard du lecteur en pointant de l’index gauche l’homme qui dort profondément dans son lit. Ses ronflements sont illustrés par la lettre z » qui se retrouve multipliée, inscrite en gros caractères grandissants, lourds et noirs. 30La physionomie de cette femme, sa gestuelle ainsi que le point d’exclamation à la fin de son propos témoignent de sa colère et de son agacement. Elle prend la parole, regard dirigé vers le lecteur comme pour susciter sa pitié et l’impliquer dans la situation présentée. En effet, Cette vision donne l’impression que les personnages représentés s’adressent directement aux spectateurs ou aux lecteurs ; elle a une fonction de contact [qui] capte obligatoirement l’attention du lecteur» Cadet, Charles & Gallus, 1990 20. 31Les propos qui accompagnent ce premier personnage se caractérisent par le détournement d’une expression figée appartenant au langage familier et donc supposée connue de tous les lecteurs les couffins du Ramadan ». Expression qui fait référence aux dons accordés par l’Etat en ses multiples services et les bienfaiteurs, durant le mois de Ramadan, à une frange de la société exposée à la paupérisation. 32Par ce détournement de référence culturelle, le caricaturiste séduit le lecteur grâce à une écriture pleinement ancrée dans son environnement discursif et culturel. En effet, Détourner est un jeu à tous points de vue jeu pour les auteurs, jeu sur le langage, mais également jeu de lecture […] Le lecteur est mis à contribution, il doit s’investir, creuser, chercher la source. » Trudel, 2012 20. 33Ce rapprochement paronymique couffins »/ coussins » lui permet également de compléter le comique iconique, de désambiguïser le lexème opération » utilisé dans le titre, sans doute, pour capter l’attention du lecteur. 34Associée à l’image, cette altération de forme et de contenu permet de mettre l’accent, d’un coté, sur la paresse et la lassitude qui se généralisent durant le mois sacré de Ramadan, qui est devenu au fil des années un mois de moindre travail, de quasi-inactivité, et, de l’autre, sur la relation stéréotypée de domination entre l’homme et la femme. En effet, ce jeu intertextuel ainsi que la représentation d’une femme avec son tablier typique du stéréotype de la femme au foyer, le dos courbé et les paupières tombantes, s’associent et forment un message informatif qui aborde, de manière implicite, un stéréotype d’ordre ethnique, à savoir celui de la femme arabe confinée aux occupations ayant trait au foyer et aux enfants. En effet, selon les traditions du peuple arabe, un seul rôle social est attribué à la femme, celui de ménagère, mère ou épouse. Ses activités restent ainsi liées au rôle traditionnel qui la relie à la maison. La séparation des mondes masculin et féminin marque donc les occupations du quotidien les tâches ménagères sont du ressort de la femme, l'homme ne participe pas à la vie du foyer. 35Le caricaturiste Dilem utilise ici ce stéréotype de femme au foyer comme argument en vue d'alerter les lecteurs sur l'inégalité de traitement, de répartition des rôles sociaux, domestiques entre l'homme et la femme. La femme indépendante Caricature 2 № 5555 du quotidien Liberté, dimanche 05 décembre 2010. 36Le titre de cette caricature, par sa forme nominale et son vocabulaire neutre, est un titre informatif à caractère objectif. Il évoque le recrutement de 489 femmes dans le corps de la police. Au premier plan de l’image qui l’accompagne, apparait une femme, bâton de rouge à lèvres à la main gauche, vêtue d’un uniforme de police bleu et d’une casquette sur la tête qui laisse apparaître ses cheveux noirs et frisés. Vue de profil, son nez parait long et sa bouche grande ouverte. Elle porte un rouge à lèvres et du vernis aux ongles rouge ; couleur de passion et de séduction. Sur le coté gauche de ce personnage, au deuxième plan, apparait un homme lui aussi vêtu d’un uniforme de police. Il est vu de trois quart face, avec de longues oreilles et un long nez qui ne laisse entrevoir que sa moustache. 37Ces deux personnages types sont représentés dans un plan moyen. Le minaret, la coupole de la mosquée, les maisons, les bâtiments, les paraboles sur les toits, tous ces éléments qui apparaissent à l’arrière plan indiquent qu’il s’agit d’une ville arabe, tandis que le fond bleu permet de situer la scène représentée dans un lieu ouvert une rue. 38Au-dessus de la tête du premier personnage apparait une grosse bulle centrée, occupant presque tout le haut de la caricature et véhiculant ses propos. L’interjection Zut » de type exclamatif au début de cette phrase verbale permet de marquer le ton familier de cette discussion. Elle apparait en lettres épaisses assurant ainsi une fonction émotive en effet, elle permet à la femme d’extérioriser, avec un son strident, son sentiment de surprise désagréable, de dépit, de déception et d’embarras quant à sa confusion entre le bâton de rouge à lèvres et celui de la police. La double ponctuation point d’exclamation et de suspension qui accompagne cette interjection, la goutte de sueur au-dessus de la tête de la femme et le point d’exclamation à la fin de sa phrase constituent une tentative de double transcription de la gêne et de l’irritation ressenties par cette femme ; émotion déjà prise en charge par l’interjection. L’homme quant à lui, regard tourné vers la femme, les yeux exorbités, est accompagné d’une petite bulle vidée de texte et renfermant une ponctuation doublée non conventionnelle qui marque l’incompréhension, l’inquiétude et l’étonnement de celui-ci. 39Au-delà de son but informatif, le titre de cette caricature permet de mettre en place un nouveau stéréotype, celui de la femme moderne qui choisit d’être policière, d’entrer dans ce corps presque exclusivement masculin, soit par manque de travail et de besoin, soit par conviction vocation ou alors pour montrer sa force, son existence et sa responsabilité. 40Le texte de la bulle et l’image de la femme s’associent quant à eux et se complètent pour délivrer une autre donnée informative celle d’un stéréotype de genre qui vient confiner les femmes dans des rôles traditionnels bien précis celui de mère, d’objet sexuel, de femme au foyer, etc. car considérées incompétentes, faibles. Ainsi, les femmes représentées sur leur lieu de travail [sont] rarement montrées en train de travailler » Ceulemans & Fauconnier, 1979 10. Elles sont toujours vues à travers leur féminité, leur fécondité, leur moindre force physique. Ce stéréotype très présent dans la société arabo-musulmane fait que l’arrivée des femmes dans la police est souvent perçue comme une menace compromettant le travail impossible de se reposer sur elles sur le terrain car jugées trop faibles, le statut social, l’image des hommes et les façons de faire la rudesse, l’agressivité, etc., sont des compétences que les femmes ne possèdent pas car considérées trop émotives, sensibles et donc irrationnelles, incapables de maintenir une présence autoritaire dans des situations hostiles. En effet, Sur le plan psychologique, on estime que l’homme est plus enclin au sport, à la chasse et aux travaux physiques que la femme. Les sentiments de l’homme tendent vers le défi et le combat, alors que ceux de la femme tendent vers la paix. L’homme est agressif alors que la femme est relativement calme et tranquille. La femme a tendance à éviter la violence. » Diagne, 2010 23 41Par cette caricature, Dilem crée donc un nouveau stéréotype afin de rendre visible des modèles positifs, actifs, bref dominants de la femme. Et, en tournant la femme policière en dérision, en la ridiculisant, il dénonce tout simplement ces stéréotypes sexistes relatives aux différences sexuées dans des secteurs d’activités physiques et qui ne sont pas seulement produits par des différences de capacités naturelles entre les sexes, mais également par des croyances culturelles qui cherchent à maintenir la division sociale entre les hommes et les femmes, à conserver les femmes dans une position inférieure à celle des hommes. La femme objet Caricature 3 № 4731 du quotidien Liberté, mercredi 02 avril 2008. 42Un énoncé nominal elliptique, sans précision temporelle sont, seront, étaient, intitule cette caricature qui met en scène deux personnages types, un homme et une femme, vus dans un plan moyen. A gauche, l’homme est représenté petit de taille, vêtu d’un costume bleu fermé par un seul bouton. Vu de profil, son nez parait gros et son oreille droite abimée. Main derrière le dos, il regarde, en souriant, la jolie femme blonde qui se trouve en face de lui. Celle-ci se tient debout sur des talons hauts, vêtue d’une robe moulante de couleur rose la mettant en valeur et accentuant sa beauté. Elle est représentée de trois quart, angle permettant d’accentuer ses formes généreuses, lèvres pulpeuses teintées en rouge et les cheveux bien coiffés. Elle pose sa main gauche sur la hanche, redressant ainsi naturellement son corps et acquérant une certaine prestance. Par l’autre main, elle désigne, avec un sourire commercial témoignant d’un état de réceptivité, d’ouverture et d’accueil, la voiture verte, à la forme arrondie et avec des courbes très féminines, placée dans l’axe du regard, pour en faire la publicité. 43Cette caricature met donc en scène une publicité habituelle pour l’automobile où la présence de jolis mannequins, habillés de manière sexy et bien maquillés, sur les stands fait partie de la tradition. En effet, les femmes représentés dans la pub sont toujours jeunes et séduisantes ; elles sont fréquemment des objets sexuels » Ceulemans & Fauconnier, 1979 14, car les femmes constituent le meilleur argument afin d’attirer l’œil des visiteurs, les inviter à se rapprocher et les inciter à l’achat Le but de la femme dans la vie est d’attirer» Ibid.. 44Cette image a par rapport au titre une fonction illustrative les lexèmes mannequins » et auto » se profilent iconiquement dans la caricature. Associée aux textes des deux bulles qui accompagnent les personnages, elle ajoute des informations que le titre ne donne pas. En effet, cette image permet, par la présence d’un mannequin aux formes généreuses stéréotype d’une femme blonde à forte poitrine devant une voiture, par le regard et le sourire ironique et vicieux de l’homme qui semble visiblement plus intéressé par les courbes avantageuses du mannequin que par la voiture et par le lexème airbags », utilisé ici comme un néologisme à connotation argotique, comme une création métaphorique désignant la poitrine d’une femme, de mettre en place le stéréotype réducteur de la femme reléguée au statut d’objet. Cette comparaison ou rapprochement iconique et linguistique entre les formes d’une femme et les courbes d’une voiture reflète en effet toute sorte de fantasmes masculins au détriment du respect de la femme. 45Le message informatif de cette caricature met donc en valeur l’aspect sexuel du corps de la femme, présentée ici plus en tant que faire-valoir qu’en tant qu’acheteuse. Il la réduit à un instrument de séduction, à un objet de désir appât destiné à attirer le regard masculin vers le produit, à un être inférieur. L’objectif du caricaturiste, en ayant recours à ce stéréotype sexiste fortement ancré dans l’inconscient collectif la relation femme-voiture, est d’illustrer, de manière parodique et sur le ton de la dérision, l’idée selon laquelle le monde de l’automobile reste un univers relativement machiste et que son ouverture aux femmes tient plus à une stratégie marketing qu’à un changement de mentalité d’une société patriarcale. La femme musulmane Caricature 4 № 5457 du quotidien Liberté, mardi 10 août 2010. 46Se trouve inscrit, en haut de cette caricature et dans une forme rectangulaire, un énoncé verbal informatif à construction syntaxique canonique sujet + verbe + complément. Le verbe attaquer » présent dans ce titre témoigne du rapport de tension existant entre la France, figure rhétorique d’ordre métonymique qui fait référence aux français, et la religion musulmane. Sans annoncer pourquoi la France s’attaque et s’oppose à la polygamie, l'information dans ce titre se présente comme une conclusion prédicative. 47Apparait au premier plan de cette représentation un homme barbu, vu de trois quart, dans un plan moyen et portant des vêtements à l’islamique une djellaba et une chéchia blanche sur la tête ; couleur préférée du Prophète » Mourregot, 2010 84. Derrière ce personnage type, apparaissent quatre femmes ; représentation visuelle du lexème polygamie » présent dans le titre. Ce sont des personnages types dessinés en groupe. Elles apparaissent complètement voilées d’une burqa noire couleur loin de constituer une parure et donc d’attirer le regard des hommes et les yeux couverts par une bande blanche. Au loin, un troisième personnage, vêtu d’un uniforme de police, est représenté. Il avance, une matraque à sa main droite et l’autre réfugiée dans le dos, en chantonnant les notes de musique qui l’accompagnent, dans la direction des autres personnages. 48Le voile intégral des femmes ainsi que la djellaba et la barbe du premier personnage constituent des signes stéréotypés qui renvoient synecdochiquement à la culture arabe, à la religion musulmane. Ce sont des attributs de l’islam. Quant à l’emplacement de ces personnages l’homme au premier plan et les femmes à l’arrière plan, la position des bulles qui les accompagnent ainsi que leurs tailles et contenus, ils permettent de traduire l’inégalité entre l’homme et la femme, de construire le stéréotype de l’oppression de l’homme et de la soumission de la femme dans la religion musulmane, sans doute dans le but de le dénoncer. Cette domination est également perçue dans le lexème vite », transcrit avec des lettres épaisses, l’usage de l’impératif et le point d’exclamation à la fin de l’énoncé verbal véhiculé par la première bulle. Ces signes traduisent en effet le son strident, le ton agressif et injonctif avec lequel l’homme s’adresse aux femmes qui se trouvent derrière lui. Celles-ci apparaissent d’ailleurs entourées de petits traits sous forme de gouttes de sueur ; signes traduisant leur sentiment d’étonnement, leur état d’incompréhension et d’inquiétude. Elles sont accompagnées de bulles véhiculant un point d’exclamation combiné avec le point d’interrogation pour indiquer à la fois surprise et intrigue » Doppagne, 2006 37. Mais ces signes de ponctuations démontrent surtout que ces femmes sont mises aux baillons, muselées, réduites au silence. La burqa porte donc ici une signification de soumission de la femme qui dépasse sa portée religieuse. 49L’enrichissement mutuel des deux constituants linguistiques et iconiques de cette caricature forme donc un message informatif qui permet de constituer l’isotopie /occident/, /orient/ très présente dans cette caricature et, de ce fait, de mettre en scène un stéréotype d’ordre ethnique qui renvoie aux pratiques religieuses qui font la différence d’un pays et qui constituent en dehors de ses frontières une image représentative, stéréotypée, empêchant l’intégration des personnes et créant des tensions interculturelles les immigrés musulmans sont considérés en France, avec leurs mœurs, coutumes et religion, comme porteurs d’atteinte à l'identité nationale française. Les français voient dans la polygamie et le voile intégral un signe de la domination de l’homme sur la femme, une violence à l’égard des femmes et une négation de leurs droits à la dignité humaine. 50Par cette caricature qui part d'une vision idéologique dépréciative toute faite de l'islam, le voile et la polygamie, le caricaturiste dénonce ces deux signes stéréotypés qui légalisent le contrôle exercé sur les femmes par les hommes, qui légitiment l’appropriation du corps des femmes. Conclusion 51Au terme de cette étude, nous pouvons dire que de nombreuses représentations de la femme sont utilisées dans les caricatures de Dilem Ali. Les femmes ont en effet aujourd’hui des rôles variés dans la société. Elles composent avec des places parfois très différentes. 52Les raisons qui amènent le caricaturiste Dilem, qui tente de toucher un public large, à faire appel à ces stéréotypes de la femme sont diverses. En effet, indépendamment des effets négatifs qu’il peut avoir, le stéréotype a une utilité importante. Il permet au caricaturiste de 53- Rendre visible l’invisible l’enjeu essentiel du caricaturiste Dilem, en ayant recours à ces stéréotypes, ces connaissances partagées qui reflètent une image négative et réductrice des femmes, est d’interpeller les lecteurs. En effet, bien que la condition de la femme ait évolué, son image, elle, n’est pas utilisée de manière méliorative elle reste très stéréotypée et l’égalité entre les hommes et les femmes est loin d’être acquise. 54- Révéler, par l’usage de ces stéréotypes réducteurs, les vices de la société. 55- Déconstruire ces stéréotypes en les mettant en évidence ou bien en les contournant à l’aide de contre-stéréotypes, autrement dit en les retravaillant en vue de les modifier. En effet, comme le suggérait Flaubert, en 1880, dans Bouvard et Pécuchet la seule façon de se défaire des stéréotypes est peut-être de les étaler au grand jour, d’en faire une matière première, quitte à les pousser jusqu’à l’absurde, pour mieux en rire » cité par Chemarin & Dulac, 2005 159. 56- Faire rire le lecteur le caricaturiste utilise des stéréotypes, proposés sur un mode burlesque, afin de divertir ses lecteurs, de tourner en dérision certaines situations, certains personnages. Reste que ce rire n’est, dans la plupart du temps, pas innocent. En effet, derrière cet humour, le caricaturiste dénonce implicitement ces stéréotypes. Il cherche à accrocher l’attention du lecteur, le faire réagir. 57L’usage du stéréotype s’avère être donc tout particulièrement pratique, stratégique. Il renvoie à l’idée d’un outil qui répond parfaitement aux exigences de production des caricatures, qui a toute sa place dans la création du message contenu que le caricaturiste cherche à faire passer, subrepticement, tout en l’introduisant derrière des banalités.
Comment faire / Contrôle de l'état de l'imprimante et entretien Pour Windows Pour Macintosh Si vous remarquez un décalage des lignes verticales, servez-vous de l'utilitaire Alignement des têtes du logiciel d'impression pour résoudre ce problème depuis votre ordinateur. Reportez-vous à la section appropriée ci-dessous. Pour Windows Suivez les étapes ci-dessous pour aligner la tête d'impression à l'aide de l'utilitaire Alignement des têtes. Veillez à ce que quelques feuilles de papier de format A4 ou Letter soient chargées dans le chargeur feuille à feuille. Ouvrez le logiciel d'impression, cliquez sur l'onglet Utilitaire puis sur le bouton Alignement des têtes. Cliquez sur Suivant dans la boîte de dialogue Alignement de la tête d'impression. Cliquez sur Imprimer pour imprimer la feuille d'alignement pour l'impression en noir. Les images suivantes constituent des exemples de la feuille d'alignement pour l'impression en noir. Pour chacun des motifs de la feuille de test imprimée, choisissez la ligne verticale la mieux alignée. Pour chacun des motifs, sélectionnez le numéro de ligne correspondant dans la liste déroulante appropriée de la boîte de dialogue Alignement des têtes, puis cliquez sur Suivant. Les nouveaux paramètres sont pris en compte. Remarque Si vous ne trouvez aucune ligne correctement alignée, sélectionnez le numéro de celle dont l'alignement est le meilleur et cliquez sur Réalignement. Les lignes sélectionnées seront réinitialisées et mises en position centrale n° 8, et la feuille du test d'alignement sera réimprimée. Cliquez sur Imprimer pour imprimer la colonne n° 1 de la feuille d'alignement pour l'encre couleur. La colonne n° 1 de la feuille d'alignement s'imprime. Suivez les instructions affichées pour charger le papier, puis cliquez sur Imprimer pour imprimer la colonne n° 2. Les images suivantes constituent des exemples de la feuille d'alignement pour l'impression couleur. Recherchez un motif ne contenant pas de bandes sombres ou claires. Recherchez ensuite le numéro de motif correspondant dans la zone de liste déroulante appropriée de la boîte de dialogue Alignement des têtes. Cliquez ensuite sur Terminer. Les nouveaux paramètres sont pris en compte. Remarque Si tous les motifs contiennent des bandes, sélectionnez celui qui en contient le moins et cliquez sur Réalignement. Le motif sélectionné sera décalé vers la position centrale et une nouvelle feuille de test sera imprimée. [Haut] Pour Macintosh Suivez les étapes ci-dessous pour aligner la tête d'impression à l'aide de l'utilitaire Alignement des têtes. Veillez à ce que quelques feuilles de papier de format A4 ou Letter soient chargées dans le chargeur feuille à feuille. Cliquez sur Suivant dans la boîte de dialogue Alignement de la tête d'impression. Cliquez sur Imprimer pour imprimer la feuille d'alignement pour l'impression en noir. Les images suivantes sont des exemples de la feuille d'alignement pour l'impression en noir qui sont imprimés en premier. Pour chacun des motifs de la feuille de test imprimée, choisissez la ligne verticale la mieux alignée. Pour chacun des motifs, sélectionnez le numéro de ligne correspondant dans la liste déroulante appropriée de la boîte de dialogue Alignement des têtes, puis cliquez sur Suivant. Les nouveaux paramètres sont pris en compte. Cliquez sur Imprimer pour imprimer la colonne n° 1 de la feuille d'alignement pour l'encre couleur. La colonne n° 1 de la feuille d'alignement s'imprime. Suivez les instructions affichées pour charger le papier, puis cliquez sur Imprimer pour imprimer la colonne n° 2. Les images suivantes constituent des exemples de la feuille d'alignement pour l'impression couleur. Recherchez un motif ne contenant pas de bandes sombres ou claires. Recherchez ensuite le numéro de motif correspondant dans la zone de liste déroulante appropriée de la boîte de dialogue Alignement des têtes. Cliquez ensuite sur Terminer. Les nouveaux paramètres sont pris en compte. Remarque Si tous les motifs contiennent des bandes, sélectionnez celui qui en contient le moins et cliquez sur Réalignement. Le motif sélectionné sera décalé vers la position centrale et une nouvelle feuille de test sera imprimée. [Haut]
La Bible mentionne de nombreuses femmes dont la vie peut nous enseigner de précieuses leçons Romains 154 ; 2 Timothée 316, 17. Cet article décrit brièvement quelques-unes de ces femmes. Beaucoup d’entre elles sont de beaux exemples à imiter. D’autres nous servent d’exemples à ne pas suivre 1 Corinthiens 1011 ; Hébreux 612. Abigaïl Anne Déborah Dalila Esther Ève Jael Jézabel La femme de Loth La Sulamite Léa Les femmes dans la Bible, par ordre chronologique Marie la mère de Jésus Marie la sœur de Marthe et de Lazare Marie de Magdala Marthe Miriam Rachel Rahab Rébecca Ruth Sara Abigaïl Qui était Abigaïl ? C’était la femme d’un homme riche mais dur appelé Nabal. Abigaïl, elle, était intelligente et humble. De plus, elle était belle aussi bien sur le plan physique que sur le plan spirituel 1 Samuel 253. Qu’a-t-elle fait ? Abigaïl a agi avec sagesse et discernement pour éviter un grand malheur. Nabal et elle vivaient dans la région où David, le futur roi d’Israël, se cachait alors qu’il vivait en fugitif. Pendant tout le temps où David et ses hommes s’étaient trouvés dans cette région, ils avaient protégé les troupeaux de moutons de Nabal contre les voleurs. Mais quand David a envoyé des messagers demander de la nourriture à Nabal, celui-ci a refusé avec insolence. David était furieux ! Il s’est donc mis en route avec ses hommes dans l’intention de tuer Nabal et tous les hommes qui travaillaient pour lui 1 Samuel 2510-12, 22. Quand on lui a raconté ce que son mari avait fait, Abigaïl a rapidement agi. Elle a donné à ses serviteurs de la nourriture à apporter à David et à ses hommes, et elle-même s’est déplacée pour supplier David de les épargner 1 Samuel 2514-19, 24-31. En voyant ce qu’elle avait apporté, en observant son humilité et en entendant son conseil plein de sagesse, David a compris que Dieu avait utilisé Abigaïl pour éviter une tragédie 1 Samuel 2532, 33. Peu après cela, Nabal est mort et Abigaïl est devenue la femme de David 1 Samuel 2537-41. Qu’apprenons-nous d’Abigaïl ? Même si elle était riche et belle, Abigaïl avait un point de vue équilibré sur elle-même. Pour préserver la paix, elle a été prête à s’excuser de quelque chose dont elle n’était pas responsable. Elle a su gérer calmement une situation tendue, et elle l’a fait avec tact, courage et intelligence. ▸ Pour plus d’informations sur Abigaïl, voir l’article Elle a agi avec prudence ». Anne Qui était Anne ? C’était la femme d’Elkana et la mère de Samuel, qui est devenu un prophète très important dans l’Israël antique 1 Samuel 11, 2, 4-7. Qu’a-t-elle fait ? Comme elle n’arrivait pas à avoir d’enfants, Anne a cherché du réconfort auprès de Dieu. Son mari avait deux femmes. Son autre femme, Penina, avait des enfants. Mais Anne, de son côté, est restée longtemps sans avoir d’enfants après son mariage. Penina n’arrêtait pas de se moquer d’elle, mais Anne priait Dieu pour trouver du réconfort. Elle lui a fait un vœu dans lequel elle promettait que s’il lui accordait d’avoir un fils, elle le lui offrirait en envoyant l’enfant servir au tabernacle, une tente transportable que les Israélites utilisaient pour le culte 1 Samuel 111. Dieu a répondu à la prière d’Anne, et elle a donné naissance à Samuel. Anne a tenu parole elle a emmené Samuel au tabernacle pour qu’il y serve alors qu’il était encore un petit garçon 1 Samuel 127, 28. Année après année, elle lui faisait un manteau sans manches et le lui apportait. Par la suite, Dieu l’a bénie en lui accordant cinq autres enfants, trois fils et deux filles 1 Samuel 218-21. Qu’apprenons-nous d’Anne ? Ses prières sincères lui ont permis d’endurer des épreuves. Sa prière pleine de reconnaissance contenue en 1 Samuel 21-10 montre la foi profonde qu’elle avait en Dieu. ▸ Pour plus d’informations sur Anne, voir l’article Elle s’est confiée à Dieu ». ▸ Pour mieux comprendre pourquoi Dieu tolérait la polygamie parmi son peuple d’autrefois, voir l’article Dieu approuve-t-il la polygamie ? ». Déborah Qui était Déborah ? C’était une prophétesse que le Dieu d’Israël, Jéhovah, utilisait pour faire connaître sa volonté concernant son peuple. Il l’utilisait aussi pour régler des affaires parmi les Israélites Juges 44, 5. Qu’a-t-elle fait ? La prophétesse Déborah a courageusement soutenu les adorateurs de Dieu. Sur l’ordre de Dieu, elle a demandé à Barak de lever une armée israélite pour aller combattre leurs oppresseurs cananéens Juges 46, 7. Quand Barak a demandé à Déborah de l’accompagner, elle n’a pas cédé à la peur ; elle a volontiers accepté de partir avec lui Juges 48, 9. Après que Dieu a accordé aux Israélites une victoire très importante, Déborah a composé au moins une partie du chant que Barak et elle ont chanté en l’honneur de cet évènement. Elle y mentionnait le rôle que Jael, une autre femme courageuse, avait joué dans cette victoire contre les Cananéens Juges chapitre 5. Qu’apprenons-nous de Déborah ? Déborah était courageuse et prête à faire des sacrifices. Elle encourageait les autres à faire ce qui est bien aux yeux de Dieu. Quand ils le faisaient, elle les en félicitait généreusement. ▸ Pour plus d’informations sur Déborah, voir l’article Je me suis levée, telle une mère en Israël ». Dalila Qui était Dalila ? C’était une femme dont le juge israélite Samson est tombé amoureux Juges 164, 5. Qu’a-t-elle fait ? Elle a accepté de l’argent de la part des autorités philistines pour trahir Samson, que Dieu utilisait pour délivrer les Israélites des Philistins. Les Philistins étaient incapables de l’emporter sur lui en raison de sa force physique miraculeuse Juges 135. Leurs chefs ont donc cherché de l’aide auprès de Dalila. Ils ont offert à Dalila de l’argent pour qu’elle découvre d’où venait à Samson sa force extraordinaire. Dalila a accepté l’argent et, après plusieurs tentatives, elle a finalement réussi à découvrir le secret de Samson Juges 1615-17. Elle a alors raconté ce secret aux Philistins, qui ont capturé et emprisonné Samson Juges 1618-21. Qu’apprenons-nous de Dalila ? Dalila nous sert d’exemple à ne pas suivre. Poussée par l’avidité, elle a agi de façon trompeuse, infidèle et égoïste envers un serviteur de Jéhovah. Esther Qui était Esther ? C’était une Juive qui avait été choisie par le roi perse Assuérus pour devenir son épouse royale. Qu’a-t-elle fait ? La reine Esther s’est servie de son influence pour empêcher le génocide de son peuple. Elle a découvert qu’un décret officiel avait été émis fixant un jour où tous les Juifs qui vivaient dans l’Empire perse devaient être tués. Ce projet ignoble venait d’un homme appelé Aman, qui était le premier ministre Esther 313-15 ; 41, 5. Avec l’aide de son cousin plus âgé qu’elle, Mardochée, et au risque de sa vie, Esther a révélé ce projet à son mari, le roi Assuérus Esther 410-16 ; 71-10. Assuérus a alors permis à Esther et Mardochée d’émettre un autre décret, qui autorisait les Juifs à se défendre. Les Juifs ont remporté une victoire totale sur leurs ennemis Esther 85-11 ; 916, 17. Qu’apprenons-nous d’Esther ? La reine Esther nous a laissé un magnifique exemple de courage, d’humilité et de modestie Psaume 3124 ; Philippiens 23. Malgré sa beauté et sa position, elle a cherché conseil et elle s’est fait aider. Elle s’est adressée à son mari avec tact et respect, mais aussi avec hardiesse. Et à une époque de grand danger pour les Juifs, elle s’est courageusement fait connaître comme l’une d’entre eux. ▸ Pour plus d’informations sur Esther, voir les articles Elle a risqué sa vie pour le peuple de Dieu » et Sage, courageuse et prête à se sacrifier ». Ève Qui était Ève ? C’était la toute première femme et c’est aussi la première femme mentionnée dans la Bible. Qu’a-t-elle fait ? Ève a désobéi à un ordre clair venant de Dieu. Comme son mari, Adam, elle avait été créée parfaite, avec la liberté de faire des choix et la capacité d’imiter les qualités de Dieu, comme l’amour et la sagesse Genèse 127. Elle savait que Dieu avait dit à Adam que s’ils mangeaient des fruits d’un certain arbre, ils mourraient. Cependant, elle a été trompée, et elle a cru qu’elle ne mourrait pas. En fait, elle a été amenée à penser qu’elle mènerait une vie meilleure si elle désobéissait à Dieu. Elle a donc mangé le fruit et a ensuite persuadé son mari d’en manger aussi Genèse 31-6 ; 1 Timothée 214. Qu’apprenons-nous d’Ève ? Ce qui est arrivé à Ève montre le danger qu’il y a à entretenir de mauvais désirs. Malgré l’ordre clair que Dieu avait donné, elle a développé le désir irrésistible de prendre ce qui ne lui appartenait pas Genèse 36 ; 1 Jean 216. Jael Qui était Jael ? C’était la femme de Hébèr, un non-Israélite. Jael a courageusement soutenu le peuple de Dieu. Qu’a-t-elle fait ? Jael a agi de manière décisive quand Sissera, le chef de l’armée cananéenne, est venu dans son camp. Sissera avait perdu la bataille contre Israël et il cherchait à présent un endroit où se cacher et se reposer. Jael l’a invité dans sa tente. Alors qu’il dormait, elle l’a mis à mort Juges 417-21. Ce que Jael a fait a réalisé cette prophétie prononcée par Déborah C’est à une femme que Jéhovah livrera Sissera » Juges 49. Jael a été louée pour le rôle qu’elle a joué ; on l’a appelée la plus bénie des femmes » Juges 524. Qu’apprenons-nous de Jael ? Jael a su prendre une initiative et elle a agi avec courage. Ce qu’elle a vécu montre que Dieu peut diriger les évènements pour réaliser des prophéties. Jézabel Qui était Jézabel ? C’était la femme du roi israélite Achab. Elle n’était pas Israélite et elle n’adorait pas Jéhovah. Elle adorait le dieu cananéen Baal. Qu’a-t-elle fait ? La reine Jézabel était dominatrice, impitoyable et violente. Elle encourageait le culte de Baal et les actes sexuels immoraux qui en faisaient partie. Dans le même temps, elle a essayé d’éliminer le culte du vrai Dieu, Jéhovah 1 Rois 184, 13 ; 191-3. Pour satisfaire ses désirs égoïstes, Jézabel recourait au mensonge et au meurtre 1 Rois 218-16. Comme Dieu l’avait prédit, elle est morte d’une mort violente et n’a pas été enterrée 1 Rois 2123 ; 2 Rois 910, 32-37. Qu’apprenons-nous de Jézabel ? Jézabel nous sert d’exemple à ne pas suivre. Elle était tellement corrompue sur le plan moral et sans scrupules que son nom en est venu à désigner un type de femme qui n’a honte de rien, mène une vie immorale et n’a aucune retenue. La femme de Loth Qui était la femme de Loth ? La Bible ne mentionne pas son nom. Mais elle précise qu’elle avait deux filles, et qu’elle et sa famille vivaient dans la ville de Sodome Genèse 191, 15. Qu’a-t-elle fait ? Elle a désobéi à un ordre de Dieu. Dieu avait décidé de détruire Sodome et les villes voisines en raison de la conduite sexuelle immorale de leurs habitants. Par amour pour Loth, qui était juste, et pour sa famille, Dieu a envoyé deux anges les faire sortir de la ville et les emmener en lieu sûr Genèse 1820 ; 191, 12, 13. Les anges ont demandé à Loth et à sa famille de fuir la région sans se retourner ; sinon, ils mourraient Genèse 1917. Mais la femme de Loth a regardé derrière elle. Et elle est devenue une colonne de sel’ Genèse 1926. Qu’apprenons-nous de la femme de Loth ? Son histoire montre le danger qu’il y a à aimer les choses matérielles au point de désobéir à Dieu. Jésus l’a citée en exemple à ne pas suivre. Il a dit Souvenez-vous de la femme de Loth » Luc 1732. La Sulamite Qui était la Sulamite ? C’était une belle jeune fille de la campagne qui est le personnage principal du livre de la Bible appelé Chant de Salomon. La Bible ne précise pas son nom. Qu’a-t-elle fait ? La jeune Sulamite est restée fidèle au berger qu’elle aimait Chant de Salomon 216. Sa grande beauté a attiré l’attention du riche roi Salomon, qui a essayé de gagner son amour Chant de Salomon 76. Même si d’autres l’ont incitée à choisir Salomon, la Sulamite a refusé. Elle aimait l’humble berger et elle lui était fidèle Chant de Salomon 35 ; 710 ; 86. Qu’apprenons-nous de la Sulamite ? Elle a gardé un point de vue modeste sur elle-même malgré sa beauté et l’attention qu’elle recevait. Elle n’a pas laissé les pressions de son entourage ou la promesse d’une vie riche et prestigieuse la détourner de son amour pour le berger. Elle a gardé la maîtrise de ses sentiments et elle est restée moralement pure. Léa Qui était Léa ? C’était la première femme du patriarche Jacob. Sa plus jeune sœur, Rachel, était l’autre femme de Jacob Genèse 2920-29. Qu’a-t-elle fait ? Léa a donné six fils à Jacob Ruth 411. Jacob avait prévu de se marier avec Rachel, pas avec Léa. Mais leur père, Labân, s’est arrangé pour que Léa prenne la place de Rachel. Quand Jacob s’est rendu compte qu’il avait été trompé, il a demandé à Labân des explications. Celui-ci lui a répondu que sa famille n’avait pas l’habitude de donner la fille la plus jeune en mariage avant l’aînée. Une semaine plus tard, Jacob s’est marié avec Rachel Genèse 2926-28. Jacob aimait Rachel plus que Léa Genèse 2930. Léa était donc jalouse de l’affection que Jacob avait pour sa sœur et elle était en compétition avec elle. Dieu a vu ce qu’elle ressentait et il l’a bénie en lui permettant d’avoir sept enfants, six fils et une fille Genèse 2931. Qu’apprenons-nous de Léa ? Léa a recherché l’aide de Dieu en le priant et elle n’a pas laissé sa situation familiale difficile l’empêcher de voir comment il la soutenait Genèse 2932-35 ; 3020. Le récit de sa vie montre de façon réaliste les difficultés qu’entraîne la polygamie, une disposition que Dieu a tolérée pendant un temps. La norme qu’il approuve concernant le mariage est l’union entre un seul homme et une seule femme Matthieu 194-6. ▸ Pour plus d’informations sur Léa, voir l’article Deux sœurs tourmentées qui ont “bâti la maison d’Israël” ». ▸ Pour mieux comprendre pourquoi Dieu a toléré la polygamie parmi son peuple pendant un temps, voir l’article Dieu approuve-t-il la polygamie ? ». Marie la mère de Jésus Qui était Marie ? C’était une jeune femme juive. Elle était vierge au moment où elle a donné naissance à Jésus, car elle a conçu le fils de Dieu de manière miraculeuse. Qu’a-t-elle fait ? Marie a humblement fait la volonté de Dieu. Elle était fiancée à Joseph quand un ange lui est apparu pour lui annoncer qu’elle deviendrait enceinte et donnerait naissance au Messie tant attendu Luc 126-33. Elle a accepté volontiers de jouer ce rôle. Après la naissance de Jésus, Marie et Joseph ont eu quatre fils et au moins deux filles. Marie n’est donc pas restée vierge Matthieu 1355, 56. Même si elle a eu un privilège immense, elle n’a jamais recherché ou reçu d’honneurs particuliers, que ce soit pendant le ministère de Jésus ou quand elle a été membre de la toute nouvelle assemblée chrétienne. Qu’apprenons-nous de Marie ? Marie était une femme fidèle qui a accepté volontiers une lourde responsabilité. Elle avait une excellente connaissance des Écritures. On estime qu’elle a cité les Écritures une vingtaine de fois quand elle a prononcé les paroles rapportées en Luc 146-55. ▸ Pour plus d’informations sur Marie, voir l’article Une vie exemplaire riche d’enseignements ». Marie la sœur de Marthe et de Lazare Qui était Marie ? Tout comme son frère, Lazare, et sa sœur, Marthe, c’était une amie proche de Jésus. Qu’a-t-elle fait ? Marie a montré de nombreuses fois qu’elle accordait de la valeur au Fils de Dieu, Jésus. Elle a exprimé sa conviction que Jésus aurait pu éviter la mort de son frère, Lazare, et elle était présente quand Jésus l’a ressuscité. Sa sœur, Marthe, lui a un jour reproché de choisir d’écouter Jésus plutôt que de l’aider dans les tâches ménagères. Mais Jésus l’a félicitée pour ses priorités spirituelles Luc 1038-42. Une autre fois, Marie a manifesté à Jésus une hospitalité exceptionnelle en lui versant une huile parfumée très coûteuse » sur la tête et sur les pieds Matthieu 266, 7. Certaines personnes présentes ont accusé Marie de gaspillage. Mais Jésus l’a défendue en disant Partout où la bonne nouvelle [du royaume de Dieu] sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi, en souvenir de cette femme, ce qu’elle a fait » Matthieu 2414 ; 268-13. Qu’apprenons-nous de Marie ? Marie avait cultivé une foi profonde. Elle faisait passer le culte de Dieu avant ses activités du quotidien. Et elle a humblement honoré Jésus, même si cela lui a coûté beaucoup d’argent. Marie de Magdala Qui était Marie de Magdala ? C’était une fidèle disciple de Jésus. Qu’a-t-elle fait ? Marie de Magdala était une des femmes qui accompagnaient Jésus et ses disciples dans leurs déplacements. Elle a généreusement offert de ses ressources pour pourvoir à leurs besoins Luc 81-3. Elle a suivi Jésus jusqu’à la fin de son ministère et elle est restée à proximité quand il a été mis à mort. Elle a eu l’honneur de faire partie des premières personnes à voir Jésus après sa résurrection Jean 2011-18. Qu’apprenons-nous de Marie de Magdala ? Marie de Magdala a généreusement soutenu le ministère de Jésus et elle est restée une disciple dévouée. Marthe Qui était Marthe ? C’était la sœur de Lazare et de Marie, et tous les trois vivaient près de Jérusalem, dans le village de Béthanie. Qu’a-t-elle fait ? Marthe était une amie proche de Jésus, qui aimait Marthe et sa sœur et Lazare » Jean 115. C’était une femme hospitalière. Lors d’une visite que Jésus leur a rendue, Marie a choisi de l’écouter pendant que Marthe s’occupait de tâches ménagères. Marthe s’est plainte à Jésus que Marie ne l’aidait pas. Jésus a gentiment corrigé son point de vue Luc 1038-42. Quand Lazare est tombé malade, Marthe et sa sœur ont envoyé chercher Jésus, certaines qu’il pourrait guérir leur frère Jean 113, 21. Mais Lazare est mort. Ce que Marthe a ensuite dit à Jésus montrait toute la confiance qu’elle avait dans la promesse de la Bible concernant la résurrection et dans la capacité de Jésus à ramener son frère à la vie Jean 1120-27. Qu’apprenons-nous de Marthe ? Marthe se donnait du mal pour manifester l’hospitalité. Elle savait accepter les conseils. Elle parlait ouvertement de ses sentiments et de sa foi. ▸ Pour plus d’informations sur Marthe, voir l’article J’ai cru ». Miriam Qui était Miriam ? C’était la sœur de Moïse et d’Aaron. C’est la première femme dans la Bible à être appelée prophétesse. Qu’a-t-elle fait ? Comme elle était prophétesse, elle a transmis des messages de Dieu. Elle occupait une position importante en Israël et elle a chanté, avec les hommes, un chant de victoire après que Dieu a détruit l’armée égyptienne dans la mer Rouge Exode 151, 20, 21. Quelque temps plus tard, Miriam et Aaron ont critiqué Moïse. Ils étaient de toute évidence motivés par l’orgueil et la jalousie. Dieu écoutait », et il a sévèrement réprimandé Miriam et Aaron Nombres 121-9. Il a ensuite frappé Miriam de la lèpre, apparemment parce qu’elle avait été à l’origine des critiques. Quand Moïse a supplié Dieu d’avoir pitié d’elle, Dieu l’a guérie. Après avoir été mise en quarantaine pendant sept jours, elle a été autorisée à rejoindre le camp d’Israël Nombres 1210-15. La Bible indique que Miriam a accepté la réprimande. Des siècles plus tard, Dieu a fait allusion à l’honneur exceptionnel qu’elle avait reçu quand il a rappelé au peuple d’Israël J’ai envoyé devant toi Moïse, Aaron et Miriam » Michée 64. Qu’apprenons-nous de Miriam ? L’histoire de Miriam révèle que Dieu prête attention à ce que ses adorateurs disent les uns sur les autres. Elle nous apprend aussi que, pour plaire à Dieu, nous devons rejeter l’orgueil et la jalousie, des défauts qui pourraient nous amener à salir la réputation des autres. Rachel Qui était Rachel ? C’était la fille de Labân et la femme préférée du patriarche Jacob. Qu’a-t-elle fait ? Rachel s’est mariée avec Jacob et lui a donné deux fils, qui ont ensuite fait partie des hommes à l’origine des 12 tribus d’Israël. Elle a rencontré son futur mari alors qu’elle s’occupait des moutons de son père Genèse 299, 10. Elle était très belle » comparée à sa sœur aînée, Léa Genèse 2917. Jacob est tombé amoureux de Rachel, et il a accepté de travailler sept ans pour pouvoir se marier avec elle Genèse 2918. Cependant, Labân a agi avec ruse pour qu’il se marie d’abord avec Léa, et seulement après il lui a permis de se marier avec Rachel Genèse 2925-27. Jacob aimait Rachel et ses deux fils plus qu’il n’aimait Léa et les enfants qu’il avait eus d’elle Genèse 373 ; 4420, 27-29. Cela a suscité une rivalité entre les deux femmes Genèse 2930 ; 301, 15. Qu’apprenons-nous de Rachel ? Rachel a enduré une situation familiale difficile sans perdre l’espoir que Dieu écouterait ses prières Genèse 3022-24. Son histoire montre les difficultés que la polygamie entraîne dans une famille. Elle prouve que Dieu était sage quand il avait prévu à l’origine que l’homme n’aurait qu’une seule femme Matthieu 194-6. ▸ Pour plus d’informations sur Rachel, voir l’article Deux sœurs tourmentées qui ont “bâti la maison d’Israël” ». ▸ Pour mieux comprendre pourquoi Dieu a toléré la polygamie parmi son peuple pendant un temps, voir l’article Dieu approuve-t-il la polygamie ? ». Rahab Qui était Rahab ? C’était une prostituée qui vivait à Jéricho, une ville cananéenne, et qui est devenue une adoratrice de Jéhovah. Qu’a-t-elle fait ? Rahab a caché deux Israélites qui étaient venus espionner le pays. Elle a agi ainsi parce qu’elle avait entendu parler de la façon dont le Dieu d’Israël, Jéhovah, avait délivré son peuple d’Égypte et l’avait plus tard protégé contre une attaque de la tribu des Amorites. Rahab a aidé les espions et les a suppliés de la garder en vie, elle et sa famille, quand les Israélites viendraient détruire Jéricho. Ils ont accepté, mais à certaines conditions elle devait garder leur mission secrète ; rester, elle sa famille, à l’intérieur de sa maison quand les Israélites attaqueraient ; et attacher un cordon de fil écarlate à sa fenêtre pour qu’ils puissent reconnaître sa maison. Rahab a suivi chaque instruction, et sa famille et elle ont survécu à la chute de Jéricho. Rahab s’est plus tard mariée avec un Israélite et elle est devenue une ancêtre du roi David et de Jésus Josué 21-24 ; 625 ; Matthieu 15, 6, 16. Qu’apprenons-nous de Rahab ? La Bible parle de Rahab comme d’un remarquable exemple de foi Hébreux 1130, 31 ; Jacques 225. Son histoire montre que Dieu est à la fois prêt à pardonner et impartial ; il bénit ceux qui lui font confiance, quels que soient leurs origines ou leur vécu. ▸ Pour plus d’informations sur Rahab, voir l’article Elle a été “déclarée juste par des œuvres” ». Rébecca Qui était Rébecca ? C’était la femme d’Isaac, avec qui elle a eu deux fils jumeaux, Jacob et Ésaü. Qu’a-t-elle fait ? Rébecca a fait la volonté de Dieu, même quand c’était difficile. Alors qu’elle était en train de puiser de l’eau, un homme lui a demandé une gorgée d’eau. Elle lui a rapidement donné à boire et a proposé de puiser de l’eau pour ses chameaux Genèse 2415-20. Cet homme, c’était le serviteur d’Abraham. Il avait parcouru une très longue distance pour trouver une femme à Isaac, le fils d’Abraham Genèse 242-4. Et il avait prié Dieu pour avoir sa bénédiction. Quand il a vu que Rébecca était travailleuse et hospitalière, il a compris que Dieu avait répondu à sa prière et que c’était elle qu’il avait choisie pour Isaac Genèse 2410-14, 21, 27. Lorsque Rébecca a appris la raison de la venue de ce serviteur, elle a accepté de partir avec lui et de devenir la femme d’Isaac Genèse 2457-59. Elle a fini par avoir deux fils jumeaux. Dieu lui a révélé que l’aîné, Ésaü, servirait le plus jeune, Jacob Genèse 2523. Quand Isaac a voulu donner à Ésaü la bénédiction réservée au premier-né, Rébecca est intervenue pour s’assurer que la bénédiction reviendrait à Jacob, conformément à ce qu’elle savait être la volonté de Dieu Genèse 271-17. Qu’apprenons-nous de Rébecca ? Rébecca était modeste, travailleuse et hospitalière, des qualités qui lui ont permis d’accomplir de belles choses dans sa vie de mère, d’épouse et d’adoratrice du vrai Dieu. ▸ Pour plus d’informations sur Rébecca, voir l’article Je suis prête à partir ». Ruth Qui était Ruth ? C’était une Moabite qui a quitté ses dieux et son pays d’origine pour devenir une adoratrice de Jéhovah dans le pays d’Israël. Qu’a-t-elle fait ? Ruth a manifesté un amour extraordinaire à sa belle-mère, Noémi. Noémi, son mari et leurs deux fils étaient partis en Moab pour échapper à une famine en Israël. Les fils ont fini par se marier avec des femmes moabites, Ruth et Orpa. Mais au bout de quelque temps, le mari de Noémi ainsi que leurs deux fils sont morts. Noémi et ses belles-filles étaient maintenant toutes les trois veuves. Noémi a décidé de retourner en Israël, où la sécheresse avait pris fin. Ruth et Orpa ont choisi de partir avec elle. Mais Noémi leur a demandé de retourner auprès de leur famille. C’est ce qu’Orpa a fait Ruth 11-6, 15. Ruth, elle, est fidèlement restée aux côtés de sa belle-mère. Elle aimait Noémi et voulait adorer son Dieu, Jéhovah Ruth 116, 17 ; 211. Comme Ruth était une belle-fille dévouée et qu’elle travaillait dur, elle s’est rapidement fait une belle réputation dans la ville d’origine de Noémi, Bethléem. Un riche propriétaire terrien qui s’appelait Boaz a été très impressionné par Ruth et il lui a généreusement fourni de la nourriture pour elle et pour Noémi Ruth 25-7, 20. Ruth s’est plus tard mariée avec Boaz et elle est devenue une ancêtre du roi David et de Jésus Matthieu 15, 6, 16. Qu’apprenons-nous de Ruth ? Par amour pour Noémi et pour Jéhovah, Ruth a accepté de quitter maison et famille. Elle était travailleuse, dévouée et fidèle même quand la situation n’était pas facile. ▸ Pour plus d’informations sur Ruth, voir les articles Là où tu iras j’irai » et Une excellente femme ». Sara Qui était Sara ? C’était la femme d’Abraham et la mère d’Isaac. Qu’a-t-elle fait ? Elle a abandonné une vie confortable dans la riche ville d’Our parce qu’elle avait foi dans les promesses que Dieu avait faites à son mari, Abraham. Dieu avait demandé à Abraham de quitter Our pour se rendre dans le pays de Canaan. Il avait promis de le bénir et de faire de lui une grande nation Genèse 121-5. Sara avait peut-être environ 60 ans à l’époque. À partir de ce moment, elle et son mari ont vécu sous des tentes et se sont constamment déplacés d’un endroit à un autre. Même si la vie nomade a exposé Sara à des dangers, elle a soutenu Abraham, qui suivait les instructions de Dieu Genèse 1210, 15. Pendant de nombreuses années, elle n’a pas pu avoir d’enfants, ce qui l’a profondément attristée. Mais Dieu avait promis de bénir les descendants d’Abraham Genèse 127 ; 1315 ; 1518 ; 161, 2, 15. Au bout d’un certain temps, il a affirmé à Sara qu’elle donnerait un enfant à Abraham. Et en effet, elle a eu un enfant alors qu’elle avait largement dépassé l’âge de concevoir. Elle avait 90 ans, et son mari en avait 100 Genèse 1717 ; 212-5. Ils ont appelé l’enfant Isaac. Qu’apprenons-nous de Sara ? L’exemple de Sara nous enseigne que nous pouvons toujours compter sur Jéhovah pour tenir ses promesses, même quand elles semblent impossibles à réaliser ! Hébreux 1111. Et la belle attitude qu’elle a eue envers son mari souligne l’importance du respect dans le mariage 1 Pierre 35, 6. ▸ Pour plus d’informations sur Sara, voir les articles Tu es une femme belle d’apparence » et Dieu l’a appelée “Princesse” ». Les femmes dans la Bible, par ordre chronologique Ève Déluge 2370 avant notre ère Sara La femme de Loth Rébecca Léa Rachel Exode 1513 avant notre ère Miriam Rahab Ruth Déborah Jael Dalila Anne Premier roi d’Israël 1117 avant notre ère Abigaïl La Sulamite Jézabel Esther Marie la mère de Jésus Baptême de Jésus 29 de notre ère Marthe Marie la sœur de Marthe et de Lazare Marie de Magdala Mort de Jésus 33 de notre ère
SOMMAIRE La cession de l’immeuble indivis à un tiers Le rachat de quote-part entre indivisaires Mésentente entre cohéritiers, divorce, rupture de l’harmonie entre associés, il existe une pluralité de raisons pour laquelle vous pourriez souhaiter sortir d’une indivision. Plusieurs options s’offrent alors au coindivisaire désireux de s’en défaire le partage amiable ou judiciaire et la cession ou le rachat des droits indivis. Dans ce dernier cas, certaines difficultés peuvent survenir dans le cadre de l’opération, notamment en considération d’éventuels désaccords entre coindivisaires. Comment les surmonter ? Avocats Picovschi vous explique. La cession de l’immeuble indivis à un tiers Si le projet consiste en la vente d’un immeuble indivis à un tiers, il est nécessaire que le coindivisaire informe ses cohéritiers de son intention de vendre afin d’obtenir leur consentement unanime à la vente à tiers. Cette notification prend alors la forme d’un acte extrajudiciaire énonçant les modalités de la cession, l’identité de l’acquéreur potentiel ainsi que le prix envisagé. En effet, les autres membres de l’indivision disposent d’un droit de préemption sur les quotes-parts à céder. Si certains indivisaires sont consentants et d’autres non, les premiers devront faire signifier leur intention de vendre par un notaire aux indivisaires dissidents. Néanmoins, si ces derniers sont demeurés silencieux à l’issue d’un délai de 3 mois, le notaire pourra dresser un procès-verbal décrivant toutes les difficultés rencontrées par les héritiers ou indivisaires conventionnels dans le cadre d’une recherche d’un accord amiable et explicitant en quoi il n’a pas été possible d’obtenir un consensus sur le principe et les modalités de la vente. En absence d’accord, le consentement des indivisaires détenant au moins 2/3 des quotes-parts suffit pour demander au Tribunal judiciaire d’autoriser la vente. Toutefois, il devra le faire à condition que la vente ne porte pas une atteinte excessive aux droits des autres indivisaires. Une attention particulière doit être apportée au régime applicable à la vente d’un immeuble appartenant à une indivision successorale. Si l’actif de l’indivision est composé de plusieurs biens, la vente du seul immeuble indivis à un tiers revient à un transfert de propriété d’une partie des quotes-parts d’indivision et non pas de leur totalité. À ce titre, l’acquéreur des quotes-parts deviendra indivisaire en lieu et place du cédant, supportant ainsi les charges et indemnités d’occupation éventuelles pour l’avenir. Lorsque nous faisons face à une indivision entre époux et que l’un d’eux souhaite céder sa quote-part à un tiers mais à titre gratuit, l’opération sera qualifiée de donation, emportant le régime de taxation y afférent, et variable selon qu’il existe un lien de parenté ou non. Dans le second cas, il est important de garder en tête que la cession s’accompagne d’une obligation de s’acquitter de droits de donation, ce qui peut représenter une charge relativement lourde lorsque l’objet de la donation porte sur un bien immobilier. Le rachat de quote-part entre indivisaires La seconde option de sortie est de racheter les quotes-parts des autres indivisaires ou leur faire racheter sa propre quote-part de droits. Il sera nécessaire de fixer le prix de la ou des quotes-parts cédées. Lorsque l’indivision porte sur un bien immobilier, la première étape consistera à faire estimer le bien par un expert indépendant. Il sera par la suite nécessaire d’obtenir l’accord de tous, sous réserve de l’application de la règle des 2/3 en cas de désaccord d’un ou plusieurs indivisaires. Dans le cadre d’une indivision entre époux, il arrive qu’un des époux souhaite vendre le bien tandis que l’autre non. Celui des époux qui souhaiterait vendre un bien immobilier commun devra regarder les termes de l’éventuelle convention d’indivision afin de savoir si, par exemple, celle-ci prévoit le rachat de quote-part par l’autre en cas de séparation, ce qui permettrait de surmonter certains conflits ou si, tout simplement, elle interdit la vente du bien pendant toute sa durée. Également, il est possible de demander au Tribunal Judiciaire le partage du bien, soit sa vente, si l’un des deux persiste dans son refus, étant précisé que celui qui souhaite vendre devra justifier d’un intérêt légitime à le faire. Dans le cadre d’un rachat de quote-part d’indivision successorale, il n’est pas rare de faire face à un piège que beaucoup tendent à ignorer ou sous-estimer, soit celui de l’attribution préférentielle. Son bénéficiaire pourrait parfaitement devenir propriétaire exclusif du bien immobilier au jour du partage, étant précisé qu’il pourrait renoncer à ce droit jusqu’à cette même date, notamment si, au jour de l’attribution, la valeur du bien a augmenté de plus du quart, conformément à la lettre de l’article 834 du Code civil. Dans tous les autres cas, s’agissant du prix à verser la soulte aux autres membres de l’indivision et dans le cadre du rachat, il faudra scrupuleusement respecter le critère de proportionnalité à la quote-part des droits détenus par chacun. Néanmoins, il se peut que l’opération présente une difficulté supplémentaire lorsque l’indivision porte à la fois sur la nue-propriété et sur l’usufruit du bien. En application de l’article 621 du Code civil, la répartition du prix devra donc être réalisée entre l’usufruit et la nue-propriété selon leurs valeurs respectives si l’usufruitier n’entend pas renoncer à ses droits. Enfin, dans le cadre du rachat, en tant que cédant de quote-part, il est primordial de tenir compte du fait que cette opération pourrait supposer de liquider les comptes d’indivision. Ainsi, qu’il s’agisse d’une cession à un tiers ou à un coindivisaire, il convient de décider si vous allez céder ces quotes-parts sans le passif y afférent ou bien avec, auquel cas il devra être fait mention du transfert du passif d’indivision afin d’être défait de toute obligation financière à l’égard des dettes liées à l’indivision à l’issue de l’opération. Avocats Picovschi, compétent en droit des successions à Paris, vous en assiste en cas de contentieux inhérents à la cession de quote-part d’une indivision.
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