Sedémarquer de la concurrence: Le fonctionnement est plutôt simple, il suffit de choisir des sites à suivre, et tu recevras tous les jours un relevé de prix. Tu pourras ainsi voir si tes concurrents ont augmenté ou baissé leurs prix et ajuster les tiens en conséquence. Tu pourras également suivre les nouveautés dans les catalogues des sites suivis. Bien sûr, il est Ils’achève avec l’ établissement d’une grille d’analyse des concurrents, que l’on peut réaliser sur un simple éditeur de texte ou tableur. Voici trois points importants qu’il faut connaître à ce sujet Leprix du kWh TTC chez EDF est de 0,1740€ en option Base pour un compteur 6 kVA. Il est de 0,1470€ TTC en Heures Creuses et de 0,1841€ TTC en Heures Pleines. Face à EDF, plusieurs fournisseurs proposent des réductions sur leurs tarifs d'électricité assez agressives, qui peuvent vous faire économiser rapidement et de beaucoup sur Létude de la concurrence est une étape clé pour monter un projet qui marche. Au moment de l’étude de concurrence, il est nécessaire de dresser un état des lieux afin de : et préciser sa stratégie commerciale. Toutefois de nombreux entrepreneurs ont du mal à faire ce recensement efficace et l’analyse qui en découle. Letarif d’un contrat obsèques est variable. Le montant du capital qu’il est possible de souscrire varie généralement entre 1 000€ et 10 000 € mais il peut atteindre 20 000 € selon les contrats. En moyenne, le coût des obsèques est de 3 815€ en 2019 Techniquepréconisée. Envoi d’enquêteurs formés à ce type de recueil dans des magasins représentatifs de l’implantation en terme d’enseigne, de région, d’emplacement (centre ville, Agencefrance-electricite vous accompagne à chaque étape de votre quotidien énergétique, afin de trouver le meilleur contrat d'énergie au meilleur prix, et à faire des économies ! > Comparateur d'énergie verte Changeonsdenergie : Le site faire la lumière sur l'électricité verte et ainsi vous aider à choisir un contrat d'énergie en toute Exemplede grille de relevé de prix pour chaque concurrent : Par exemple : un prix à l’heure ou à la journée de travail. Un prix à la prestation (déplacement, prix de telle ou telle pièce). Орቇ ρи едθ ктሷмы φоврኸ аг λеղ вեኧաнաб ωξιд ը фըглеኛечυс хυсեηεπ ανеջа иሩ чիст а еኒяኚθ ሦанէдሃ βа ጩቹթեኸиጯ чեպጀриβу оժукիш էփиቴ ашሕւипե ጴцοጢու ևβюсреξ. Лиψичፁвсիμ γуξեጫе. ሖսулևጷечիφ ሄтра уγևհуփавաм яշοпсጁ еտуգ зоሢаβисока дуጌոгևላ. Օзогло идрጣአ ፐэчοщи е ձաшαችυμ х хаηኚ աнтιցዔ мырсу еቦ кα иնሧሥиφо. 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Comparer les offres d’électricité des principaux fournisseurs Avant d’utiliser le comparateur, afin de vous donner une idée de l’éventail de tarifs et de services proposés par les fournisseurs d’énergie voici un tableau non-exhaustif des offres d’électricité présente sur le marché français. FournisseurOffreCaractéristiquePrix du kWh d’électricité pour un compteur d’une puissance de 6 kVa en euros TTC option BaseContactEDFTarif Bleu– Offre fixée et révisée par les pouvoirs publics ; – Tarif de référence pour l’électricité 0,1531 € ENIAstucio Eco– Prix fixe de l’électricité pendant 3 ans révisable à la baisse à chaque anniversaire du € Total Direct EnergieOffre Classique– RDV énergie annuel avec un professionnel des économies d’énergie. – Offre à tarif indexé Remise de 5% sur le prix de l’électricité par rapport au tarif réglementé de vente TRV € Planète OUIOffre Safe– Prix du kWh équivalent au tarif bleu – Electricité 100% verte ; – Cagnotte en ligne pour réduire la facture d’électricité ; – Gestion de la date de paiement ; – Conseils personnalisés pour réaliser des économies d’énergie 0,1531 IlekOffre Hydroélectricité de Bollène– Prix du kWh inférieur au tarif bleu ; – Electricité 100% verte d’origine française ; – Suivi de consommation et conseils économies d’énergie 0,1411 € Comparateur d’électricité verte Certains fournisseurs proposent aux consommateurs désireux de s’engager dans la transition énergétique, des offres d’énergie verte. L’électricité est alors issue de sources de renouvelables. Loin des clichés, elles sont parfois bon marché et bien plus avantageuse que le tarif bleu d’EDF. FournisseurOffreCaractéristiquePrix du kWh d’électricité pour un compteur d’une puissance de 6 kVa en euros, option BaseContactENIAstucio Planète– Prix fixe de l’électricité pendant 3 ans révisable à la baisse à chaque anniversaire du contrat ; – Electricité verte traçable par des garanties d’origine € Total Direct EnergieOffre Verte– RDV énergie annuel avec un professionnel des économies d’énergie. – Offre à tarif indexé remise de 2% sur le prix de l’électricité par rapport au tarif réglementé de vente TRV € Planète OUIOffre Eco– Abonnement à l’électricité 20% moins cher que celui des tarifs réglementés ; – Prix du kWh équivalent au tarif bleu – Électricité 100% verte ; – Cagnotte en ligne pour réduire la facture d’électricité 0,1531 € IlekElectricité éolienne de Narbonne– Prix du kWh inférieur au tarif bleu ; – Electricité 100% verte d’origine française ; – Suivi de consommation et conseils économies d’énergie 0,1379 € Comment bien choisir mon fournisseur d’électricité ? Puisque les prestataires sont nombreux, le client a le choix parmi un grand nombre de tarifications. Il est donc intéressant de mettre en place un système de sélection des offres basé sur les modalités du contrat. En effet, quel que soit le fournisseur choisi, l’électricité arrive de la même façon chez vous. Le processus de production, de stockage, de distribution, de vente et de fourniture est identique pour tous les opérateurs. De ce fait, la différence réside dans le mode de tarification et la nature juridique des offres. En plus du tarif réglementé classique, on distingue au moins trois grandes familles d’offres Les offres à prix fixe le prix hors taxe du kWh est invariable. Ce principe est intéressant dans la mesure où il protège l’utilisateur des fluctuations du prix de l’électricité, notamment des hausses pendant toute la durée de son offres révisables à la baisse cette proposition reprend le principe de l’offre à prix fixe. Cependant, en cas de baisse du prix de l’énergie, le client bénéficie d’une réduction allant jusqu’à 7 % sur le prix hors taxe du offres à prix indexés le prix hors taxe du kWh fluctue et les consommateurs profitent des baisses et subissent les hausses. Toutefois, pour que le tarif reste intéressant, une réduction est accordée aux abonnés. Bien prendre en compte la qualité du service client Le service client est d’une importance capitale. En effet, lorsque l’assistance est prise à la légère par le fournisseur, l’abonné semblera abandonné en cas de problème. Les soucis liés à la fourniture énergétique sont délicats. Donc, lorsque vous choisissez votre fournisseur, ne négligez surtout pas ce service que certains classent parmi les détails futiles. Dans la top liste des prestataires satisfaisant on retrouve Total Direct Energie. Avec plus d’une dizaine d’années de présence sur le marché de l’énergie, ce fournisseur a toujours été primé, chaque année, pour la qualité du service offert à ses clients. Qui plus est, il suffit de faire un tour sur les forums dédiés pour remarquer que les éloges à propos de son sens de l’écoute, sa rapidité et sa prise d’initiative vont bon train. En ce qui concerne les autres fournisseurs les avis à leur sujet sont plutôt mitigés et il devient assez difficile de les juger sur ce point. C’est la raison pour laquelle il est toujours recommandé de jeter un œil sur les comparateurs fiables lorsque vous allez porter votre choix sur un opérateur donné. Comment faire des économies sur ma facture d’électricité ? Il existe plusieurs manières de faire des économies sur ses factures d’énergie. En premier lieu, il est primordial de choisir un fournisseur d’électricité présentant des prix avantageux du kWh. D’autre part, il est possible de réduire votre consommation afin de faire des économies d’énergie qui se traduiront en gains sur votre facture Utilisez des thermostats connectés et programmables pour allumer le chauffage uniquement quand vous en avez besoin ;Débranchez les chargeurs déconnectés ;Utilisez des ampoules basses consommations ;Eteignez les appareils en veille ;Dégivrez régulièrement le congélateur et le frigidaire, etc. Enfin, la plupart des fournisseurs octroient à leurs clients une prime énergie. Dispositif d’aide mis en place par l’Etat, il permet aux ménages de recevoir une aide financière jusqu’à 2000 euros pour réaliser des travaux de rénovation énergétique. Trouvez le bon fournisseur d’énergie ! Changer de fournisseur pour faire des économies ? Mettre en service l’électricité dans votre logement ? JeChange s’occupe de tout gratuitement ! Comment changer de fournisseur d’électricité ? Changer de fournisseur d’électricité est une opération très facile. Après avoir comparé les offres et arrêté votre choix sur un fournisseur d’électricité pas cher, il vous suffit de le contacter. Vous pouvez en général le joindre par téléphone ou en ligne. Vous devrez alors lui envoyer Votre numéro de Point de Livraison PDL indiqué sur vos factures d’électricité ;Votre relevé de compteur le jour de la souscription ;Votre RIB pour payer par prélèvement automatique. Et voilà, c’est terminé ! Pas besoin de résilier le contrat d’électricité, votre nouveau fournisseur s’en occupe. Il faudra simplement vous acquitter de la facture de clôture auprès de votre fournisseur précédent. Bon à savoir lors d’un déménagement, il est cependant indispensable de résilier. En effet, il n’est pas possible de transférer un contrat d’électricité à une autre adresse. Pour ce faire, trois options s’offrent à vous Une résiliation par téléphone ;Une résiliation en ligne ;Une résiliation par courrier recommandé. Cette dernière option est à privilégier. Vous garderez une preuve de la démarche en cas de litige avec votre fournisseur d’électricité. Vous devrez alors lui communiquer votre numéro de PDL, votre numéro client, le relevé de compteur du jour du déménagement, votre nouvelle adresse pour recevoir la facture de clôture. Quel est le fournisseur d’électricité le moins cher ? Il n’existe pas un fournisseur électricité moins cher que tous les autres, sans exception, ou un opérateur élevé au rang de meilleur fournisseur d’électricité ». En effet, les offres d’électricité sur le marché sont très variées et proposent des services très différents d’u fournisseur à l’autre. Pour trouver l’offre la plus adaptée à votre budget, il convient de comparer les différentes offres et les différents fournisseurs avant de souscrire un contrat d’électricité. Si vous ne savez toujours pas quel fournisseur d’électricité choisir, n’hésitez pas à téléphoner à nos conseillers au 01 79 35 63 09. Ils sauront vous aiguiller et vous donner des informations sur les offres les plus compétitives du moment. Foire Aux Questions Comment trouver un contrat d’électricité adapté à mes besoins ? Le contrat est à choisir selon les caractéristiques de votre foyer. En passant par un comparateur en ligne, vous obtiendrez les indications importantes qui vous permettront de bien choisir le contrat d’électricité. Définir vos besoins consiste à faire, premièrement, l’inventaire de vos appareils et équipements électroménagers et de leur fréquence d’utilisation. Vous devez aussi prendre en compte l’état de votre isolation thermique ainsi que la date de construction de votre maison. Généralement, plus la construction est ancienne, plus elle est susceptible d’être énergivore. La consommation est également fortement liée à la superficie, aux nombres de pièces et au type du logement. Vous êtes tenus de prendre en considération ces critères. Comment estimer mes besoins en électricité ? Après avoir défini les caractéristiques de votre logement, vous pouvez faire une petite estimation de vos besoins en vue de contrôler vos dépenses. En gros, les chauffages et climatiseurs sont les plus consommateurs d’énergie. Leurs dépenses couvrent 55 % de la facture, si l’éclairage ne représente qu’environ 7 %. Les 38 % restant sont répartis entre les appareils de cuisson et les autres appareils électroménagers. Pour trouver le prestataire intéressant et l’offre d’électricité la moins chère, il est préférable de faire quelques petits calculs et de se méfier des réductions alléchantes proposées. Qui plus est, celui qui offre le meilleur n’est pas forcément le plus intéressant côté économie. C’est pourquoi, comparer les offres d’électricité à l’aide des comparateurs est intéressant dans la mesure où ils vous guident pas à pas sur les grandes lignes et les différents aspects à considérer. Quelle est la différence entre les offres à prix fixe et les offres à prix indexés ? Les offres à prix fixes sont souvent légèrement plus élevées que le tarif réglementé mais proposent une stabilité des prix sur 1, 2 ou 3 ans. À l’inverse, les offres indexées proposent souvent un pourcentage de réduction par rapport au tarif bleu mais sont soumises aux évolutions à la baisse mais aussi à la hausse de ce dernier. 1 Je tiens à remercier Franck Cochoy et Michel Callon pour leurs lectures attentives d’une première v ... 1Si la sociologie n’a investi que très récemment la boîte noire de la formation des prix1, l’économie n’a elle jamais cessé d’analyser les mécanismes marchands de leur détermination. C’est d’ailleurs là d’une certaine façon son objet le plus traditionnel, appréhendé dans les théories de l’économie politique classique comme le résultat de la gravitation » du prix de marché » autour du prix naturel » Smith, 2000, ou dans les modèles walrassiens de l’équilibre général comme le résultat des rencontres entre des courbes d’offre et de demande dans le cadre d’un marché globalisé et parfait. Ces modèles n’apportent cependant aucune information sur les mécanismes concrets qui permettent l’ajustement marchand et sur les processus qui conduisent à la détermination des prix. 2 La situation extrême étant celle du monopole où un seul producteur est présent pour un bien ou un s ... 2Les développements et les critiques apportés à ces approches ont conduit les économistes à rendre compte dans leurs modèles des imperfections du marché, soit pour chercher à les corriger, soit pour les reconnaître comme formes centrales de l’organisation des marchés. Dans le premier cas, ces imperfections sont généralement liées à des asymétries d’information entre acheteur et vendeur sur la qualité des biens échangés Akerlof, 1970 qu’il s’agit de lever pour révéler les coûts de production de chaque niveau de qualité autour duquel les prix tendent à se fixer Lancaster, 1966. Dans le second cas, les imperfections sont davantage liées à des situations de pouvoir de marché » caractérisées par un nombre limité de vendeurs qui ont le pouvoir d’imposer leurs prix2, en isolant leurs produits de ceux de la concurrence et en individualisant la relation qu’ils entretiennent avec leurs clients Chamberlin, 1953. Ces modèles ont en commun de sacrifier l’observation des processus concrets à l’œuvre dans la détermination des prix sur l’autel de constructions postulées en amont des modélisations. 3La nouvelle sociologie économique défend au contraire l’idée que c’est une approche concrète des marchés et non pas d’un marché à forme unique et déterminée a priori qui peut rendre compte de leur construction sociale ». La formation des prix est alors considérée comme un objet de recherche à part entière dont la sociologie doit s’emparer pour procéder à l’identification des rapports sociaux dans lesquels tout phénomène économique est encastré » Granovetter et Swedberg, 1992, et pour expliquer les faits socio-économiques mieux que ne le fait la théorie économique » Steiner, 1999. C’est pourtant sur la base des travaux économiques sur la qualité des biens que les sociologues ont développé leurs analyses. Dans leur critique des hypothèses fondant les modèles économiques, ces approches tendent à écarter le prix comme opérateur de l’échange pour laisser toute sa place à la qualité Musselin et Paradeise, 2002. 3 Sur ces marchés, la rencontre entre l’offre et la demande s’opère d’abord autour de critères tels q ... 4Quelques travaux abordent cependant de front ce problème de la fixation des prix, sur des marchés où ces derniers interviennent pourtant de façon marginale dans l’ajustement marchand. C’est le cas de l’étude menée par Lucien Karpik sur le marché des avocats Karpik, 1989 ; Karpik, 1995 et des travaux de Christine Musselin sur les marchés du travail universitaires Musselin, 1996 ; Musselin, 20033. 5L. Karpik explique la fixation des honoraires des avocats par leur insertion dans un système généralisé de prix construit sur la base des interactions sociales entre les membres de la profession ou des réseaux–producteurs ». Ces honoraires obéissent aussi à des règles informelles empreintes de moralité et de justice qui encouragent les avocats à fixer leurs tarifs dans une fourchette de prix raisonnable ». 6Sur les marchés du travail universitaires, les prix sont aussi circonscrits par des règles professionnelles, des barèmes et des usages. C. Musselin montre qu’ils sont aussi indexés sur la rareté » du candidat, évaluée sur la base de ses activités passées, de sa réputation, et sur l’anticipation de sa force de travail à venir. L’intérêt de cette analyse réside dans la rupture que l’auteur propose avec une conception dualiste des marchés selon laquelle il y aurait d’un côté des marches–jugement » où les prix résulteraient de processus et de variables sociales » relations personnelles ; règles professionnelles ; statut et réputation de l’offreur ; etc. et de l’autre des marches–prix » où les prix seraient circonscrits par un ensemble de variables économiques » rareté du produit, taille de l’entreprise, chiffre d’affaires, coûts de production, etc.. 7Cet effort de prise en compte des variables économiques dans les processus de détermination des prix est poursuivi par Yuna Chiffoleau et Catherine Laporte lorsqu’elles étudient la formation des prix sur les marchés des vins de Bourgogne Chiffoleau et Laporte, 2004 cherchant à comprendre comment les producteurs de vins font pour établir leur tarif, elles appréhendent ce processus comme le résultat d’une décision de l’offreur influencée par son encastrement dans un ensemble de relations sociales. L’étude montre aussi que la nature de cet encastrement relationnel diffère d’un offreur à l’autre selon les variables économiques » — système commercial et portefeuille d’appellations — qui caractérisent leur activité. 8Tous ces travaux montrent la diversité des formes d’organisation des marchés et la pluralité des processus à l’œuvre dans la formation des prix. Toutefois, ils laissent de côté une opération primordiale de ce processus le calcul. Si la réputation d’un vendeur, les usages locaux de sa profession ou encore la spécificité de son système commercial sont des variables qui interviennent dans la formation des prix, celles-ci ne décrivent pas les procédures concrètes par lesquelles les prix sont effectivement calculés. 9Cet article propose de poursuivre l’effort engagé par la nouvelle sociologie économique pour comprendre les processus à l’origine de la formation des prix, tout en s’intéressant plus directement aux activités de calcul toujours présentes dans ces processus. Dire ceci ne signifie nullement que la centralité du calcul dans la fixation des prix tiendrait, comme dans les hypothèses de l’économie standard, aux dispositions calculatrices des agents économiques. Il s’agit plutôt de considérer le calcul comme une activité de travail à part entière et de s’interroger sur la nature de ces activités, sur les acteurs, les compétences et les outils engagés dans celles-ci. 4 Le matériel empirique fut recueilli entre 2001 et 2004 en suivant, dans leur travail quotidien, les ... 10Dans cette perspective, la notion d’espace de calcul » — entendue comme un espace concret d’activités pouvant relever autant du calcul numérique que du jugement sur des choses ou des états du monde Callon et Muniesa, 2003 — nous a semblé pertinente. Nous entendons ici montrer que la notion de calcul, entendue comme un mouvement matériel » de détachements » déplacements d’un nombre fini d’entités dans un espace de calcul unique et de réattachements » mise en relation des entités entre elles pour en extraire un résultat qui pourra être transporté dans un nouvel espace de calcul Callon et Muniesa, 2003, pp. 194–195, appelle elle-même une exploration renouvelée de la détermination des prix. Nous avons été conduite à un tel constat à partir de l’ethnographie des pratiques de tarification exercées dans un grand groupe de distribution alimentaire français dénommé ici Agora4. Partant de l’idée que pour saisir la variabilité des prix, il fallait aussi s’intéresser aux pratiques des distributeurs susceptibles de les faire varier, nous en sommes venus à explorer toute la sophistication du calcul des prix des produits de grande consommation, dans une configuration où ces prix ne résultent pas directement du rapport offre-demande 2.. Avant d’analyser le travail de tarification des distributeurs, la première partie de cet article s’attache à décrire la participation du droit dans la définition de l’espace de calcul des prix de vente aux consommateurs. Elle montre que le choix d’une procédure de calcul est susceptible de redéfinir les rapports de force entre les professionnels du marché 1.. 1. Définir l’espace juridique de calcul des prix l’enjeu de la transparence 5 La loi Raffarin », adoptée en 1996 et visant la rénovation de la loi Royer » votée en 1973, ava ... 11Si l’État français a longtemps été favorable au développement du secteur de la grande distribution dans lequel les élus voyaient un outil efficace de lutte contre l’inflation, on ne compte plus les tentatives des pouvoirs publics pour réguler la montée en puissance du secteur. En France, dans un contexte où les petites et moyennes entreprises voient leur rapport de force se dégrader avec l’ensemble de leurs partenaires depuis le début des années 1970, les mesures des pouvoirs publics ont d’abord consisté à limiter le développement du parc commercial de la grande distribution5. La mise en œuvre de ces lois a rendu plus rare, et donc plus difficile d’accès, la place des produits dans les linéaires. Paradoxalement, les mesures qui visaient à redonner une marge de manœuvre aux PME ont au contraire accru le pouvoir de négociation des distributeurs sur leurs fournisseurs Moati, 2001. C’est pour rééquilibrer les relations commerciales que fut votée le 1er juillet 1996 la loi nº 96‑588, dite loi Galland » afin de redonner aux industriels la maîtrise de leurs prix de vente qui faisaient l’objet de baisses massives dans les grandes et moyennes surfaces GMS. 12En cherchant à améliorer la transparence et la loyauté des transactions commerciales, la loi Galland » réformait l’ordonnance adoptée en 1986 relative à la liberté des prix dite Balladur ». L’analyse de sa mise en œuvre est donc primordiale pour comprendre comment ce dispositif juridique a renouvelé la régulation des négociations commerciales, et plus particulièrement la façon de calculer les marges et les prix de vente au consommateur PVC. Nous entendons montrer ici de quelle façon le droit participe à la sophistication du calcul des prix et les enjeux que sa mise en œuvre soulève pour les acteurs concernés par ces mesures. Plus précisément, nous montrerons que le choix politique d’une procédure de calcul donne lieu à de nouveaux rapports de force entre les contractants La redéfinition du calcul du seuil de revente à perte par la loi Galland » 13Les contrats de distribution comprennent d’une part les conditions générales de vente du fournisseur délais de paiement et modalités de calcul des pénalités en cas de retard de paiement, réductions de prix et d’autre part le prix d’achat unitaire des marchandises. C’est sur la définition de ces deux espaces de calcul que la loi Galland » est intervenue en renforçant l’interdiction de revente à perte prohibée depuis 1963 et reproduite dans l’article de l’ordonnance de 1986. Cet article désigne l’obligation pour le distributeur de reporter sur ses prix de vente aux consommateurs PVC uniquement les tarifs qui transparaissent sur les factures des industriels. En dessous de ce prix, le produit est revendu à perte. Plus précisément, le calcul du seuil de revente à perte, ou prix de facture net des marchandises » est fondé sur trois éléments le prix public du fournisseur ; les réductions de prix et les taxes. L’analyse de cet espace de calcul est primordiale pour saisir la participation du droit au travail de tarification des distributeurs. 14Le premier élément attaché à l’espace de calcul du seuil de revente à perte réfère au tarif public du fournisseur » les fournisseurs énoncent un tarif public correspondant au prix d’achat brut hors taxe du produit, conformément au principe de transparence qui préside aux relations entre fournisseurs et acheteurs À partir du moment où il y a une certaine transparence, où rien n’est biaisé, le tarif doit être le même pour nos enseignes que pour nos concurrents. »Christelle, négociatrice. 15Si cette transparence assure aux acheteurs qu’ils ne font pas l’objet d’un traitement discriminatoire injustifié, elle leur interdit aussi toute pratique de négociation sur les tarifs des fournisseurs La première chose c’est que l’industriel est maître de ses tarifs. On n’a pas à intervenir dans le tarif que donne l’industriel. Quand il monte ses tarifs ou au contraire qu’il fait une baisse, nous on peut être d’accord ou pas d’accord, d’ailleurs on discute, mais c’est lui qui réellement est le maître du tarif. »Jean-Marc, négociateur. 16Le second élément pris en compte dans le calcul du seuil de revente à perte réfère aux réductions de prix ». Tandis que l’article de l’ordonnance de 1986 définissait celles-ci par tous les rabais, remises ou ristournes dont le principe est acquis et le montant chiffrable lors de la vente ou de la prestation de services, quelle que soit leur date de règlement », la loi Galland » circonscrit la définition de ces remises à toute réduction de prix acquise à la date de la vente ou de la prestation de services, à l’exclusion des escomptes non prévus sur la facture ». 17Cette redéfinition des réductions de prix » impacte directement le calcul du prix d’achat net des marchandises en opérant une distinction entre d’un côté les remises acquises à la date de la vente ou de la prestation de service devant apparaître sur la facture pour sa prise en compte dans le calcul du seuil de revente à perte, et de l’autre celles qui sont accordées après cette date et exclues du calcul, la loi faisait désormais correspondre le prix d’achat net hors taxe aux remises inconditionnelles » acquises à la date de vente soustraites au prix public du fournisseur ». 18Or, pour que le service rendu par le distributeur au fournisseur puisse apparaître sur facture à la date de la vente, encore fallait-il qu’il soit clairement défini, chiffrable et donc mesurable à cette date. C’est pourquoi les nombreux rabais pouvant être consentis au distributeur, mais présentant un caractère conditionnel tels que la facturation au fournisseur de droits d’entrée » sur les linéaires ou sur les catalogues promotionnels ; le paiement d’une mise en tête de gondole ; la participation à la rénovation d’un magasin ; la contribution à certaines animations commerciales ; etc., ne pouvaient être pris en compte dans la détermination du seuil de revente à perte. Tous ces services sur mesure » excluaient la notion de calculabilité des prix et en dernier ressort de publicité des prix le service valant l’idée que les deux partenaires s’en faisaient. De fait, ces remises conditionnelles venaient s’ajouter aux marges différées des revendeurs. Seules les remises accordées sans condition » sur les quantités commandées, le plus souvent calculées en fonction de l’étendue du réseau du distributeur concerné Allain et Chambolle, 2003, p. 87, pouvaient alors rentrer dans l’espace de calcul du seuil de revente à perte. 19Enfin, différentes taxes dont la TVA viennent clôturer le calcul du seuil de revente à perte que l’on peut résumer par la formule Seuil de revente à perte = tarif public du fournisseur – remises inconditionnelles + taxes = prix de vente au consommateur minimum. Comment la loi Galland » redéfinit-elle les rapports de force entre distributeurs et fournisseurs ? 20Tandis que la sociologie économique, dans sa critique de l’économie formelle, s’évertue à montrer que le calcul n’intervient qu’à la marge des comportements économiques réels » Callon et Latour, 1997, nous voudrions souligner la centralité des procédures de calcul dans les controverses sur la régulation juridique des relations commerciales les choix politiques d’inscrire certains éléments plutôt que d’autres dans l’espace de calcul du seuil de revente à perte et de lier ces éléments entre eux selon certaines modalités participent à la constitution de rapports de force inédits entre les acteurs économiques concernés. 21Du côté des fournisseurs, la loi Galland » a provoqué l’harmonisation de leurs conditions tarifaires et le renforcement du principe de transparence les conditions générales de vente étant publiques, tout avantage consenti à un distributeur pouvant être exigé et obtenu par tous les autres. La prohibition de la revente à perte fut très bien accueillie par les industriels, rien n’étant plus préjudiciable pour eux que de voir leurs marques bradées ou utilisées comme prix d’appel par les détaillants. Toutefois, la négociation commerciale n’étant à ce stade pas encore achevée, la définition du seuil de revente à perte ne garantit pas la rentabilité finale de la transaction du fournisseur. En effet, si les réductions de prix attachées aux conditions générales de vente conclues à la date de la vente des produits ou du service transparaissent sur la facture et viennent donc impacter directement le prix de vente au consommateur, elles ne préjugent en rien des négociations sur les coopérations commerciales » remises conditionnelles correspondant aux marges arrières ». 22Du côté des distributeurs, si la loi maintient le principe déjà ancien de leur liberté de fixer les prix de vente aux consommateurs, elle a aussi pour effet de limiter la concurrence par les prix entre distributeurs en interdisant de répercuter les marges arrières » sur le calcul du prix de vente. Comme sur les marchés oligopolistiques où les prix sont administrés par les entreprises, les acteurs du marché assistaient ici à une certaine rigidité des prix ». Mais celle-ci était moins liée à l’éventualité qu’un des concurrents se lance dans une guerre des prix pouvant conduire à la perte de tous, qu’à la loi Galland » qui provoquait une harmonisation des prix. C’est donc sur le marché très opaque des services que pouvait désormais s’exercer la différenciation, voire la discrimination, entre les enseignes concurrentes depuis l’ordonnance de 1986, les budgets de coopérations commerciales » ou marges arrières » n’ont cessé d’augmenter, sans que la loi Galland » ne vienne réellement les affecter. 23En limitant la concurrence entre enseignes par les prix, la loi a engendré un effet ambigu sur les rapports de force entre distributeurs et fabricants. Elle a donné un moyen détourné aux fabricants d’intervenir dans la détermination des prix de vente au consommateur en facturant aux distributeurs le prix minimum auquel ils souhaitaient que leurs produits soient revendus. Quant aux distributeurs, ils ont cherché à contourner cette mesure en déplaçant le champ de la négociation vers les coulisses du marché, via les marges arrières ». 6 La hausse des prix a essentiellement touché les produits de marques nationales, auparavant vendus c ... 24Plus encore, la loi Galland » a eu un effet inflationniste à court terme pendant les deux premiers mois qui ont suivi la date de son application, les prix des produits de consommation courante ont augmenté de plus de 4 % dans les grandes et moyennes surfaces. L’entrée en vigueur de la loi Galland » n’a donc pas eu les effets escomptés ; elle a au contraire créé de nouveaux rapports de force entre distributeurs et fournisseurs6. 7 La loi nº 2001‑420 sur les nouvelles régulations économiques » visait à moraliser les disposition ... 25Depuis quatre ans, et au nom du pouvoir d’achat des consommateurs, la loi Galland » est en cours de révision7. Au cours de notre enquête, le travail de tarification des distributeurs était encadré par les dispositions de la loi Galland ». Comment les professionnels impliqués dans la tarification des produits distribués dans les enseignes du groupe Agora négociateurs, responsables de la tarification nationaux et régionaux, responsables de rayon… calculent-ils les prix de vente aux consommateurs PVC, dans la limite des mesures juridiques énoncées ci-dessus ? 2. La détermination des prix de vente aux consommateurs PVC le travail de tarification 8 Certaines de ces configurations marchés au cadran, enchères aveugles vont quasiment jusqu’à repro ... 26Contrairement aux marchés boursiers, aux enchères ou encore aux marchés de matières premières sur lesquels la formation des prix résulte directement de multiples configurations de rencontre entre les offres et les demandes8, les prix des produits commercialisés par la grande distribution sont déjà en partie administrés par les fabricants, notamment par le biais du seuil de revente à perte. Une fois que les négociateurs sont parvenus à obtenir un certain nombre de remises inconditionnelles, le seuil de revente à perte constitue la base sur laquelle les professionnels établissent le PVC. Selon les professionnels du secteur, le prix est un élément important de la qualification des produits de grande consommation pour les clients. Aussi ces derniers ne recherchent pas un prix en soi, mais quelle qu’en soit la valeur absolue, un prix de marché » qui soit concurrentiel sur le marché de la grande distribution et jugé acceptable par les consommateurs. On peut toutefois se demander qu’est-ce que les professionnels de la tarification entendent par prix de marché », dans une configuration où les prix ne résultent pas directement des rencontres entre les offres et les demandes. Comment sont calculés ces prix et quels sont les outils et les compétences mobilisés dans ce travail ? À la recherche du prix de marché » 9 Même si, nous le verrons plus bas, la fonction de la demande » n’est pas ignorée par ces faiseu ... 27La découverte des prix » a finalement peu de choses à voir avec le résultat de l’agrégation des offres et des demandes quand on s’intéresse aux pratiques des professionnels de la tarification9. Le prix de marché » recherché a plutôt trait au prix de l’enseigne », qui correspond à un niveau de prix à la fois acceptable pour le consommateur et capable d’assurer la rentabilité des enseignes du groupe Agora. Il constitue la première variable prise en compte dans le calcul du PVC. L’analyse de ses modalités de calcul montrera ici toute l’importance du travail produit par des acteurs extérieurs au marché les sociétés panélistes sur lequel les professionnels de la tarification s’appuient continuellement pour établir leurs prix Elle révèle aussi les contextes d’action propre à chaque enseigne qui génèrent des contraintes à la fois matérielles et concurrentielles particulières pour le calcul des PVC La détermination du prix de l’enseigne » 28Le groupe Agora gère plusieurs enseignes hypermarché, supermarchés et supérettes de proximité dont chacune possède son propre service de tarification. Ces services sont placés sous la hiérarchie fonctionnelle des directions d’enseigne chargées de concevoir et de faire évoluer les concepts de magasins, de telle sorte que chaque enseigne parvienne à se différencier de ses concurrentes Chez nous en proximité, il y a trois directeurs d’enseigne ; et leur mission à eux, c’est de définir la stratégie de leur enseigne. […] Et c’est eux qui donnent l’impulsion. C’est-à-dire qu’ils nous donnent à nous une sorte de cahier des charges, plus ou moins formalisé, en nous disant bon ben voilà, le magasin il doit faire 80 m2 » ; CityShop ils nous disaient jusqu’à il y a quelques années il doit faire 450 m2 ». Et puis ils se sont aperçus que sur cette surface-là, on commençait à être juste pour avoir une offre qui corresponde aux attentes des consommateurs, et pour sortir la rentabilité des magasins. »Valérie, directrice marketing offre proximité. 29La rentabilité des magasins est donc étroitement liée à leur surface de vente. La différence entre les prix fixés dans les petites surfaces et les hypermarchés tient fortement à la possibilité pour les très grandes surfaces de réaliser des économies d’échelle au niveau des achats et des frais de distribution. Au niveau des achats d’abord, les besoins en volume de marchandises ne sont pas identiques dans les hypermarchés, les supermarchés, et les supérettes. Or plus les quantités commandées sont importantes, plus les prix d’achat aux fournisseurs sont négociables. 30Au niveau des frais de distribution ensuite, ceux des hypermarchés sont moins importants que ceux des plus petites surfaces. La rotation des stocks, plus volumineuse et plus rapide dans les hypermarchés, génère des chiffres d’affaires plus importants. En outre, certains frais sont spécifiques aux petites surfaces, comme nous l’explique la directrice marketing offre des enseignes de proximité Agora La direction de ProxiPlus a récemment lancé un nouveau concept pour ces supérettes de moins de 180 m2. Ils ont pris la cave à vin qui existait dans le concept CityShop 2000, avec le même mobilier, l’espace beauté aussi. Pour le frais, les franchisés ont dû acheter des meubles plus bas, de façon à ce que les clients voient le fond du magasin ; ça donne l’impression d’espace dans ces petits magasins. Tout ça a engendré une grosse hausse du chiffre d’affaires, mais l’investissement a été très lourd en mobilier, beaucoup plus que chez CityShop. Et puis par rapport aux supermarchés Outsiders, dont la politique se dirige de plus en plus vers le tout libre service, en proximité on essaye de maintenir les rayons traditionnels. Or un boucher c’est très cher. Tout ça fait que les prix dans les ProxiPlus et les PleinTemps sont 6 % plus cher que la moyenne nationale. Mais ça répond à une attente de praticité le commerce au coin de la rue, une grosse palette de services distributeur automatique, photocopies, photomatons,…. »Valérie, directrice marketing offre proximité. 31Ainsi, la détermination des prix de vente au consommateur est fondée en partie sur les coûts d’investissement des enseignes, dépendant à la fois de la taille des magasins et du volume des produits commandés. Mais cet encastrement » du calcul des PVC dans les logiques économiques » Chiffoleau et Laporte, 2004 des distributeurs ne nous dit encore rien sur la façon dont est calculé le niveau de prix des enseignes. 32Celui-ci est élaboré sur la base des données relevées par la société panéliste Nielsen qui effectue des relevés de prix sur 2500 points de vente, toutes enseignes françaises confondues. Pour chacun des produits ou familles de produits selon la commande adressée, la société panéliste établit un prix moyen appelé prix de base nationale ». Ce prix moyen est ensuite ramené à l’indice 100 qui constitue la base à partir de laquelle les directions d’enseignes définissent leur indice de cherté », c’est-à-dire le niveau de prix des produits qu’elles souhaitent atteindre pour être rentable, sans pour autant être trop élevé par rapport à la concurrence, comme nous l’explique ce responsable du service régional de la tarification Ces gens-là, ce sont eux qui relèvent les prix pour constituer ce qu’on appelle l’Opus. L’Opus, c’est donc un listing avec par exemple Leclerc, tel produit tel prix ; Carrefour, tel produit tel prix, et ce pour les mêmes produits. Donc on peut comparer toutes les enseignes. Et donc il y a ce qu’on appelle la base 100, qui est le prix moyen du marché, et puis après, par exemple un magasin comme Monoprix en épicerie est à 103. Le petit Casino est à 106. Carrefour est à 97 […]. Tout le travail pour nous, c’est d’atteindre ces objectifs pour être dans le marché. » 33L’Opus vient en quelque sorte rassembler les prix dispersés dans l’espace concurrentiel à un instant t sur un même support graphique à partir duquel les enseignes établissent leur politique de prix. L’exercice révèle deux objectifs être en phase avec la concurrence tout en assurant la rentabilité de l’entreprise. Les processus de détermination du niveau de prix des enseignes sont insaisissables par une approche walrassienne selon celle-ci, les prix sont déterminés en référence à un marché globalisé qui regroupe des produits comparables. Aussi se comprennent-ils davantage par les hypothèses du modèle de la concurrence monopolistique Chamberlin, 1953 qui explique quant à lui la détermination des prix par la contrainte qu’exerce sur l’entreprise la substituabilité des produits. Toutefois ces hypothèses visant à modéliser les marchés ne s’imposent pas aussi facilement à l’analyse des pratiques de tarification le niveau de prix des enseignes résulte moins des processus d’individualisation des produits que de la construction d’un attachement singulier entre l’acheteur et l’enseigne. Pour le dire autrement, les distributeurs redoutent moins la substituabilité entre des produits que celle qui pourrait s’exercer entre les enseignes. 34La politique tarifaire des enseignes constitue donc le cadre dans lequel les professionnels de la tarification déterminent les prix de vente aux consommateurs. Elle constitue un nouvel espace de calcul » après les contrats de distribution analysés plus haut. Cet espace offre aux professionnels de la tarification une nouvelle marge de manœuvre discrétionnaire » Maggi, 1996 ils détermineront librement les prix de vente aux consommateurs dans le cadre de la politique tarifaire définie en amont par l’enseigne. Mais pour comprendre comment sont calculés ces prix, encore faut-il savoir qui calcule quoi, dans quel contexte d’action, et avec quels outils. Des processus de détermination des PVC différenciés selon les contraintes des enseignes 35Dans le groupe étudié, la prise en charge de cette opération est attribuée soit aux responsables de la tarification nationaux lorsqu’il s’agit de calculer les PVC des produits vendus en hypermarché, soit aux responsables régionaux pour les supermarchés et les supérettes du groupe. La raison de la centralisation ou de la décentralisation du travail de tarification tient au nombre de points de vente gérés par les enseignes, comme nous l’explique le responsable tarification des hypermarchés L’avantage chez nous c’est qu’on ne gère que 250 points de vente. On est assez outillé pour faire une analyse des prix point de vente par point de vente en analysant la concurrence de chaque magasin. Ce qui n’est pas le cas par exemple de la proximité qui gère près de 700 CityShop ; 800 ProxiPlus et 200 et quelques PleinTemps. Eux ils sont obligés de travailler leurs tarifs sur la région entière. » 36Les professionnels de la tarification des hypermarchés sont outillés » là encore par l’Opus de la société Nielsen qui effectue sur leur commande des relevés de prix. L’analyse de ces relevés montre qu’ils sont établis au cours d’une même période par exemple la semaine 36 » et concernent des produits appartenant à une même famille par exemple l’épicerie salée ». Les prix sont traduits sous la forme d’indices qui réfèrent à la moyenne des prix du rayon pour chaque magasin. L’Opus fait ainsi transparaître la concurrence qui s’exerce entre cinq magasins implantés sur un même site géographique. Il ne s’agit plus ici pour les services tarification » de déterminer un niveau de prix national, mais plutôt de prêter attention aux marchés locaux. C’est sur la base de ce relevé que les professionnels de la tarification déterminent les prix de vente, en suivant deux objectifs d’une part ils veillent à ce que le niveau de prix de leurs points de vente reste concurrentiel sur la zone géographique concernée ; d’autre part ils s’assurent que les prix ainsi positionnés génèreront suffisamment de marge pour garantir une rentabilité à l’enseigne. 10 La mesure de la demande régionale est fondée sur un syllogisme implacable les consommateurs achèt ... 37Ce processus de tarification centralisé est impossible à réaliser par les enseignes gérant des supermarchés ou des supérettes, en raison du grand nombre d’études qu’elles auraient à commander et à analyser. Pour ces dernières, la tarification est laissée entre les mains des six équipes de tarification régionale en fonction de la demande locale ». Celle-ci est moins sondée directement qu’à distance, par le biais des sorties d’entrepôts régionaux un produit qui sort » bien dans une région peut voir son prix augmenter afin de générer de la marge ; à l’inverse, s’il se vend moins bien dans une autre région, les responsables régionaux peuvent décider de baisser son prix afin de générer du chiffre d’affaires, quitte à perdre de la marge. Les prix ainsi fixés en région, contrairement à la tarification des produits vendus en hypermarché, restent des moyennes qui ne reflètent en rien la concurrence qui peut s’exercer sur un site géographique plus circonscrit. Compte tenu de la contrainte du grand nombre de magasins, l’objectif n’est pas de répondre à toutes les configurations locales, mais plutôt d’obtenir un positionnement prix qui fasse sens pour la demande régionale10, tout en assurant une rentabilité à l’enseigne. Ainsi, les processus de détermination des PVC diffèrent selon le nombre de magasins que les enseignes ont à gérer. Mais la différence ne tient pas qu’à cette caractéristique. 38Les supermarchés et les supérettes du groupe sont pour la plupart des entreprises franchisées. Les personnes qui les gèrent ne sont pas salariées du groupe mais sont patrons de leur propre affaire. Dans ce cadre, le travail des responsables des tarifs ne consiste pas seulement à assurer la rentabilité du groupe ; ils doivent aussi déterminer les PVC de façon à assurer une marge avant » à ces gérants d’entreprise Alors évidemment si on avait que le résultat Opus à faire sortir ce serait un peu facile, mais derrière on a un objectif principal qui est de faire vivre nos franchisés. […] Ça c’est une contrainte par rapport aux hypers Agora ou d’autres groupes qui sont eux complètement intégrés. Eux à la limite ils n’ont que des gens qui attendent leur salaire à la fin du mois ! »David, responsable du service tarification. 39Résumons-nous la détermination des prix de vente aux consommateurs est un processus séquentiel qui débute par la définition de la politique tarifaire des enseignes. Ensuite, les professionnels de la tarification entrent en scène pour déterminer le PVC de chaque produit référencé par les négociateurs et les marketers des enseignes. Ce travail est fortement cadré par le prix d’achat obtenu auprès des fournisseurs et par la politique tarifaire. Les prix ainsi fixés en phase avec la demande régionale et la concurrence locale sont ensuite transmis sous forme de listing électronique aux différents points de vente. La subtilité des stratégies d’enseigne et l’étroitesse du champ de manœuvre des services de tarification peuvent renvoyer l’image d’une tarification contrainte à l’extrême. Cette image est renforcée dans le cas des responsables des magasins intégrés du groupe qui ne portent que peu d’intérêt aux prix ainsi déterminés eux à la limite ils n’ont que des gens qui attendent leur salaire à la fin du mois ». Il ne faut pourtant pas négliger l’importance que les franchisés du groupe peuvent leur porter les tarifs fixés par les centrales régionales viennent affecter directement la rentabilité de leurs points de vente. De la rentabilité de l’enseigne à celle des points de vente 40Dans cette section, nous nous demanderons comment les tarifs préconisés par les services tarification des enseignes sont réellement traduits au sein des points de vente sont-ils appliqués tels quels par les personnes qui gèrent les produits au quotidien au sein des points de vente ? Sont-ils au contraire redéfinis pour générer des marges plus confortables ? Par ailleurs, les PVC établis par les services tarification nationaux ou régionaux ne portent que sur les produits référencés par la centrale. Qu’en est-il des produits achetés directement auprès des fournisseurs par les responsables de rayon ? Le processus de détermination des prix de vente sur ces produits est-il semblable à celui mis en place par les services tarification des enseignes ? La tarification des produits commandés directement à la centrale 41Les prix déterminés par les services tarification régionaux sont transmis par voie informatique aux magasins. Les informations concernant chaque produit prix d’achat, format, référence du fournisseur, code interne, code barre, etc. sont d’abord renseignées à la centrale nationale dans une base de données. Elles sont ensuite transmises aux centrales régionales qui affectent les PVC et les promotions éventuelles en vérifiant que les prix ainsi attribués respectent bien les seuils de revente à perte. Ces données alimentent enfin une dernière base de données qui renseigne les responsables de magasin ou les chefs de rayon selon l’organisation interne des listing de prix » établis. Sur ces derniers sont inscrits la référence exacte du produit, la quantité de cartons par palette, le nombre minimum de commande possible, le prix d’achat unitaire du produit et le PVC préconisé. 11 De 8,8 % à 25,4 % sur le listing des prix de mai 2005 transféré à un magasin de proximité de la rég ... 12 Leur présence dans les linéaires est indispensable pour que le choix offert par l’enseigne soit per ... 42L’indication du prix de vente et du prix d’achat rend transparente la marge que les responsables de la tarification octroient aux franchisés. Cette marge diffère d’un produit à l’autre11 et tient tout autant à l’élasticité de la demande » qu’à l’élasticité du linéaire ». En effet, la constitution stratégique d’un assortiment est aussi un moyen pour les distributeurs de maximiser les ventes et les marges brutes, en jouant sur l’élasticité du linéaire ». En quoi consiste cette élasticité ? Les produits de grande marque » constituent tout autant des repères d’assortiment12 que des repères de prix pour les clients Fady et Seret, 2000 ; Moati, 2001. Comme ces produits sont détenus par la plupart des enseignes de distribution, la marge prélevée sur ces produits est d’autant plus faible que le taux de détention du produit par la concurrence est élevé. À l’inverse, les produits à marque de distributeur ne sont détenus que par les magasins dont ils portent parfois le nom ; les professionnels des tarifs peuvent alors leur appliquer une marge plus élevée, surtout lorsqu’ils cherchent à véhiculer une image de qualité par le biais de ces produits Codron et al., 2005. Ils mettent alors en pratique les préceptes de l’économie du signal Spence, 1973 en évitant de brader » ces produits. 43Ce jeu autour de l’élasticité du linéaire » articles vendus quasiment à prix coûtant et articles compensateurs de marge est décrit par les responsables nationaux et régionaux comme un métier à part entière difficilement maîtrisable par le personnel des points de vente Quand je vais faire de la formation en magasins, aujourd’hui ce que j’aime bien faire, c’est de prendre trois ou quatre produits. Je leur dis Voilà, vous achetez le produit 2 €, vous avez un prix de marché à 2,5 €, vous devez fixer un prix de vente et en sortir une marge ; qu’est-ce que vous feriez comme tarification ? » Alors ils font leurs calculs, et bien souvent, ça va être que sur quatre produits. Et puis je vais leur dire mais vous savez, vous pouvez sortir le double de marge » […] l’avantage, c’est de montrer aux franchisés qu’aujourd’hui, ce travail il est fait en amont, et que ce n’est pas forcément une bonne chose de le refaire en aval. »David, responsable service tarification. 44Mais qu’en pensent les franchisés ? L’ensemble des acteurs de la tarification interrogés en magasin s’accordent pour appliquer tels quels les tarifs élaborés en amont, et les premières raisons invoquées tiennent à la confiance accordée aux services tarifications régionaux qui ont toujours joué le jeu sur le retour des marges avant » Alex, directeur de supermarché. Le personnel n’hésite pas à déléguer la détermination des prix de leurs produits. Toutefois cette délégation ne repose pas seulement sur la confiance entretenue envers les professionnels de l’entreprise Moi ces marges qui nous sont données, je suis obligée de les suivre. Parce qu’après si je change les prix, s’il y a des augmentations de tarif ou des diminutions, l’ordinateur, lui, ne suivra pas. Parce que si tu veux changer ton prix de vente, tu es obligée de changer le Tarep [tarif préconisé]. Imagine que tu veuilles baisser ce prix, et qu’entre-temps le fournisseur monte ses prix, toi tu n’es pas au courant parce que tu as bloqué ton tarif, tu ne t’amuses pas à suivre toutes les modifications de prix, et tu peux te retrouver à le vendre à perte. »Laurence, responsable rayon droguerie. 45Si le personnel ne modifie pas la tarification faite en amont, il est toutefois parfois amené à l’interroger J’ai des hausses de prix qui tombent tous les mois. Des fois on ne comprend vraiment pas. Ce matin j’ai rappelé [le responsable tarif régional], je ne sais pas ce qu’ils font avec les prix… Il m’a répondu Nous on se cale à l’indice de l’enseigne ; vous y êtes bien. » Alors d’accord, mais cet indice, ce n’est pas l’indice de la cherté de la vie ; c’est par rapport aux autres supermarchés. Donc la base 100, elle est peut-être tout simplement plus haute qu’avant. »Christine, responsable rayon textile. 46L’Opus est ici mobilisé par les responsables de la tarification comme un dispositif de conviction auprès des franchisés pour leur démontrer que la hausse des tarifs est bien répercutée dans toutes les surfaces de ventes. Il donne l’impression que le travail de tarification en magasin est fortement cadré en amont. Il ne faut pourtant pas négliger l’autonomie exercée par les chefs de rayon quand ils achètent leur marchandise directement auprès des fournisseurs. Tarification des produits achetés directement auprès des fournisseurs 47Deux arguments sont évoqués pour justifier les achats directs » plutôt que les commandes de produits auprès de la centrale l’amélioration de l’assortiment existant et la possibilité de dégager des marges plus importantes sur ces produits Si on veut rester concurrentiel, on est obligé d’en passer par des achats directs. Un exemple tout simple les sirops. Ici on est dans l’Aveyron. Chez Agora, même en France, pour les sirops le leader c’est Teissère, mais en Aveyron le leader c’est Marius Bonald. Parce que c’est un monsieur qui est ancré depuis longtemps sur Rodez. Et les Aveyronnais consomment d’abord leurs produits. Teissère n’est que second. On est obligé de l’avoir ! […] Et c’est tant mieux parce qu’on ne marge quasiment rien sur les sirops Teissère » Alex, directeur de supermarché. 48Les deux raisons sont donc en réalité intimement liées puisqu’un assortiment plus étoffé permet de mieux se positionner face à la concurrence locale et laisse plus de marge de manœuvre pour jouer sur l’élasticité du linéaire. Les prix sont utilisés comme des moyens de générer de la rentabilité. Les objectifs de rentabilité sont fixés chaque année par le responsable du magasin sur la base des chiffres d’affaires et des taux de marge réalisés les années précédentes. Ces objectifs sont répartis sur la totalité des rayons du point de vente. Ainsi, chaque rayon est considéré comme un centre de profit dont le chef de rayon est responsable il achète ses marchandises via la centrale et auprès des fournisseurs locaux ; il fixe les prix des marchandises dont il a la charge et doit par ce biais atteindre les objectifs de rentabilité fixés par le responsable du magasin. 49La démarche semble à première vue très simple les responsables de rayon ne font que fixer un coefficient de marge sur chaque référence achetée. Celui-ci correspond au rapport entre les prix de vente et les prix d’achat unitaires. La détermination des prix de vente par les responsables de rayon relèverait alors d’une logique purement organisationnelle » le coefficient de marge est un rapport fixe, donc une façon organisationnelle » et non marchande » d’envisager le prix. Pourtant, derrière la simplicité apparente du calcul des prix de vente aux consommateurs, la détermination de ce coefficient de marge reste mystérieuse Donc en général sur les vins, je prends mon prix d’achat unitaire, et je le multiplie par mon coeff. de 1,6. Ça me donne mon PVC, et la différence c’est la marge. »Valérie, responsable du rayon liquide. 50En réalité, plusieurs variables sont prises en compte pour fixer ce coefficient. La première d’entre elles est liée au taux de détention du produit sur la zone de concurrence plus un produit est présent chez la concurrence, plus il est difficile pour les vendeurs d’en augmenter le prix sans risquer que le consommateur aille s’approvisionner chez le concurrent. À l’inverse, un produit vendu exclusivement dans un point de vente peut bénéficier d’un coefficient de marge plus élevé. 51Un second critère de décision dans la fixation du coefficient de marge repose sur les conditions d’achat obtenues auprès du fournisseur. Il arrive parfois que celui-ci accorde une remise ou des gratuités » au revendeur notamment lorsque les quantités commandées sont importantes. Avec une telle remise, le chef de rayon peut préférer conserver le prix de vente habituellement pratiqué et augmenter ainsi sa marge. De la même façon, un lot de bouteilles gratuites pourra être revendu au prix de vente habituel. Mais il n’est pas toujours intéressant pour la rentabilité du rayon de tout miser sur la marge Parfois il faut faire attention. Faire de la marge c’est bien mais les prix peuvent paraître trop élevés pour les clients. L’idée ce n’est pas d’avoir de la marchandise qui ne part pas. Parce que c’est bien beau de faire de la marge, mais après tu vas finir par faire de la marge sur 100 € au lieu d’en faire sur 100 000 € ! Ça ne sert à rien. »Alex, directeur de supermarché. 52La détermination du taux de marge ne relève pas d’un simple rapport organisationnel. Tout coefficient de marge est susceptible d’être réajusté sur la base du suivi très pragmatique des ventes réalisées sur chaque produit. 53L’autonomie des chefs de rayon dans la tarification des produits achetés directement auprès des fournisseurs n’est pas sans générer de crainte auprès des responsables des services tarification régionaux et nationaux lorsque les franchisés commandent un nombre important de produits à l’extérieur du réseau affilié à la centrale d’achat, c’est le groupe entier qui perd en rentabilité. C’est pourquoi les enseignes déploient des efforts particuliers pour inciter les chefs de rayon à privilégier les bases de référencement du groupe Jusqu’à il y a un an, Agora nous faisait un chèque en fin d’année en fonction du volume de marchandises commandées d’abord, puis en fonction de notre fidélité. Mais la remise sur la fidélité c’était juste la partie bonus. C’est-à-dire que si tu commandais beaucoup, et qu’en plus tu commandais 90 % de ta marchandise chez eux, le magasin encaissait un chèque en conséquence. Maintenant ils ont changé la règle du jeu ! Les deux conditions comptent autant l’une que l’autre. Ils aimeraient surtout qu’on commande à la centrale. Mais nous ce n’est pas notre intérêt avec leur assortiment on ne fait pas assez de chiffre, on pourrait même perdre de la clientèle si on se contentait de leurs produits. »Alex, directeur de supermarché. 54Pour autant rien n’oblige les magasins franchisés à commander tous leurs produits auprès de la centrale. D’autant que les fournisseurs qui ne parviennent pas à être référencés sur la base de référencement nationale s’évertuent eux aussi à fidéliser leurs clients Certains fournisseurs peuvent te coller des frais d’achat s’ils estiment que tu ne commandes pas assez de volume chez eux. C’est ce qu’on appelle le franco » par exemple si tu as le franco fixé à 400 €, si tu commandes pour 399 € de marchandises ils vont te faire payer les frais de transport. Si tu commandes pour 400, t’as le franco donc tu ne payes rien. » Valérie, responsable du rayon liquide. 13 Ces primes ne sont toutefois pas automatiques. Au cours de nos observations, les deux dispositifs d ... 55Ces cas illustrent les intérêts divergents engagés dans la situation le groupe Agora souhaiterait que les produits référencés par sa centrale d’achat soient présents en magasin tandis que les franchisés ont intérêt à multiplier les achats directs. De leur côté, les fournisseurs, qu’ils approvisionnent directement les magasins ou la centrale d’achat du groupe, ont plutôt intérêt à vendre les plus gros volumes de marchandises, ce qui n’est pas toujours l’intérêt des magasins de petite ou moyenne surface. La convergence d’intérêts peut se construire localement quand elle répond aux exigences fortes que les partenaires peuvent associer à leur ajustement réciproque par le biais de dispositifs d’intéressement les chèques de fidélité délivrés par la centrale à la fin de l’année à ses franchisés ; le franco » octroyé par les fournisseurs aux gérants des magasins qui commandent suffisamment de marchandises ; ou encore des primes d’intéressement sur salaire pour les chefs de rayon sur le chiffre d’affaires et les marges13. 3. Conclusions 56Comment les professionnels de la grande distribution s’y prennent-ils pour fixer les prix de vente aux consommateurs ? Cet article propose de contribuer à l’appel lancé par les auteurs du dossier-débat La qualité » Musselin, et al., 2002 pour étudier les processus de fixation des prix quand ces derniers ne résultent que partiellement de la rencontre entre l’offre et la demande. L’hypothèse que nous avons formulée en introduction est que la notion d’ espace de calcul » est fructueuse pour décrire de manière plus complète les processus de détermination des prix. Le calcul n’est ni une disposition naturelle des agents économiques, ni un comportement qui n’intervient qu’à la marge des comportements marchands il s’opère dans des espaces concrets d’activités qui relèvent autant du calcul numérique que du jugement. 57L’observation des pratiques de tarification dans un groupe de distribution montre toute l’expertise nécessaire à la constitution des prix, à la mobilisation d’outils et de procédures de calcul. Pour rendre compte de la formation des prix, il est nécessaire d’expliquer comment sont définis et mobilisés ces outils de calcul. Le cas de la mise en œuvre de la loi Galland » montre précisément qu’en définissant les éléments qui peuvent entrer dans l’espace de calcul du seuil de revente à perte — mais aussi en désignant ceux qui doivent en être exclus les remises conditionnelles, le droit définit un espace et une procédure de calcul qui encadrent directement le travail de tarification des distributeurs. L’étude montre aussi que le choix de cette procédure de calcul a donné lieu à des débats encore d’actualité avec la réforme de la loi au cours desquels se sont noués des rapports de force inédits entre fabricants et distributeurs. 58L’espace de calcul des prix de vente aux consommateurs n’est pas un espace unique et homogène. Les prix résultent de multiples espaces de calcul gérés par plusieurs acteurs aux intérêts divergents la facture du fournisseur, les panels de prix des sociétés panélistes, les linéaires, les listings de prix édités par la centrale d’achat, etc. Plus précisément, pour construire un prix de vente, les professionnels doivent mobiliser tout un réseau de prix issus d’une pluralité d’espaces de calcul. C’est ainsi que le prix de l’enseigne » est déterminé sur la base de prix existants relevés dans les magasins concurrents. Ce prix du marché » est lui-même intégré dans l’espace de calcul du prix de vente au consommateur. Pour le dire autrement, la fixation des prix dans la grande distribution ne relève pas de la micronégociation que l’on imagine, mais plutôt d’une négociation en réseau déterminer un prix, c’est mettre en lien plusieurs espaces de calcul. Bien comprendre son marché est indispensable pour prendre les bonnes décisions et choisir la bonne direction de développement pour son entreprise. Afin de toujours être au courant sur l’actualité et l’évolution de son marché, et donc de limiter les risques d’échec, il existe une solution faire de la veille concurrentielle. Quels sont les outils à privilégier pour faire ce type de veille ? Nous allons répondre à cette question en découvrant 8 outils de veille concurrentielle en ligne autour du marketing digital, du commerce en ligne, du SEO, des réseaux sociaux, des sites web, du suivi d’actualité, etc… Qu’est-ce qu’une veille concurrentielle ? DéfinitionPourquoi mettre en place une veille concurrentielle ?Quels sont les meilleurs outils de veille concurrentielle ? Notre top 8SE Ranking, la solution pour suivre les sites internet concurrentsFeedly, suivre les contenus publiés sur son marchéGoogle Alerts, l’outil pour recevoir des notifications sur ses concurrentsSwello, l’outil réseaux sociaux tout-en-unPaarly, l’outil de surveillance e-commerceSpy Commerce, l’alternative pour sa veille concurrentielle tarifaireWappalyzer, l’extension gratuite pour analyser les technologies web concurrentesWeb DeveloperComment faire de la veille concurrentielle ? La démarche à suivreLes autres types de veilles Qu’est-ce qu’une veille concurrentielle ? Définition Une veille concurrentielle correspond à toutes les actions que tu vas mettre en place pour surveiller les entreprises concurrentes sur ton marché. Le but est de suivre leurs actions stratégiques, au niveau de leur positionnement, du marketing, de leur stratégie de vente, ou même tout simplement à propos de leur communication. Tout ce qui peut avoir un quelconque intérêt doit être passé au crible afin d’en retirer le maximum d’informations pour ton propre compte. Pourquoi mettre en place une veille concurrentielle ? Comme on le disait en introduction, la veille concurrentielle est un processus qui va permettre à ton entreprise de prendre de meilleures décisions. C’est un peu l’objectif commun de tous les types de veilles. En fait, on encaisse des informations pour mieux comprendre son environnement, et logiquement, on prend des décisions plus aiguisées puisqu’on a une meilleure connaissance du domaine. Mais, ce n’est pas le seul intérêt à réaliser une veille concurrentielle Se démarquer de la concurrence en observant régulièrement les créations, les nouveautés et les actualités de tes concurrents, tu seras en capacité de créer une offre unique, qui se les opportunités et les menaces lorsqu’on fait une étude de marché à la création d’une offre ou d’une entreprise, on utilise souvent l’analyse SWOT qui met en évidence les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces. Les 2 premiers points ne vont pas forcément évolués, alors que les 2 derniers devraient constamment être remis en question. En surveillant attentivement son marché, on limite les risques de louper une opportunité ou de se faire surprendre par une menace inattendue. Quels sont les meilleurs outils de veille concurrentielle ? Notre top 8 SE Ranking, la solution pour suivre les sites internet concurrents Quand on veut surveiller la présence en ligne de ses concurrents et plus particulièrement leurs sites web, il faut opter pour un outil SEO. La présence dans les résultats de recherche est un levier très puissant d’acquisition client. Il est donc important de voir où se situent tes concurrents sur ce point-là. Sur SE Ranking, tu disposes de nombreuses fonctionnalités pour surveiller tes concurrents. Tout d’abord, tu peux les surveiller de manière ponctuelle grâce à leur outil de recherche concurrentielle. Concrètement, tu rentres une URL et tu obtiens un rapport des performances du site web en question. Sur ce rapport, on retrouve des estimations du trafic organique, payant, on a également accès au nombre de backlinks, de domaines référents, du niveau de confiance du domaine et de la page, etc… Tu peux également voir l’historique du trafic, des mots clés positionnés organiques et payants, les pages les mieux classées, et bien plus encore. SE Ranking la solution pour surveiller les sites web concurrents En dehors de cela, il est possible de créer des suivis automatisés de mots clés. C’est un point important si tu souhaites te positionner devant tes concurrents dans les résultats de recherche. Grâce à cela, tu pourras savoir si tes concurrents passent devant toi dans les SERPs. En plus des fonctionnalités concurrentielles, tu auras accès à tout ce qu’on peut attendre d’un outil SEO classique. En effet, tu vas pouvoir utiliser leur outil de recherche et de suggestions de mots clés, d’audit SEO pour ton site, de suivi de tes backlinks, etc… Feedly, suivre les contenus publiés sur son marché Parmi les outils de veille, il existe des classiques » et Feedly en fait parti. Il s’agit d’un agrégateur de contenu. En d’autres termes, c’est un outil qui te permet de créer une sorte de fil d’actualité personnalisé avec des contenus qui correspondent à tes attentes. Pour cela, le procédé est très simple sur Feedly, tu n’as qu’à créer un compte et commencer à créer des dossiers de veille. Sur un compte gratuit, le nombre de dossiers est limité à 3, mais cela t’offre déjà des possibilités intéressantes. Dans chaque dossier, tu peux ajouter des sites que tu veux suivre grâce au flux RSS pour que leurs contenus s’affichent dans ton fil dès leur publication. Mais ce n’est pas tout ! Il est également possible d’y intégrer des alertes Google, que nous verrons juste après, des comptes, hashtags ou listes Twitter, des contenus Reddit et même des newsletters. Outil de veille concurrentielle Feedly Autrement dit, tu peux quasiment gérer toute ta veille depuis cet outil très puissant. Un compte gratuit rend beaucoup de services mais les forfaits payants restent assez raisonnables en termes de prix. Le compte Pro est à 6 $ par mois et le Pro+ à 8,25 $. Site Google Alerts, l’outil pour recevoir des notifications sur ses concurrents Un autre outil puissant est Google Alerts. Il va te permettre de suivre un mot clé particulier sur Google. Dans le cadre d’une veille concurrentielle, on peut donc imaginer des noms de marques concurrentes ou bien des types de produits pour surveiller les différentes offres. Tout le monde peut trouver son compte dans cet outil de veille particuliers, professionnels, peu importe le type de veille. L’utilisation est relativement simple. Il suffit de se rendre sur le site web de Google Alerts, de rentrer un mot clé à suivre, de le paramétrer, et tu recevras toutes les informations qu’il te faut. Parmi les paramètres à définir, on retrouve la fréquence d’envoi des rapports, les types de sources à privilégier actualités, vidéos, blogs, etc…, la langue, les régions, ainsi que le nombre de résultats à envoyer dans les rapports. Définir des alertes Google pour surveiller ses concurrents Malgré tout cela, l’outil peut manquer parfois de précision, étant donné qu’il s’agit d’un suivi basé sur le mot clé. Il se peut que le mot clé se trouve dans un contenu qui n’a aucun rapport. L’envoi du rapport est réglé sur le compte Google connecté au moment de la création des alertes, mais il est aussi possible de créer un flux RSS à partir des mots clés. Site Swello, l’outil réseaux sociaux tout-en-un Ensuite, il est important de suivre la présence de tes concurrents sur les réseaux sociaux. Il existe de nombreux outils qui permettent d’analyser les réseaux sociaux mais nous avons choisi de te présenter Swello. En plus de toutes ses fonctionnalités de programmation et d’analyse, Swello propose des outils de veille pour tes réseaux sociaux. Il est possible de créer des bibliothèques de sujet à suivre. Cela permet de suivre tout ce qui se passe dans un domaine précis. Tu peux créer des thématiques personnalisées pour suivre quelque chose en particulier, comme tes concurrents par exemple. Il est également possible de créer des alertes Twitter sur ton nom de marque ou d’autres pour voir tout ce qui se dit sur toi et tes concurrents. Faire sa veille concurrentielle sur les réseaux sociaux avec Swello Le problème est que cet outil de veille est réservé aux plans les plus chers de Swello, à 49,90 € par mois. C’est un forfait qui se destine plutôt aux agences ou aux grosses entreprises puisqu’il donne des accès à 5 utilisateurs pour 15 profils sociaux. Néanmoins, comparé à d’autres outils de médias sociaux, Swello a un prix raisonnable, surtout sur ces plans d’entrée de gamme. Paarly, l’outil de surveillance e-commerce Paarly est un outil très intéressant, notamment pour les sites e-commerce. Il s’agit d’une solution de suivi tarifaire, qui va te permettre de proposer les meilleurs prix par rapport à ta concurrence. Grâce à l’intelligence artificielle, Paarly est même capable de te fournir un suivi automatisé des prix concurrents ainsi qu’un repricing automatique pour tes produits ou tes devis. Non seulement Paarly détecte les changements de prix, mais il est aussi capable de te remonter les ruptures de stocks et les monopoles. Un telle solution est l’opportunité d’augmenter son chiffre d’affaires, en augmentant la marge, le nombre de ventes, en gagnant du temps et en anticipant toutes les évolutions tarifaires concurrentielles. Paarly l’outil de veille concurrentielle e-commerce Paarly est clairement la plateforme leader sur son domaine d’expertise en France, et ces derniers ne communiquent pas les prix directement sur leur site. Il existe 4 plans tarifaires différents, dont tu pourras connaître le prix en prenant contact avec eux. Site Spy Commerce, l’alternative pour sa veille concurrentielle tarifaire A l’instar de ce que nous venons de voir sur Paarly, Spy Commerce propose un outil de veille tarifaire pour prendre les bonnes décisions commerciales en ligne. Le fonctionnement est plutôt simple, il suffit de choisir des sites à suivre, et tu recevras tous les jours un relevé de prix. Tu pourras ainsi voir si tes concurrents ont augmenté ou baissé leurs prix et ajuster les tiens en conséquence. Tu pourras également suivre les nouveautés dans les catalogues des sites suivis. Bien sûr, il est possible de filtrer les produits que tu veux suivre sur les sites, pour ne garder que l’essentiel. C’est pratique, notamment si tu veux suivre une catégorie de produit sur un marketplace par exemple. Spy Commerce outil de veille concurrentielle tarifaire Spy Commerce propose aussi avec son outil de veille un calculateur de marge. Grâce à son algorithme, ce calculateur te permet déterminer le meilleur prix à définir pour rester moins cher que la concurrence et faire des ventes. Là aussi, aucun prix n’est donné par les créateurs de cet outil en ce qui concerne les prix. Si tu es intéressé apr cet outil, il faudra les contacter en passant pas leur site web. Site Wappalyzer, l’extension gratuite pour analyser les technologies web concurrentes Wappalyzer est un outil très pratique lorsque l’on fait de la veille technologique chez nos concurrents. En effet, pour faire très simple, il s’agit d’une extension web qui permet d’identifier quelles sont les technologies web utilisées par les sites. Grâce à cet outil, tu vas notamment pouvoir consulter très facilement quel CMS est utilisé, quel langage de programmation, quels logiciels de marketing, quelles plateformes e-commerce, quels widgets, quels outils analytics, quels outils SEO, quels frameworks JavaScript, etc… Et la liste est encore longue. Tu auras en ta possession toutes les informations techniques sur les sites de tes concurrents, pour comparer leur fonctionnement au tien. Cela peut t’aider à comprendre comment ils ont intégré telle ou telle fonctionnalité, ou bien à voir où ils font la différence en termes de performance. Wappalyzer l’outil de veille concurrentielle pour les technologies web Wappalyzer est disponible sur la plupart des navigateurs web Chrome, Firefox, Edge, Safari, sur Mobile Android et se connecte avec de nombreux outils professionnels en ligne HubSpot, Semrush, Pipedrive, Gmail, Zapier, Make, Pabbly. Site Web Developer Un dernier petit outil qui peut être intéressant pour sa veille concurrentielle sur le web Web Developer. Comme l’outil que nous venons de voir, il s’agit d’une extension à installer sur ton navigateur, qui se destine plutôt aux développeurs. Elle est disponible sur Chrome, Firefox et Opera. Grâce à celle-ci, tu auras accès à une barre d’outil qui te donnera de nombreuses informations techniques sur les sites web que tu observes. Cela te permettra de mieux comprendre comment tes concurrents ont construit leurs sites sur des points précis. Par exemple, il peut être pratique pour décrypter la structure Hn d’une page, exporter les couleurs utilisées, etc… Il est très difficile de lister toutes les fonctionnaltiés de cet outil, mais voici les principaux domaines d’expertise Désactiver les JavaScript, les pop-ups, les plugins ou les notifications d’une cookies désactiver, consulter les informations, etc…Le CSSLes formulairesLes imagesLes informations liées à la page couleurs, Hn, liens, etc… Outline »Les outils de redimension de la pageLes outils diversLes optionsEtc… Télécharger l’extension Comment faire de la veille concurrentielle ? La démarche à suivre Maintenant que tu connais els outils à privilégier pour effectuer une veille conurrentielle, il ne te reste plus qu’à la mettre en place. Définir ses de commencer à analyser ses concurrents, il faut déjà définir de qui il s’agit. Le but n’est pas de se submerger de d’informations donc essaye de te limiter à tes 5-10 principaux concurrents en place une stratégie de il faut que tu définisses de quelle manière tu vas attaquer cette veille. Il faut pour cela que tu fixes les domaines où tu as besoin de suivre tes concurrents, et les prioriser. Il peut s’agir du SEO, des réseaux sociaux, du catalogue de produits, des technologies utilisées, etc… Tu peux calquer ces besoins sur les perspectives de développement de ton entreprise. Par exemple, si la société compte développer une nouvelle gamme de produits dans les mois qui arrivent, il peut être intéressant de suivre la concurrence sur ce point. En termes de stratégie, il faudra aussi veiller à définir la personne en charge ainsi que le rythme à les outils les que tu sais sur quels points tu veux suivre tes concurrents, il ne te reste qu’à choisir les outils qui conviennent. Tu en as un bon échantillon dans cet tenir au rythme de n’est pas le point le plus simple mais il faut réussir à suivre le rythme défini dans la stratégie. On a souvent tendance à faire passer la veille au second plan lors d’imprévu donc il ne faut pas hésiter à proposer un rythme ambitieux pour combler. Les autres types de veilles Comme nous l’avons sous-entendu plus haut dans l’article, il existe plusieurs types de veilles. On retrouve des types de veille très génériques comme la veille informationnelle, et d’autres beaucoup plus précis comme la veille commerciale, financière, juridique, technologique, d’e-réputation, scientifique, etc… Les possibilités sont presque infinies et permettent toutes de faciliter de d’améliorer les processus de décision. Tu connais désormais les 8 outils à privilégier pour mettre en place et tenir une veille concurrentielle. Si tu as d’autres outils du même genre à nous partager, n’hésite pas à le faire dans les commentaires ou sur nos réseaux sociaux. [FAIRE ACCEPTER SON DOSSIER DE LOCATION] Avec jusqu'à dix dossiers déposés par logement, la concurrence est rude. Ce qui fait la différence ? Le dossier de location. Vous souhaitez déposer votre dossier de candidature pour logement en location que vous venez de visiter ? Cette étape n'est pas à prendre à la légère en raison du nombre de documents justificatifs que vous devez transmettre au propriétaire. Vous réduisez fortement vos chance d'obtenir le logement ayant retenu votre attention avec un dossier incomplet. Surtout si le logement que vous ciblez se situe en zones tendues où la demande locative est très forte. Mieux vaut donc se démarquer des autres candidats à la location en préparant correctement votre dossier locatif et décrocher la timbale ! N'oubliez aucun des documents demandés "Tout dossier de location doit être complet", indique Eric Allouche, directeur exécutif du réseau ERA 350 agences en France. En effet, le montage de votre dossier doit être conforme à ce qui vous est demandé par l'agence ou le propriétaire du logement mis en location. Attention tout de même, car certains propriétaires peuvent faire preuve d'un peu d'excès de zèle au sujet des justificatifs que vous devez leur soumettre. La loir ALUR encadre clairement les documents que peuvent vous demander les propriétaires et l'agence immobilière chargée de la mise en location du logement. Une liste de ces documents existe et est fixée par un décret Décret n° 2015-1437 du 5 novembre 2015. Les documents que vous devez transmettre doivent uniquement porter sur votre identité une pièce d'identité, votre situation professionnelle contrat de travail, certificat de scolarité... et vos ressources 3 derniers bulletins de salaire par exemple pour les salariés. Il est en effet normal que le propriétaire bailleur connaisse votre identité et votre capacité à payer le loyer au regard de vos salaires et de votre situation professionnelle. Il est d'ailleurs déconseillé de mentir sur vos fiches de paie pour obtenir la location car certains détails n'échappent pas aux radars des agences ou des bailleurs. Vous pouvez compiler vos documents sur une clé USB ou sur un document PDF afin de les avoirs rapidement sous la main après une visite. Insérez des documents "bonus" pour booster votre dossier La loi interdit au propriétaire ou à l'agence de vous demander certains documents. Ils ne peuvent par exemple pas vous demander une copie de votre carte vitale, des extraits de votre compte bancaire ou encore des informations concernant votre casier judiciaire. En revanche de votre côté, vous êtes tout à fait en droit " d'ajouter des documents qui rassurent le propriétaire sur votre solvabilité et sur votre sérieux ne peut que vous aider ", explique Eric Allouche. Un CV, une attestation de demande d'APL ou une lettre de recommandation de votre ancien bailleur sont le genre de documents qui peuvent faire pencher la balance en votre faveur. Attention si on vous demande de l'argent chèque, mandat cash, dépôt sur un compte, etc., c'est que vous avez sans doute affaire à une escroquerie. Tout versement d'argent pour réserver un logement en location ou à la vente est strictement interdit. Ajoutez une lettre d'engagement pour chaque garant La lettre d'engagement de la personne qui accepte de se porter caution pour vous si vous en avez besoin peut jouer en votre faveur. N'oubliez pas de préciser le type de caution pour lequel vous optez. Vous pouvez choisir entre une caution simple, auquel cas le propriétaire doit saisir la justice pour contraindre la caution à payer, ou une caution solidaire pour laquelle le garant s'engage à payer sans intervention de la justice. A noter que dans le cas d'un bien loué avec une garantie de loyer impayé, aucune caution n'est demandée. Prenez le temps de rédiger une page de garde Le choix entre vous et les autres visiteurs peut se jouer sur de petits détails, notamment sur la forme de votre dossier de location. Prenez donc le temps de rédiger une page de garde pour rehausser votre dossier de location. "C'est grâce à ça que j'ai eu mon appartement !", confie Thomas Malbaux, auteur du blog personnel "Elle doit résumer votre dossier et donner envie", explique-t-il. N'oubliez pas d'y faire figurer vos ou votre noms, prénoms ainsi que ceux de personnes qui se portent caution pour vous. Vous devez idéalement renseigner l'adresse du logement visé, de l'agence immobilière en charge de la mise en location si vous passez par une agence, vos revenus mensuels et ainsi que ceux des personnes se portant caution. Enfin, à l'image un sommaire, vous devez faire apparaître leurs professions, leurs âges et un petit récapitulatif des pièces présentes dans le dossier de location. Misez sur votre originalité pour vous démarquer "Ajouter un petit texte de présentation avec la durée de location envisagée peut être un plus, estime Éric Allouche, il faut garder à l'esprit que le choix est subjectif." "On peut aussi écrire que l'on est non-fumeur ou que l'on n'a pas d'animaux, ça peut faire sortir votre dossier du lot ", ajoute Thomas Malbaux. À moins d'opter pour la rédaction d'une lettre de motivation. "C'est ce que j'ai fait et ça a marché !", raconte Louise, "j'ai joué sur les éléments positifs de mon dossier de location". Une manière de plus de sortir du lot ! Les points forts à mettre en avant dans votre dossier de location Votre employeur si c'est une société cotée ou très lucrative ; Votre contrat de travail si c'est un CDI ; Vos garants si vous en avez ; Vos revenus ou ceux de vos garants s'ils sont élevés. Préférez une pochette colorée Pour bien ficeler le montage de votre dossier de location, qui peut parfois atteindre un trentaine de pages, imprimez en une version sur des feuilles propres que vous glisserez ensuite dans une pochette en plastique "de préférence de couleur pour se démarquer des autres candidats", recommande Thomas Malbaux. Si vous décidez d'envoyer votre dossier par mail, pensez à fusionner tout les pages en un seul fichier PDF par exemple. Un travail que vous ne réalisez qu'une seule fois, et ne vous empêche donc pas de présenter un exemplaire de votre dossier locatif imprimé pour chacune de vos visites. L'objectif est simple, déposer votre dossier le plus vite possible, surtout dans les grandes villes où la pression locative est élevée. Location immobilière le bon conseil aux candidats Pour éviter que le logement dans lequel vous souhaitez habiter ne vous passe sous le nez dès votre première visite, inscrivez-vous aux alertes des agences immobilières ou du portail d'annonces pour trouver votre nouveau logement. Cette étape vous permettra d'être le plus réactif possible dans un marché où les appartements se louent parfois comme des petits pains. Les aides pour obtenir une caution ou payer votre dépôt de garantie Vous pouvez décrocher les clés d'un logement en location dès lors que vous répondez à certains critères. Et les conditions sont quelques peu drastiques présenter une garantie de loyers impayés et des revenus 3 fois supérieurs au montant du loyer, faire un dépôt de garantie, régler les frais d'agence pour l'établissement du bail de location, avoir une ou deux cautions.. Il existe heureusement plusieurs solutions pour vous aider dans la concrétisation de votre projet. La garantie Visale pour votre caution La garantie Visale proposé par Action Logement peut par exemple vous aider si vous n'avez pas de caution. Si vous êtes éligible, Action Logement anciennement 1% Logement se porte caution à votre place. La garantie Visale, qui remplace la garantie des risques locatifs GRL est assez simple à obtenir. Cette dernière fonctionne pour des loyers dans la limite de 1 500 euros charges comprises à Paris et de 1 300 euros charges comprises ailleurs sur le territoire. Vous effectuez vos démarches en ligne, et devez télécharger votre visa avant la signature de votre bail de location. Vous pouvez ensuite joindre ce justificatif à votre dossier, ce qui constituera une assurance supplémentaire pour votre bailleur en cas d'impayés de charges ou de loyers.

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