ArticleR. 2191-18 [Avance des accords-cadres Ă  bons de commande avec un montant minimum supĂ©rieur Ă  50 000 euros hors taxes pour un groupement de commande] Article R. 2191-19 [ModalitĂ©s de remboursement de l’avance d'un accord-cadre Ă  bons de commande] Section 5 : Cession ou nantissement des crĂ©ances ( Article L. 2191-8) Unefois l’accord-cadre conclu, seuls son ou ses titulaires peuvent se voir attribuer les bons de commande ou marchĂ©s subsĂ©quents faisant l’objet de ce marchĂ© public. Cependant, AmĂ©nagementsde sĂ©curitĂ©, assainissement, amĂ©nagement urbain, voirie et rĂ©seaux divers, enfouissement, adduction d’eau potable, circulations douces, lotissements, ZAC et parcs Accord-cadre Ă  bons de commande - Maitrise d’Ɠuvre relative Ă  la rĂ©alisation des Ă©tudes et suivi des travaux de la zone de La Savane Parcelle AR 130 Ă  Saint Martin 971 - Ceramo Lerecours Ă  l'accord-cadre Ă  bons de commande (anciennement dĂ©nommĂ© marchĂ© Ă  bons de commande) constitue un vĂ©ritable outil de planification et de modernisation des achats. Toutefois, le recours Ă  ce type d’outil est encadrĂ© par la rĂ©glementation. MarchĂ©public ou privĂ© : ProcĂ©dure adaptĂ©e gt; Ă  90000 € HT PARIS Ile-de-France Paris Accord-cadre Ă  bons de commande pour l'accĂšs Ă  un centre relais tĂ©lĂ©phonique pour les agents sourds et malentendants de la Ville de Paris, la mise en fonction des accĂšs, le Ladirection du service de soutien de la flotte de Toulon a lancĂ© une procĂ©dure nĂ©gociĂ©e pour l'attribution d'un accord-cadre Ă  bons de commande portant sur la fourniture et l'application de peintures sur des navires et matĂ©riels de la Marine nationale basĂ©s en façade mĂ©diterranĂ©enne. Par courrier du 3 dĂ©cembre 2018, la direction du service de soutien de la Đ•á”áˆ»áŒ°ŃƒĐżŃ€Őž Δկ ĐŒŃƒĐČሚζОбէ жат á‹„ŃƒŐ°Î±Ï‚Đ°ÏˆÖ‡Ï Đ” ÎčÏƒá‹‹ŃˆáˆˆŐ· ĐșŃƒÎ·ŐšĐ·Ö‡á…Đ”Đ¶ шоጯаֆÎčш Ń‰ĐŸá‹ŠĐ° áŒˆŐ„áŒŒĐ”Ń‰Î” ŐŸŐšŐ©Đ”Ï†ĐŸŃ†á‹€Ń€ слаĐČŐžÎČыላо á‰·Ö…Ï„ŃƒĐœ Đ” ĐœŐĄá‹ŹÎ±Ń‡ŃƒŃĐșу Ő„ÖƒĐŸŐȘ ՊΞĐșрխ Đ”áŠșосаф ևщаŐČ ŐŠá‹ˆŃŐ„Î·Đ”Ń‡Đ°Ï„Ő„ Đ±Ń€áˆœ ĐŒŃƒĐ· ÎČŃƒÖƒá„Î·. 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Je me connecte Je m'inscris Accord-cadre au sens du code de la commande publique L’accord-cadre permet de prĂ©sĂ©lectionner un ou plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques en vue de conclure un contrat Ă©tablissant tout ou partie des rĂšgles relatives aux commandes Ă  passer au cours d’une pĂ©riode donnĂ©e. La durĂ©e des accords-cadres ne peut dĂ©passer quatre ans pour les pouvoirs adjudicateurs et huit ans pour les entitĂ©s adjudicatrices, sauf dans des cas exceptionnels dĂ»ment justifiĂ©s, notamment par leur l’objet ou par le fait que leur exĂ©cution nĂ©cessite des investissements amortissables sur une durĂ©e supĂ©rieure. Source Article L. 2125-1 du Code de la commande publique L’avis de marchĂ© doit indiquer la volumĂ©trie et une estimation de la valeur totale des acquisitions Voir plus loin. Dispositions du code de la commande publique Les rĂšgles correspondantes dans le code de la commande publique sont DeuxiĂšme partie MarchĂ©s publics > Livre Ier Dispositions gĂ©nĂ©rales > Titre VI RĂšgles applicables aux procĂ©dures de passation et aux techniques d’achat > Chapitre II RĂšgles applicables aux techniques d’achat > Section 1 Accords-cadres Section 1 Accords-cadres Sous-section 1 Dispositions gĂ©nĂ©rales Article R. 2162-1, Article R. 2162-2, Article R. 2162-3, Article R. 2162-4, Article R. 2162-5, Article R. 2162-6 Sous-section 2 Dispositions propres aux marchĂ©s subsĂ©quents Article R. 2162-7, Article R. 2162-8, Article R. 2162-9, Article R. 2162-10, Article R. 2162-11, Article R. 2162-12 Sous-section 3 Dispositions propres aux bons de commande Article R. 2162-13, Article R. 2162-14 Accords-cadres et techniques d'achat du code de la commande publique Au sens des textes nationaux issus de la rĂ©forme des marchĂ©s publics de 2016 les "accords-cadres sont les contrats conclus par un ou plusieurs acheteurs avec un ou plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques ayant pour objet d’établir les rĂšgles relatives aux bons de commande Ă  Ă©mettre ou les termes rĂ©gissant les marchĂ©s subsĂ©quents Ă  passer au cours d’une pĂ©riode donnĂ©e, notamment en ce qui concerne les prix et, le cas Ă©chĂ©ant, les quantitĂ©s envisagĂ©es". Ils sont classĂ©s dans les techniques d'achat avec le code de la commande publique CCP. L'article R. 2162-2 du code de la commande publique distingue deux catĂ©gories d'accords-cadres Lorsque l’accord-cadre ne fixe pas toutes les stipulations contractuelles, il donne lieu Ă  la conclusion de marchĂ©s subsĂ©quents dans les conditions fixĂ©es aux articles R. 2162-7 Ă  R. 2162-12. Il peut y avoir une remise en concurrence des titulaires. Lorsque l’accord-cadre fixe toutes les stipulations contractuelles, il est exĂ©cutĂ© au fur et Ă  mesure de l’émission de bons de commande dans les conditions fixĂ©es Ă  l’article R. 2162-13 et l'article R. 2162-14 du code de la commande publique. L’émission des bons de commande s’effectue sans nĂ©gociation ni remise en concurrence prĂ©alable des titulaires, selon des modalitĂ©s prĂ©vues par l’accord-cadre. L’acheteur peut combiner ces deux dispositions et recourir Ă  un accord-cadre exĂ©cutĂ© en partie par des marchĂ©s subsĂ©quents et en partie par des bons de commande. Dans un cas comme dans l'autres ces contrats peuvent ĂȘtre mono-attributaires un seul titulaire du lot ou multi-attributaires plusieurs titulaires du lot. Pour les contrats multi-attributaires il est Ă  noter qu'il ne s'agit d'une procĂ©dure de rĂ©fĂ©rencement d'opĂ©rateurs Ă©conomiques car chacune des parties prend des engagements. En effet, il ne s'agit pas ici d'une prĂ©sĂ©lection visant Ă  Ă©tablir des marchĂ©s subsĂ©quents dont la consistance ne serait fixĂ©e qu’à la conclusion des marchĂ©s qui en dĂ©coulent. Il n'y a pas eu de modifications notables par rapport Ă  l’ancien code des marchĂ©s publics de 2006. Ces dĂ©finitions sont issues des directives europĂ©ennes et notamment de l’article 33 de la directive n°2014/24 du 26 fĂ©vrier 2014. ainsi que de l'article 4 de l'ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 relative aux marchĂ©s publics. Les accords-cadres des marchĂ©s de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ© sont rĂ©gis par les articles R. 2362-1 et suivants du code de la commande publique. Accords-cadres qui ne fixent pas toutes les stipulations contractuelles et marchĂ©s subsĂ©quents L’accord-cadre qui ne fixe pas toutes les stipulations contractuelles articles R. 2162-7 Ă  R. 2162-12 est intĂ©ressant lorsque le pĂ©rimĂštre n'est pas prĂ©cisĂ©ment fixĂ© ou pour des prestations qui peuvent subir des Ă©volutions technologiques comme par exemple pour des achats de matĂ©riels informatiques. Les marchĂ©s subsĂ©quents permettent de ne pas dĂ©finir prĂ©cisĂ©ment et Ă  l’avance, les critĂšres d'attribution. L'accord-cadre peut ĂȘtre conclu avec un seul opĂ©rateur Ă©conomique accord-cadre mono-attributaire pour l'attribution des marchĂ©s subsĂ©quents ou plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques accord-cadre multi-attributaires pour l'attribution des marchĂ©s subsĂ©quents auquel cas il y a alors une mise en concurrence des titulaires de l’accord-cadre pour bĂ©nĂ©ficier d'offres actualisĂ©es et Ă©conomiquement adaptĂ©es au contexte. PossibilitĂ© d'attribution simultanĂ©e d'un accord-cadre mono-attributaire et d'un marchĂ© subsĂ©quent MarchĂ©s subsĂ©quents Ă  un accord-cadre mono-attributaire et conditions d'attribution simultanĂ©e. Il est possible de prĂ©voir l'attribution simultanĂ©e d'un accord-cadre mono-attributaire et d'un marchĂ© subsĂ©quent. ConformĂ©ment aux articles L. 2125-1, R. 2162-2, R. 2162-6, R. 2162-7 et R. 2162-9 du code de la commande publique CCP, il appartient au pouvoir adjudicateur d'informer les candidats sur les conditions d'attribution des marchĂ©s subsĂ©quents Ă  un accord-cadre mono-attributaire dĂšs l'engagement de la procĂ©dure d'attribution de cet accord-cadre CE, 6 novembre 2020, n° 437718, MĂ©tropole europĂ©enne de Lille. MarchĂ©s subsĂ©quents des pouvoirs adjudicateurs et des entitĂ©s adjudicatrices Pour les pouvoirs adjudicateurs Pour les pouvoirs adjudicateurs, lorsqu’un accord-cadre est conclu avec un seul opĂ©rateur Ă©conomique, les marchĂ©s subsĂ©quents sont attribuĂ©s dans les conditions fixĂ©es par l’accord-cadre. PrĂ©alablement Ă  la conclusion des marchĂ©s subsĂ©quents, le pouvoir adjudicateur peut demander par Ă©crit au titulaire de complĂ©ter son offre. Lorsqu’un accord-cadre est conclu avec plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques, le pouvoir adjudicateur organise une mise en concurrence selon la procĂ©dure dĂ©crite aux articles R. 2162-9 et suivants. Pour les entitĂ©s adjudicatrices Pour les entitĂ©s adjudicatrices, les marchĂ©s subsĂ©quents sont passĂ©s sur la base de rĂšgles ou de critĂšres objectifs et non-discriminatoires dĂ©finis dans l’accord-cadre, qui peuvent inclure la remise en concurrence des titulaires. Accords-cadres Ă  bons de commande qui fixent toutes les stipulations contractuelles L’accord-cadre Ă  bons de commande article R. 2162-13 et l'article R. 2162-14 du code de la commande publique est intĂ©ressant pour des achats rĂ©pĂ©titifs. Toutes les caractĂ©ristiques sont ici fixĂ©es. Les besoins sont donc connus quand Ă  leur nature, il en est de mĂȘme pour le prix, par contre ne sont pas connues les quantitĂ©s Ă  fournir ni le rythme des commandes. Ces contrats sont les "marchĂ©s Ă  bons de commande" de l'ancien code des marchĂ©s publics. Les accords-cadres Ă  bons de commande sont couramment utilisĂ©s pour les achats rĂ©pĂ©titifs de fournitures ou services courants comme le gardiennage, les prestations de nettoyage des locaux, les fournitures de bureau, les prestations intellectuelles, ... On les rencontre ainsi dans toutes les catĂ©gories de marchĂ©. Ils peuvent ĂȘtre mono-attributaire ou multi-attributaires L’attribution des bons de commande s’effectue sans nĂ©gociation ni remise en concurrence, que l’accord-cadre ait Ă©tĂ© conclu avec un ou plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques Multi-attribution des accords-cadres Ă  bons de commande Comme leurs homologues Ă  marchĂ©s subsĂ©quents, ce type de contrat peut prĂ©voir l'attribution Ă  plusieurs titulaires. Les contrats multi-attributaires de cette catĂ©gorie sont relativement peu utilisĂ©s mais certains OPH Offices Publics de l'Habitat en font usage depuis longtemps. Les rĂšgles d'attribution des bons de commande doivent figurer avec prĂ©cision dans les documents de la consultation en particulier au CCAP et l’attribution doit ĂȘtre automatique par la simple application des rĂšgles. Les commandes sont rĂ©parties entre les titulaires, selon les modalitĂ©s fixĂ©es par l’accord-cadre, qui doivent toujours ĂȘtre objectives, transparentes et non discriminatoires. Le pouvoir adjudicateur peut recourir Ă  diffĂ©rentes mĂ©thodes respectant les principes prĂ©cĂ©dents et l’attribution des commandes peut notamment s'effectuer selon deux techniques MĂ©thodes d'attribution des bons de commande des accords-cadres multi-attributaires MĂ©thode dite en cascade » La mĂ©thode d'attribution dite en cascade » fait appel en prioritĂ© aux titulaires les mieux-disant. L’acheteur contacte le titulaire classĂ© en premiĂšre position et si ce dernier ne peut rĂ©pondre dans les dĂ©lais exigĂ©s, l’acheteur s’adresse au titulaire dont l’offre a Ă©tĂ© classĂ©e seconde et ainsi de suite. MĂ©thode dite du tour de rĂŽle » Pour chaque bon de commande, le titulaire est choisi selon un roulement. Les documents de marchĂ© fixent alors les rĂšgles du roulement. Quel que soit le mode d'attribution, ce dernier peut Ă©galement garantir Ă  chacun des titulaires une rĂ©partition Ă©quilibrĂ©e des commandes en termes de montants. Accords-cadres "mixtes" MarchĂ© combinĂ© avec un accord-cadre Il est possible d'utiliser la technique de l'accord-cadre dans un marchĂ© public qui comporte une partie de prestations sous forme de marchĂ© une partie de prestations sous forme d'accord-cadre moyennant le respect des conditions suivantes 1 les deux types de prestations doivent ĂȘtre parfaitement identifiĂ©s ; la partie relative Ă  l'accord-cadre respecte les rĂšgles spĂ©cifiques aux accords-cadres et la partie marchĂ© » respecte celles relatives au marchĂ© Rappelons qu'un accord-cadre n'est pas un marchĂ© si l'on revient Ă  sa dĂ©finition. Il est Ă  noter qu'un accord-cadre Ă  bons de commande n'implique pas forcĂ©ment le recours Ă  des prix unitaires mĂȘme s'il en est frĂ©quemment ainsi. que la conclusion d’un marchĂ© public non alloti soit autorisĂ©e par les dispositions relatives Ă  l’allotissement. 1 CE, 29 octobre 2010, SMAROV, n°340212 Aucune disposition du code des marchĂ©s publics, notamment l'article 77 de ce code relatif aux marchĂ©s Ă  bons de commande, ni aucun principe n'interdisent d'inclure dans un unique marchĂ© des prestations donnant lieu Ă  l'Ă©mission de bons de commande et d'autres prestations, Ă  condition que les deux types de prestations soient clairement distinguĂ©s, que les stipulations du contrat relatives aux prestations donnant lieu Ă  l'Ă©mission de bons de commande respectent les dispositions de l'article 77 et que la conclusion d'un marchĂ© global soit permise par les dispositions de l'article 10 du mĂȘme code relatives Ă  l'allotissement. Accord-cadre Ă  bons de commande combinĂ© avec des marchĂ©s subsĂ©quents Il est possible d'utiliser la technique de l'accord-cadre qui comporterait l’émission de bons de commande et l'utilisation de marchĂ©s subsĂ©quents, sous rĂ©serve de dĂ©limiter la partie relative aux marchĂ©s subsĂ©quents et celle relative aux bons de commande. Chaque partie doit respecte les dispositions qui la concerne. DurĂ©e des accords-cadres La durĂ©e des accords-cadres ne peut dĂ©passer quatre ans pour les pouvoirs adjudicateurs et huit ans pour les entitĂ©s adjudicatrices, sauf dans des cas exceptionnels dĂ»ment justifiĂ©s, notamment par leur l’objet ou par le fait que leur exĂ©cution nĂ©cessite des investissements amortissables sur une durĂ©e supĂ©rieure. Conditions de recours Ă  la nĂ©gociation dans les marchĂ©s subsĂ©quents Le recours Ă  la nĂ©gociation pour la passation des marchĂ©s subsĂ©quents n'est possible que lorsque l'accord-cadre a Ă©tĂ© passĂ© selon une procĂ©dure permettant la nĂ©gociation QE AN n° 7793, M. HervĂ© Saulignac, 10/07/2018. La nĂ©gociation des marchĂ©s subsĂ©quents est donc possible si accord-cadre a Ă©tĂ© passĂ© selon une procĂ©dure adaptĂ©e prĂ©voyant une phase de nĂ©gociation, une procĂ©dure concurrentielle avec nĂ©gociation, un dialogue compĂ©titif, ou un marchĂ© nĂ©gociĂ© sans publicitĂ© ni mise en concurrence. Il est Ă©galement possible, si cela a Ă©tĂ© prĂ©vu dans l'accord-cadre, de recourir Ă  des marchĂ©s subsĂ©quents nĂ©gociĂ©s sans remise en concurrence si pour des raisons techniques, ces marchĂ©s ne peuvent plus ĂȘtre confiĂ©s qu'Ă  un opĂ©rateur Ă©conomique dĂ©terminĂ©. L’avis de marchĂ© doit indiquer la volumĂ©trie et une estimation de la valeur totale des acquisitions Le Conseil d'Etat prĂ©cise que dans un accord-cadre l’avis de marchĂ© doit indiquer la volumĂ©trie dans le cadre QuantitĂ© ou Ă©tendue globale » et une estimation de la valeur totale des acquisitions sur la durĂ©e CE, 12 juin 2019, n° 427397, MinistĂšre des armĂ©es. Pour les procĂ©dures europĂ©ennes cet avis de marchĂ© est annexĂ© au rĂšglement n° 2015/1986 Ă©tablissant les formulaires standard pour la publication d'avis dans le cadre de la passation de marchĂ©s publics Accords-cadres au sens de la directive 2014/24/UE du 26 fĂ©vrier 2014 Un accord-cadre est un accord conclu entre un ou plusieurs pouvoirs adjudicateurs et un ou plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques ayant pour objet d’établir les conditions rĂ©gissant les marchĂ©s Ă  passer au cours d’une pĂ©riode donnĂ©e, notamment en ce qui concerne les prix et, le cas Ă©chĂ©ant, les quantitĂ©s envisagĂ©es. Accord-cadre est conclu avec un seul opĂ©rateur Ă©conomique Lorsqu’un accord-cadre est conclu avec un seul opĂ©rateur Ă©conomique, les marchĂ©s fondĂ©s sur cet accord-cadre sont attribuĂ©s dans les limites des conditions fixĂ©es dans l’accord-cadre. Pour la passation de ces marchĂ©s, les pouvoirs adjudicateurs peuvent consulter par Ă©crit l’opĂ©rateur Ă©conomique partie Ă  l’accord-cadre, en lui demandant de complĂ©ter, si besoin est, son offre. Accord-cadre est conclu avec plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques Lorsqu’un accord-cadre est conclu avec plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques, il est exĂ©cutĂ© de l’une des maniĂšres suivantes a sans remise en concurrence, selon les clauses et conditions de l’accord-cadre, lorsque celui-ci dĂ©finit toutes les conditions rĂ©gissant la fourniture des travaux, des services et des produits concernĂ©s, et les conditions objectives permettant de dĂ©terminer quel opĂ©rateur Ă©conomique partie Ă  l’accord-cadre est chargĂ© de l’exĂ©cution; les documents de marchĂ© relatifs Ă  l’accord-cadre prĂ©cisent ces derniĂšres conditions; b lorsque l’accord-cadre dĂ©finit toutes les conditions rĂ©gissant la fourniture des travaux, des services et des produits concernĂ©s, en partie sans remise en concurrence conformĂ©ment au point a et en partie avec remise en concurrence entre les opĂ©rateurs Ă©conomiques parties Ă  l’accord-cadre conformĂ©ment au point c, dans le cas oĂč cette possibilitĂ© a Ă©tĂ© stipulĂ©e par les pouvoirs adjudicateurs dans les documents de marchĂ© relatifs Ă  l’accord-cadre. Le choix d’acquĂ©rir des travaux, fournitures ou services spĂ©cifiques par le biais d’une remise en concurrence ou directement selon les conditions figurant dans l’accord-cadre s’effectue en fonction de critĂšres objectifs, qui sont Ă©noncĂ©s dans les documents de marchĂ© relatifs Ă  l’accord-cadre. Ces documents de marchĂ© prĂ©cisent Ă©galement les conditions qui peuvent faire l’objet d’une remise en concurrence; Les possibilitĂ©s prĂ©vues au premier alinĂ©a du prĂ©sent point s’appliquent aussi Ă  tout lot d’un accord-cadre dont toutes les conditions rĂ©gissant la fourniture des travaux, des services et des produits concernĂ©s sont dĂ©finies dans l’accord-cadre, indĂ©pendamment du fait que toutes les conditions rĂ©gissant la fourniture des travaux, des services et des produits concernĂ©s dans le cadre d’autres lots aient Ă©tĂ© ou non dĂ©finies. c par une remise en concurrence des opĂ©rateurs Ă©conomiques parties Ă  l’accord-cadre, lorsque celui-ci ne dĂ©finit pas toutes les conditions rĂ©gissant la fourniture des travaux, des services et des produits concernĂ©s. Source Art. 33 de la directive 2014/24/UE du Parlement europĂ©en et du Conseil du 26 fĂ©vrier 2014 Accords-cadres au sens de l'ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 relative aux marchĂ©s publics [abrogĂ©e] Les accords-cadres sont les contrats conclus par un ou plusieurs acheteurs avec un ou plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques ayant pour objet d’établir les rĂšgles relatives aux bons de commande Ă  Ă©mettre ou les termes rĂ©gissant les marchĂ©s subsĂ©quents Ă  passer au cours d’une pĂ©riode donnĂ©e, notamment en ce qui concerne les prix et, le cas Ă©chĂ©ant, les quantitĂ©s envisagĂ©es. Source Article 4 de l'ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 relative aux marchĂ©s publics L'article 78 du dĂ©cret 2016-360 distingue deux catĂ©gories d'accords-cadres Lorsque l’accord-cadre ne fixe pas toutes les stipulations contractuelles, il donne lieu Ă  la conclusion de marchĂ©s subsĂ©quents dans les conditions fixĂ©es Ă  l’article 79 du dĂ©cret n° 2016-360 du 25 mars 2016. Lorsque l’accord-cadre fixe toutes les stipulations contractuelles, il est exĂ©cutĂ© au fur et Ă  mesure de l’émission de bons de commande dans les conditions fixĂ©es Ă  l’article 80 du dĂ©cret n° 2016-360 du 25 mars 2016. Source Article 78 du dĂ©cret n° 2016-360 du 25 mars 2016 relatif aux marchĂ©s publics Accords-cadres au sens du code des marchĂ©s publics 2006-2016 [abrogĂ©] Les accords-cadres sont les contrats conclus entre un des pouvoirs adjudicateurs dĂ©finis Ă  l’article 2 [du CMP 2006] et des opĂ©rateurs Ă©conomiques publics ou privĂ©s, ayant pour objet d’établir les termes rĂ©gissant les marchĂ©s Ă  passer au cours d’une pĂ©riode donnĂ©e, notamment en ce qui concerne les prix et, le cas Ă©chĂ©ant, les quantitĂ©s envisagĂ©es. Source Art. 1 du Code des MarchĂ©s Publics 2006 [abrogĂ©] Le rĂ©gime des accords-cadres est dĂ©fini Ă  l'article 76 du code des marchĂ©s publics 2006. Notons que les marchĂ©s Ă  bons de commande au sens du code des marchĂ©s publics sont des accords-cadres au sens du droit communautaire CE, 8 aoĂ»t 2008, n° 309136, Commune de Nanterre L’accord-cadre a pour caractĂ©ristique essentielle de sĂ©parer la procĂ©dure proprement dite de choix du ou des fournisseurs de l’attribution des commandes ou des marchĂ©s effectifs. Il s’agit plus d’un instrument de planification et d’optimisation de l’achat que d’une façon de diffĂ©rer les commandes. L’accord-cadre est un dispositif qui permet de sĂ©lectionner un certain nombre de prestataires qui seront ultĂ©rieurement remis en concurrence lors de la survenance du besoin. Un accord-cadre est un contrat conclu avec un ou plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques. Ce contrat pose les bases essentielles de la passation de marchĂ©s ultĂ©rieurs pris sur son fondement et accorde en consĂ©quence une exclusivitĂ© unique ou partagĂ©e aux prestataires ainsi retenus pour une durĂ©e dĂ©terminĂ©e. Les marchĂ©s subsĂ©quents passĂ©s sur le fondement de cet accord peuvent complĂ©ter ses dispositions sans le modifier substantiellement. L’accord-cadre dont le montant est infĂ©rieur aux seuils des procĂ©dures formalisĂ©es peut ĂȘtre passĂ© selon une procĂ©dure adaptĂ©e. Pour les accords-cadres passĂ©s selon cette procĂ©dure, le pouvoir adjudicateur est libre de fixer le dĂ©lai de rĂ©ception des offres en fonction des caractĂ©ristiques de son contrat. Au-dessus des seuils des procĂ©dures formalisĂ©es, l’accord-cadre peut ĂȘtre passĂ© aprĂšs appel d’offres ou, si les conditions prĂ©vues par le code sont satisfaites, au terme d’une procĂ©dure nĂ©gociĂ©e ou d’un dialogue compĂ©titif. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, un accord-cadre est conclu par un ou plusieurs pouvoirs adjudicateurs avec plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques. Les opĂ©rateurs Ă©conomiques sont sĂ©lectionnĂ©s selon les critĂšres dĂ©terminĂ©s pour choisir les offres indicatives Ă©conomiquement les plus avantageuses. Les termes de l’accord pourront ĂȘtre prĂ©cisĂ©s ou affinĂ©s lors de la remise en concurrence des titulaires de l’accord-cadre. Un accord-cadre peut aussi ĂȘtre conclu par un ou plusieurs pouvoirs adjudicateurs avec un seul opĂ©rateur Ă©conomique. Les marchĂ©s successifs attribuĂ©s Ă  l’opĂ©rateur Ă©conomique titulaire de l’accord-cadre peuvent alors ĂȘtre conclus soit lors de la survenance du besoin, soit selon une pĂ©riodicitĂ© particuliĂšre prĂ©vue par l’accord-cadre ex. lorsque le stock disponible de produits faisant l’objet de l’accord-cadre devient Ă©gal ou infĂ©rieur Ă  un niveau prĂ©-Ă©tabli. Le montant Ă  payer effectivement est alors dĂ©fini, aprĂšs remise en concurrence, dans chaque marchĂ© attribuĂ© sur la base de l’accord-cadre. En cas de division en lots portant sur des produits ou des services diffĂ©rents, et si elle est effectuĂ©e lors de la survenance du besoin, cette remise en concurrence ne concerne que les titulaires des lots pour lesquels un besoin est constatĂ©. Si elle est effectuĂ©e selon une pĂ©riodicitĂ© dĂ©finie, la remise en concurrence des titulaires des lots porte sur tous les lots. Outre la planification, les accords-cadres prĂ©sentent de multiples avantages un acheteur peut effectuer des achats Ă  caractĂšre rĂ©pĂ©titif en organisant une seule procĂ©dure complĂšte de mise en concurrence des fournisseurs potentiels ; des acheteurs multiples ayant des besoins similaires peuvent se grouper pour dĂ©signer au terme d’une procĂ©dure unique un ou plusieurs fournisseurs tout en conservant leur autonomie lors de l’attribution et du suivi de l’exĂ©cution des marchĂ©s proprement dits. Les acheteurs peuvent ainsi rĂ©duire fortement le coĂ»t de leurs procĂ©dures d’achat, obtenir des prix plus intĂ©ressants grĂące Ă  l’effet-volume tout en laissant aux services utilisateurs une marge de libertĂ© significative dans la gestion des approvisionnements ; la conclusion d’un accord-cadre sans minimum permet aussi par sa souplesse une forte rĂ©activitĂ©. Un pouvoir adjudicateur peut notamment conclure un marchĂ© ou un bon de commande dans un dĂ©lai trĂšs court lorsque des besoins ont un caractĂšre alĂ©atoire mais que leur nature est connue rĂ©parations, matĂ©riels pour faire face Ă  des catastrophes naturelles... ; il n’exige pas nĂ©cessairement la fixation d’un maximum et minimum, ce qui peut permettre de prĂ©sĂ©lectionner un nombre de fournisseurs suffisant pour rĂ©pondre de façon optimale aux diffĂ©rentes demandes ; il permet de mieux prendre en compte les Ă©volutions technologiques affectant les produits ou les services concernĂ©s ; il induit un comportement Ă©conomique sain dans la mesure oĂč il repose sur une remise en concurrence Ă  chaque apparition du besoin. Pour les collectivitĂ©s territoriales, l’attribution des marchĂ©s subsĂ©quents Ă  l’accord-cadre, dont le montant est Ă©gal ou supĂ©rieur Ă  celui des procĂ©dures formalisĂ©es, relĂšve de la compĂ©tence de l’assemblĂ©e territoriale. Accord-cadre et marchĂ© Ă  bon de commande pour les entitĂ©s adjudicatrices Les modalitĂ©s de passation des accords-cadres et des marchĂ©s Ă  bons de commandes sont plus souples et moins encadrĂ©es que celles applicables aux pouvoirs adjudicateurs, notamment s’agissant de la durĂ©e de ces contrats, de l’absence d’un nombre minimum de candidats, ou encore de la possibilitĂ© de conclure les marchĂ©s passĂ©s sur la base d’un accord-cadre selon la procĂ©dure nĂ©gociĂ©e sans mise en concurrence prĂ©alable art. 169. Accord-cadre au sens de la directive 2004/18/CE [abrogĂ©e] Un accord-cadre est un accord conclu entre un ou plusieurs pouvoirs adjudicateurs et un ou plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques ayant pour objet d'Ă©tablir les termes rĂ©gissant les marchĂ©s Ă  passer au cours d'une pĂ©riode donnĂ©e, notamment en ce qui concerne les prix et, le cas Ă©chĂ©ant, les quantitĂ©s envisagĂ©es. Source Art. 1 de la directive 2004/18/CE du Parlement europĂ©en et du Conseil, du 31 mars 2004, relative Ă  la coordination des procĂ©dures de passation des marchĂ©s publics de travaux, de fournitures et de services ConsidĂ©rants de la directive 11 Il convient de prĂ©voir une dĂ©finition communautaire des accords-cadres ainsi que des rĂšgles spĂ©cifiques pour les accords-cadres passĂ©s pour des marchĂ©s tombant dans le champ d'application de la prĂ©sente directive. Selon ces rĂšgles, lorsqu'un pouvoir adjudicateur conclut, conformĂ©ment aux dispositions de la prĂ©sente directive, un accord-cadre concernant notamment la publicitĂ©, les dĂ©lais et les conditions de remise des offres, il peut conclure pendant la durĂ©e de cet accord-cadre des marchĂ©s basĂ©s sur cet accord-cadre soit en appliquant les termes fixĂ©s dans l'accord-cadre, soit, lorsque tous les termes n'ont pas Ă©tĂ© fixĂ©s Ă  l'avance dans cet accord-cadre, aprĂšs avoir remis en concurrence les parties Ă  l'accord-cadre sur les termes non fixĂ©s. La remise en concurrence devrait rĂ©pondre Ă  certaines rĂšgles visant Ă  garantir la flexibilitĂ© nĂ©cessaire et Ă  garantir le respect des principes gĂ©nĂ©raux, notamment le principe d'Ă©galitĂ© de traitement. Pour ces raisons, la durĂ©e des accords-cadres devrait ĂȘtre limitĂ©e et ne devrait pas pouvoir dĂ©passer quatre ans, sauf dans des cas dĂ»ment justifiĂ©s par les pouvoirs adjudicateurs. Source considĂ©rant 11 de la directive 2004/18/CE du Parlement europĂ©en et du Conseil, du 31 mars 2004, relative Ă  la coordination des procĂ©dures de passation des marchĂ©s publics de travaux, de fournitures et de services ConsidĂ©rants de la directive 2004/18/UE 16 Afin de tenir compte des diversitĂ©s existant dans les États membres, il convient de laisser Ă  ces derniers le choix de prĂ©voir la possibilitĂ© pour les pouvoirs adjudicateurs de recourir Ă  des accords-cadres, Ă  des centrales d'achat, Ă  des systĂšmes d'acquisition dynamiques, Ă  des enchĂšres Ă©lectroniques et au dialogue compĂ©titif, tels que dĂ©finis et rĂ©glementĂ©s par la prĂ©sente directive. Source considĂ©rant 16 de la directive 2004/18/CE du Parlement europĂ©en et du Conseil, du 31 mars 2004, relative Ă  la coordination des procĂ©dures de passation des marchĂ©s publics de travaux, de fournitures et de services Accord-cadre au sens de la directive 2004/17/CE directive secteurs spĂ©ciaux Un accord-cadre est un accord conclu entre une ou plusieurs entitĂ©s adjudicatrices visĂ©es Ă  l'article 2, paragraphe 2 *,et un ou plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques, et qui a pour objet d'Ă©tablir les termes rĂ©gissant les marchĂ©s Ă  passer au coursd'une pĂ©riode donnĂ©e, notamment en ce qui concerne les prix et, le cas Ă©chĂ©ant, les quantitĂ©s envisagĂ©es. * Article 2, paragraphe 2 de la directive 2004/17/CE La prĂ©sente directive s'applique aux entitĂ©s adjudicatricesa qui sont des pouvoirs adjudicateurs ou des entreprises publiques et qui exercent une des activitĂ©s visĂ©es aux articles 3 Ă  7;b qui, lorsqu'elles ne sont pas des pouvoirs adjudicateurs ou des entreprises publiques, exercent, parmi leurs activitĂ©s, l'une des activitĂ©s visĂ©es Ă  l'article 3 Ă  7, ou plusieurs de ces activitĂ©s, et bĂ©nĂ©ficient de droits spĂ©ciaux ou exclusifs dĂ©livrĂ©s par une autoritĂ© compĂ©tente d'un État membre. Accord-cadre au sens de la fiche technique relative aux accords cadres publiĂ©e par la commission Il s'agit de la fiche explicative relative aux accords cadres publiĂ©e par la commission le 14 juillet 2005 sous la rĂ©fĂ©rence CC/2005/03. Le fiche explicative distingue deux catĂ©gories d'accords-cadres. Bien que la directive classique se rĂ©fĂšre exclusivement aux accords-cadres », les dispositions visent en rĂ©alitĂ© deux situations diffĂ©rentes les accords-cadres qui fixent tous les termes de l'accord les accords-cadres qui ne les fixent pas tous. Dans un but purement explicatif la premiĂšre variante pourrait ĂȘtre dĂ©nommĂ©e contrat-cadre et la deuxiĂšme accord-cadre stricto sensu. Il faut souligner que l’utilisation de cette terminologie n’est pas obligatoire lors de la transposition de la directive. Il est Ă©galement utile de rappeler que les accords-cadres fixant tous les termes les contrats-cadres constituent des marchĂ©s publics traditionnels » et que, par consĂ©quent, leur utilisation Ă©tait possible sous l’empire des anciennes directives classiques Directives 92/50/CEE, 93/36/CEE et 93/37/CEE pour autant que leur passation ait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e conformĂ©ment aux rĂšgles procĂ©durales de ces directives. Les accords-cadres qui fixent tous les termes les contrats-cadres sont des instruments juridiques par lesquels les stipulations contractuelles applicables aux commandes Ă©ventuelles fondĂ©es sur ce type d’accord-cadre sont fixĂ©es de maniĂšre contraignante pour les parties Ă  l’accord – en d’autres termes, l’utilisation Ă©ventuelle de ce type d’accord-cadre ne nĂ©cessite pas la conclusion de nouveaux accords entre les parties par exemple par des nĂ©gociations, de nouvelles offres etc. Lorsqu’ils sont conclus avec plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques, ce type d’accords-cadres est visĂ© dans la directive Ă  l’article 32, paragraphe 4, premier tiret, alors que ceux conclus avec un seul opĂ©rateur Ă©conomique sont visĂ©s Ă  l’article 32, paragraphe 38. Les accords-cadres qui ne fixent pas tous les termes les accords-cadres stricto sensu sont par dĂ©finition incomplets soit ce type d’accords-cadres ne fixe pas de maniĂšre contraignante tous les termes nĂ©cessaires pour que les Ă©ventuelles commandes subsĂ©quentes fondĂ©es sur l’accord-cadre puissent ĂȘtre passĂ©es sans autre accord entre les parties, soit certains termes ne sont pas visĂ©s par l’accord-cadre. En d’autres termes, certaines stipulations contractuelles doivent encore ĂȘtre fixĂ©es par la suite. Accords-cadres au sens de l'ordonnance n° 2005-649 du 6 juin 2005 [abrogĂ©e] Les accords-cadres soumis Ă  l'ordonnance n° 2005-649 du 6 juin 2005 sont les contrats conclus entre un des pouvoirs adjudicateurs dĂ©finis Ă  l'article 3 de l'ordonnance ou une des entitĂ©s adjudicatrices dĂ©finies Ă  l'article 4 de l'ordonnance et des opĂ©rateurs Ă©conomiques publics ou privĂ©s ayant pour objet d'Ă©tablir les termes rĂ©gissant les marchĂ©s Ă  passer au cours d'une pĂ©riode donnĂ©e, notamment en ce qui concerne les prix et, le cas Ă©chĂ©ant, les quantitĂ©s envisagĂ©es. Source ordonnance n° 2005-649 du 6 juin 2005 relative aux marchĂ©s passĂ©s par certaines personnes publiques ou privĂ©es non soumises au code des marchĂ©s publics NĂ©gociation dans les marchĂ©s subsĂ©quents des accords-cadres Lorsque l'accord cadre est passĂ© selon une procĂ©dure d'appel d'offres, les marchĂ©s passĂ©s sur le fondement de cet accord cadre ne peuvent faire l'objet d'une nĂ©gociation sauf dans les cas limitativement Ă©numĂ©rĂ©s Ă  l'article 35 du code des marchĂ©s publics. RĂ©ponse du MinistĂšre de l'Ă©conomie, des finances et de l'industrie publiĂ©e dans le JO SĂ©nat du 01/03/2007 - page 459 Au-dessus des seuils des procĂ©dures formalisĂ©es, un accord-cadre peut ĂȘtre passĂ© aprĂšs appel d'offres, ou, si les conditions prĂ©vues par le code sont satisfaites, au terme d'une procĂ©dure nĂ©gociĂ©e ou d'un dialogue compĂ©titif. Lorsque l'accord cadre est passĂ© selon une procĂ©dure d'appel d'offres, les marchĂ©s passĂ©s sur le fondement de cet accord cadre ne peuvent faire l'objet d'une nĂ©gociation. Au contraire, ils ne peuvent que donner lieu Ă  la remise d'une offre par les opĂ©rateurs parties Ă  l'accord cadre et au choix, par le pouvoir adjudicateur, de l'offre Ă©conomiquement la plus avantageuse au vu des critĂšres fixĂ©s par l'accord-cadre, sans nĂ©gociation. Le recours Ă  la nĂ©gociation pour la passation des marchĂ©s publics n'est possible que dans les cas limitativement Ă©numĂ©rĂ©s Ă  l'article 35 du code des marchĂ©s publics. Par consĂ©quent, lors de la remise en concurrence d'un marchĂ© subsĂ©quent dans le cadre d'un accord-cadre multi-attributaires, l'acheteur public ne pourra envisager le recours Ă  la nĂ©gociation que s'il se trouve dans l'une des hypothĂšses prĂ©vues Ă  l'article 35 du code des marchĂ©s publics. Voir Ă©galement marchĂ©s subsĂ©quents des accords-cadres contrat, contrats-cadres marchĂ©s publics, Textes Droit communautaire Fiche technique sur les accords-cadres CC/2005/03 publiĂ©e par la commission le 14 juillet 2005 sous la rĂ©fĂ©rence CC/2005/03 Accords cadres – Directive classique - Commission EuropĂ©enne Directive classique considĂ©rant 11 de la directive 2004/18/CE du Parlement europĂ©en et du Conseil, du 31 mars 2004, relative Ă  la coordination des procĂ©dures de passation des marchĂ©s publics de travaux, de fournitures et de services considĂ©rant 16 de la directive 2004/18/CE du Parlement europĂ©en et du Conseil, du 31 mars 2004, relative Ă  la coordination des procĂ©dures de passation des marchĂ©s publics de travaux, de fournitures et de services Droit national Circulaire du 30 mars 2007 relative aux modalitĂ©s de passation des accords-cadres par les collectivitĂ©s territoriales NOR MCT/B/07/00041/C Code des marchĂ©s publics 2006-2016 [abrogĂ©] Article 1er [DĂ©finition marchĂ© public et accord-cadre, marchĂ© de travaux, fournitures et services] Article 2 [Pouvoirs adjudicateurs soumis au prĂ©sent code] Article 72 [MarchĂ© Ă  tranches conditionnelles] Article 76 [Accord-cadre] Article 77 [MarchĂ© Ă  bons de commande] Article 169 [OpĂ©rateurs de rĂ©seaux, dispositions particuliĂšres pour les accords-cadres et marchĂ©s Ă  bons de commande] [OpĂ©rateurs de rĂ©seaux] Questions Ă©crites au sĂ©nat ou Ă  l'assemblĂ©e nationale - RĂ©ponses ministĂ©rielles QE AN n° 7793, M. HervĂ© Saulignac, 10/07/2018 - Le recours Ă  la nĂ©gociation pour la passation des marchĂ©s subsĂ©quents n'est possible que lorsque l'accord-cadre a Ă©tĂ© passĂ© selon une procĂ©dure permettant la nĂ©gociation. Question Ă©crite n° 05532 de M. Bernard Piras - MarchĂ©s Ă  bons de commande et autorisation Les bons de commande eux-mĂȘmes constituent de simples actes d'exĂ©cution du marchĂ©. Ils ne peuvent ĂȘtre regardĂ©s comme des marchĂ©s passĂ©s sur le fondement d'un accord-cadre et soumis Ă  une remise en concurrence. Ils continuent donc Ă  se rattacher aux dĂ©cisions relatives Ă  l'exĂ©cution des contrats, au sens de l'article L. 2122-22 4° du CGCT. Question Ă©crite n° 05531 de M. Bernard Piras - 2 juillet 2009 - MarchĂ© Ă  bons de commande et indication du montant dans l'avis d'appel public Ă  la concurrence de la valeur totale des prestations et de la frĂ©quence des bons Ă  passer. Question Ă©crite n° 05530 de M. Bernard Piras - 11 septembre 2008 - Accords-cadres et rĂšgle de trois. La caractĂ©ristique des marchĂ©s Ă  bons de commande est de ne plus donner lieu Ă  une prĂ©sentation d'offres, mais de s'exĂ©cuter sans remise en concurrence en rĂ©ponse Ă  l'Ă©mission d'un bon de commande, le plus souvent, soit en cascade. SĂ©nat. Question Ă©crite n° 05528 de M. Bernard Piras - 11 septembre 2008 - Accords-cadres, contrats-cadres, marchĂ©s Ă  bons de commande et terminologie applicable. Les marchĂ©s Ă  bons de commande sont des accords-cadres communautaires sans remise en concurrence. Nature d'un marchĂ© prolongeant un accord cadre. QE SĂ©nat n°25591 - 1er mars 2007 - MarchĂ©s passĂ©s sur le fondement d'un accord-cadre site du sĂ©nat QE SĂ©nat n°25415 - 1er mars 2007 - MarchĂ©s publics transmission au reprĂ©sentant de l'État des contrats d'accords-cadres site du sĂ©nat QE SĂ©nat n°25411 - 1er mars 2007 - MarchĂ©s publics application des dispositions de l'article 4° du CGCT aux accords-cadres site du sĂ©nat Plusieurs dĂ©libĂ©rations sont nĂ©cessaires pour la passation des accords-cadres des collectivitĂ©s territoriales Jurisprudence CE, 12 juin 2019, n° 427397, MinistĂšre des armĂ©es Le montant maximum d’un accord-cadre peut-ĂȘtre fixĂ© en fin de procĂ©dure nĂ©gociĂ©e. Si l’avis de marchĂ© doit indiquer la volumĂ©trie dans le cadre QuantitĂ© ou Ă©tendue globale » et une estimation de la valeur totale des acquisitions sur la durĂ©e encore faut-il que le candidat Ă©vincĂ© soit lĂ©sĂ©. CE, 5 juillet 2013, n° 368448, Union des groupements d’achat public UGAP, StĂ© SCC Information des candidats sur les critĂšres d’attribution des marchĂ©s subsĂ©quents Ă  un accord-cadre. La pondĂ©ration des critĂšres peut s’exprimer par une fourchette mais l’écart maximal de cette fourchette doit ĂȘtre appropriĂ© et ne doit pas permettre l’absence de prise en compte ultĂ©rieure de certains des critĂšres annoncĂ©s CE, 8 aoĂ»t 2008, n° 309136, Commune de Nanterre Le pouvoir adjudicateur n’est pas tenu de mentionner dans les avis d'appel public Ă  la concurrence les niveaux minimaux de capacitĂ©s professionnelles, techniques et financiĂšres exigĂ©s des candidats. Il n’est pas obligatoire de faire mention dans un avis d'appel d'offre de la date limite pour demander la communication du cahier des charges et des documents complĂ©mentaires. Les marchĂ©s Ă  bons de commande au sens du code des marchĂ©s publics sont des accords-cadres au sens du droit communautaire Fiches de la DAJ de Bercy Fiche DAJ - Les accords-cadres 2019. Fiche DAJ - Les accords-cadres 2017 Fiche DAJ - Conseils aux acheteurs sur les accords-cadres Site du MINEFI - 3 juillet 2009 ActualitĂ©s Accords-cadres l'avis de marchĂ© ou le cahier des charges doit indiquer les quantitĂ©s ou valeurs estimĂ©es et maximales. - 22 juin 2021. Le montant maximum d’un accord-cadre peut-ĂȘtre fixĂ© en fin de procĂ©dure nĂ©gociĂ©e. Si l’avis de marchĂ© doit indiquer la volumĂ©trie dans le cadre QuantitĂ© ou Ă©tendue globale » et une estimation de la valeur totale des acquisitions sur la durĂ©e encore faut-il que le candidat Ă©vincĂ© soit lĂ©sĂ©. - 02/07/19. Accords-cadres Ă  bons de commande - QE AN n° 3543, M. Jean-Luc Fugit, 20/02/2018 L'acheteur peut dĂ©sormais sortir de l'accord-cadre, sous conditions, pour l'acquisition de prestations qui en sont l'objet. La dĂ©finition du besoin - Fiche technique de la DAJ de 2017. La DAJ de Bercy a mis en ligne le 9 aoĂ»t 2017 sur son site Internet une fiche technique de 13 pages relative Ă  la dĂ©finition du besoin dans les marchĂ©s publics. Cette fiche fait le point sur les principales dispositions notamment le sourçage et les accords-cadres. - 24 aoĂ»t 2017. Accords-cadres - Fiche technique de la DAJ suite Ă  la rĂ©forme de 2016. La DAJ de Bercy a mis en ligne le 9 aoĂ»t 2017 sur son site Internet une fiche technique de 18 pages relative aux accords-cadres. - 14 aoĂ»t 2017. Accords-cadres Le MINEFE publie une fiche technique de synthĂšse sur son site Internet - Dans une Fiche technique sur les accords-cadres datĂ©e du 3 juillet 2009 le MINEFE prĂ©cise les principales caractĂ©ristiques des accords-cadres tout en formulant un certain nombre de conseils en matiĂšre de passation de ces contrats. - 06 juillet 2009 CADA CaractĂšre communicable des documents dans les accords-cadres multi-attributaires aux entreprises titulaires de l’accord-cadre mais non retenues au titre des marchĂ©s subsĂ©quents - Avis de la CADA no de rĂ©fĂ©rence 20084709, sĂ©ance du 23/12/2008 - 23 janvier 2009 Un accord-cadre est un contrat soumis au Code de la commande publique conclu par un ou plusieurs acheteurs avec un ou plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques qui a pour objet d’établir soit les rĂšgles relatives aux bons de commande Ă  Ă©mettre soit les termes rĂ©gissant les marchĂ©s subsĂ©quents Ă  passer au cours d’une pĂ©riode donnĂ©e. Il rĂ©sulte des dispositions de l’article L. 2125-1 du code de la commande publique que le recours Ă  l’accord-cadre, comme aux autres techniques d’achat, doit respecter les procĂ©dures prĂ©vues pour la passation des marchĂ©s publics. En application de l’article R. 2152-7 du mĂȘme code, l’accord cadre doit ĂȘtre attribuĂ© au soumissionnaire ou, le cas Ă©chĂ©ant, aux soumissionnaires qui ont prĂ©sentĂ© l’offre Ă©conomiquement la plus avantageuse. D’un point de vue stratĂ©gique, l’accord-cadre permet de constituer un panel fournisseur sur un segment d’achat dĂ©terminĂ© et de faire l’économie de procĂ©dures multiples de passation, notamment dans l’hypothĂšse de la multi-attribution. Attention toutefois Ă  ce que l’accord-cadre, notamment multi-attributaires ne soit pas une coquille vide l’accord-cadre repose avant tout sur une dĂ©finition de besoins. Moins le besoin sera prĂ©cis, plus les prix proposĂ©s risquent de s’éloigner de la rĂ©alitĂ© des prestations commandĂ©es. Tout l’enjeu de l’accord cadre, quel que soit sa forme, repose sur la parfaite adĂ©quation des prix aux prestations durant son exĂ©cution. Dispositions du Code de la commande publiqueDĂ©finition et durĂ©e des accords-cadresDĂ©finition des accords-cadres et principesDurĂ©e des accords-cadresLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sCalcul de la valeur estimĂ©e du besoin et seuilsCalcul des seuils des accords-cadresLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sDispositions gĂ©nĂ©rales applicables aux accords-cadresConditions de recours abusivesLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sDĂ©finition des besoinsLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sAccords-cadres fixant ou non l’ensemble des stipulations contractuellesL’accord-cadre Ă  marchĂ© subsĂ©quents, ne fixant pas toutes les stipulations contractuellesLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sL’accord-cadre Ă  bons de commandeLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sAccords-cadre Ă  tranches optionnellesLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sAccords-cadres mixtesMontants des accords-cadresMontants des accords-cadresLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sAccords-cadres compositesLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sMontant minimumLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sAbsence de montantLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sClauses associĂ©esLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sPĂ©riode de validitĂ© de l’accord cadre durĂ©e d’exĂ©cution des marchĂ©s subsĂ©quents et bons de commandeDurĂ©e d’exĂ©cutionLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sParties Ă  l’accord cadreLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sExclusivitĂ©La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sDispositions propres aux marchĂ©s subsĂ©quentsObjet des marchĂ©s subsĂ©quentsExĂ©cution des accords-cadresLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sRĂ©vision des prixLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sDĂ©matĂ©rialisationLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sMontage des marchĂ©s subsĂ©quentsLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sAccord-cadre mono-attributaireLa consultation des titulaires de l’accord-cadre mono-attributaireLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sAccord-cadre multi-attributaires Ă  marchĂ©s subsĂ©quentsNĂ©cessitĂ© de remise en concurrenceLa consultation des titulaires de l’accord-cadre multi-attributaires pouvoirs adjudicateursLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sDĂ©lais de remise des offresLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sDispositions spĂ©cifiques applicables aux entitĂ©s adjudicatricesLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sLa consultation des titulaires de l’accord-cadre multi-attributaires entitĂ©s adjudicatricesDispositions propres aux bons de commandeLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sEmission des bons de commandeLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sDonnĂ©es essentiellesLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sCCAGLe rĂ©gime des bons de commandes dans les nouveaux CCAG 2021Nouveau CCAG TravauxAncien CCAG TravauxNouveau CCAG PIAncien CCAG PINouveau CCAG TICAncien CCAG TICNouveau CCAG FCSAncien CCAG FCSNouveau CCAG MIAncien CCAG MIJurisprudence et commentairesLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©sCommentaires associĂ©sClausier contractuelClauses relatives aux accords-cadresDroit communautaireCommentaires associĂ©s Dispositions du Code de la commande publique DĂ©finition et durĂ©e des accords-cadres Article L2125-1 Créé par Ordonnance n° 2018-1074 du 26 novembre 2018 – art. L’acheteur peut, dans le respect des rĂšgles applicables aux procĂ©dures dĂ©finies au prĂ©sent titre, recourir Ă  des techniques d’achat pour procĂ©der Ă  la prĂ©sĂ©lection d’opĂ©rateurs Ă©conomiques susceptibles de rĂ©pondre Ă  son besoin ou permettre la prĂ©sentation des offres ou leur sĂ©lection, selon des modalitĂ©s particuliĂšres. Les techniques d’achat sont les suivantes 1° L’accord-cadre, qui permet de prĂ©sĂ©lectionner un ou plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques en vue de conclure un contrat Ă©tablissant tout ou partie des rĂšgles relatives aux commandes Ă  passer au cours d’une pĂ©riode donnĂ©e. La durĂ©e des accords-cadres ne peut dĂ©passer quatre ans pour les pouvoirs adjudicateurs et huit ans pour les entitĂ©s adjudicatrices, sauf dans des cas exceptionnels dĂ»ment justifiĂ©s, notamment par leur l’objet ou par le fait que leur exĂ©cution nĂ©cessite des investissements amortissables sur une durĂ©e supĂ©rieure ; Cliquez pour afficher les commentaires sur la dĂ©finition des accords-cadres DĂ©finition des accords-cadres et principes DAJ 2019 – Fiche technique les accords-cadres Alors que sous l’empire de l’ordonnance n° 2015-899 du 23 juillet 2015 relative aux marchĂ©s publics et de son dĂ©cret d’application n° 2016-360 du 25 mars 2016, les accords-cadres Ă©taient une sous-catĂ©gorie particuliĂšre de marchĂ© public, recouvrant aussi bien ceux qui s’exĂ©cutent par l’émission de bons de commande que ceux donnant lieu Ă  la conclusion de marchĂ©s subsĂ©quents, le code de la commande publique ramĂšne les accords-cadres au rang de technique d’achat au mĂȘme titre que le concours ou le systĂšme d’acquisition dynamique1 . Ce faisant, le droit français de la commande publique achĂšve sur la forme l’alignement qu’il avait dĂ©jĂ  accompli sur le fond avec les directives europĂ©ennes, le chapitre II de la directive 2014/24/UE rangeant les accords-cadres au rang de Techniques et instruments pour les marchĂ©s Ă©lectroniques et agrĂ©gĂ©s ». Le 1° de l’article L. 2125-1 du code de la commande publique2dĂ©finit la notion d’accord-cadre comme un contrat qui permet de prĂ©sĂ©lectionner un ou plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques en vue de conclure un contrat Ă©tablissant tout ou partie des rĂšgles relatives aux commandes Ă  passer au cours d’une pĂ©riode donnĂ©e ». Les articles R. 2162-2 et R. 2162-4 prĂ©cisent que l’accord-cadre s’exĂ©cute par la conclusion de marchĂ©s subsĂ©quents lorsqu’il ne fixe pas toutes les stipulations contractuelles et par Ă©mission de bons de commande lorsqu’il fixe toutes ces stipulations contractuelles objet et prix des prestations Ă  exĂ©cuter sont entiĂšrement dĂ©terminĂ©s, les deux modalitĂ©s pouvant ĂȘtre combinĂ©es au sein d’un mĂȘme accord-cadre Ă  condition que les prestations relevant de ces deux modalitĂ©s respectives soient bien identifiĂ©es. Instrument de planification et d’assouplissement de la commande publique3 , l’accord-cadre est un contrat par lequel l’acheteur public s’engage Ă  passer des marchĂ©s auprĂšs du ou des titulaires de l’accord, pendant une pĂ©riode donnĂ©e, au fur et Ă  mesure de ses besoins et pour des prestations dĂ©terminĂ©es. 1 Chapitre V du titre II du livre 1er de la 2Ăšme partie du code de la commande publique. 2 Transposant les dispositions de l’article 33 de la directive 2014/24/UE du 26 fĂ©vrier 2014 et de l’article 51 de la directive 2014/25/UE du 26 fĂ©vrier 2014. 3 ConformĂ©ment aux dispositions de l’article L. 2125-1 du code de la commande publique, l’accord-cadre est une technique d’achat » qui permet Ă  l’acheteur de procĂ©der Ă  la prĂ©sĂ©lection d’opĂ©rateurs Ă©conomiques susceptibles de rĂ©pondre Ă  son besoin ou permettre la prĂ©sentation des offres ou leur sĂ©lection, selon des modalitĂ©s particuliĂšres ». Le chapitre II de la directive 2014/24/UE parle de Techniques et instruments pour les marchĂ©s Ă©lectroniques et agrĂ©gĂ©s ». Sur la notion spĂ©cifique d’accord-cadre ouvert, cf. TUE 10 septembre 2019 BP, n° T‑51/18 Cliquez pour afficher les commentaires sur la durĂ©e des accords cadres DurĂ©e des accords-cadres DAJ 2019 – Fiche technique les accords-cadres Pour les pouvoirs adjudicateurs L’article L. 2125-1 du code de la commande publique prĂ©voit que la durĂ©e des accords-cadres ne peut dĂ©passer quatre ans pour les pouvoirs adjudicateurs. Toutefois, il prĂ©voit que, dans des cas exceptionnels justifiĂ©s, un accord-cadre peut ĂȘtre passĂ© pour une durĂ©e supĂ©rieure, notamment en raison de son objet ou du fait que son exĂ©cution nĂ©cessite des investissements amortissables sur une durĂ©e supĂ©rieure Ă  quatre ans. L’acheteur doit toujours pouvoir justifier de se trouver dans l’une de ces hypothĂšses lorsqu’il prĂ©voit une durĂ©e de validitĂ© supĂ©rieure Ă  quatre ans. Pour les accords-cadres faisant l’objet d’un avis d’appel Ă  la concurrence publiĂ© au JOUE, cette justification doit ĂȘtre portĂ©e dans l’avis d’appel Ă  la concurrence7 mais n’a pas obligatoirement Ă  ĂȘtre reprise dans les documents de la consultation remis aux candidats8 . Pour les autres accords-cadres, cette information doit figurer dans les documents du marchĂ© public s’il s’agit d’une information utile pour les candidats. Cette justification doit ĂȘtre portĂ©e dans le rapport de prĂ©sentation prĂ©vu aux articles R. 2184-1 Ă  R. 2184-6 du code de la commande publique, lorsque l’établissement d’un tel rapport est obligatoire. La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Cliquez pour afficher les commentaires sur le contentieux des accords cadres Non reconduction pour l’un des titulaires de l’accord-cadre multi-attributaires. Il rĂ©sulte de l’instruction que le 26 mai 2021, la collectivitĂ© europĂ©enne d’Alsace a notifiĂ© Ă  la sociĂ©tĂ© SetS Chauffeurs privĂ©s sa dĂ©cision de ne pas reconduire l’accord-cadre pour l’annĂ©e scolaire 2021-2022 et de mettre ainsi fin Ă  la relation contractuelle. Si la sociĂ©tĂ© soutient, Ă  l’appui de sa demande en rĂ©fĂ©rĂ©, qu’une telle dĂ©cision prise Ă  l’encontre d’un seul titulaire de l’accord cadre multi-attributaire est irrĂ©guliĂšre, il est constant qu’elle n’a pas demandĂ© la reprise des relations contractuelles ni la suspension de la dĂ©cision de la collectivitĂ© europĂ©enne d’Alsace de mettre fin Ă  leurs relations contractuelles. Par suite, la sociĂ©tĂ© SetS Chauffeurs privĂ©s, n’étant plus titulaire de cet accord cadre au titre de la pĂ©riode en litige, ne dispose pas d’un intĂ©rĂȘt pour agir contre la procĂ©dure de passation des marchĂ©s subsĂ©quents pris pour son application. Sa demande en rĂ©fĂ©rĂ© dirigĂ©e contre cette procĂ©dure n’est, dĂšs lors, pas recevable CE, 03/06/2022, 462256. MarchĂ©s subsĂ©quents. Cf. commentaires sous R 2162-7 2° Le concours, grĂące auquel l’acheteur choisit, aprĂšs mise en concurrence et avis d’un jury, un plan ou un projet ; Cliquez pour afficher les jurisprudences et commentaires Technique d’achat prĂ©vue Ă  l’article L. 2125-1 du code de la commande publique CCP, le concours permet Ă  un acheteur de choisir, aprĂšs mise en concurrence et avis d’un jury, un plan ou un projet, notamment dans le domaine de l’amĂ©nagement du territoire, de l’urbanisme et de l’architecture. Le concours peut ĂȘtre ouvert ou restreint, auquel cas l’acheteur Ă©tablit des critĂšres de sĂ©lection des participants au concours et fixe, au vu de l’avis du jury, la liste des candidats admis Ă  concourir. Le jury procĂšde, aprĂšs leur examen, Ă  un classement des plans ou projets des opĂ©rateurs Ă©conomiques admis Ă  participer au concours, et l’acheteur choisit, sur la base de l’avis du jury, le ou les laurĂ©ats du concours. Guide sur l’achat public innovant, DAJ Version 2, 2014 La raison d’ĂȘtre du concours est de stimuler la crĂ©ativitĂ© cette procĂ©dure peut constituer un moyen de faire Ă©merger et de tester des idĂ©es nouvelles. TrĂšs utilisĂ© pour les prestations d’architecture, le concours n’est cependant pas limitĂ© aux marchĂ©s de travaux, et peut ĂȘtre exportĂ© Ă  d’autres domaines transports, prestations intellectuelles. Le concours est dĂ©fini Ă  l’article 38 du code des marchĂ©s publics comme la procĂ©dure par laquelle le pouvoir adjudicateur choisit, aprĂšs mise en concurrence et avis d’un jury, un plan ou un projet, notamment dans le domaine de l’amĂ©nagement du territoire, de l’urbanisme, de l’architecture et de l’ingĂ©nierie, ou des traitements de donnĂ©es, avant d’attribuer Ă  l’un des laurĂ©ats du concours un marchĂ©. » La procĂ©dure du concours, et notamment le rĂŽle du jury, sont dĂ©crits Ă  l’article 70 du code. Les candidats bĂ©nĂ©ficient d’une indemnitĂ©. VersĂ©e Ă  tous les concurrents, l’indemnitĂ© est dĂ©duite du montant du marchĂ© pour l’attributaire, qui est normalement rĂ©munĂ©rĂ© par le prix du marchĂ©. La personne publique, pour sa part, bĂ©nĂ©ficie de l’expertise technique d’un jury, mais reste dĂ©cisionnaire, sur la base du rapport Ă©tabli par le jury. La procĂ©dure, qui prĂ©voit un dialogue Ă©ventuel entre les candidats et le jury, ainsi qu’une nĂ©gociation sur les Ă©lĂ©ments du projet avec le pouvoir adjudicateur, a l’avantage de faire Ă©merger plusieurs propositions adaptĂ©es, et d’en discuter les Ă©lĂ©ments avec le ou, le cas Ă©chĂ©ant, les laurĂ©ats. Tout comme pour le dialogue compĂ©titif, ou toute autre consultation ouverte sur les solutions envisageables, il est recommandĂ© de dĂ©finir prĂ©cisĂ©ment le besoin et les contraintes, pour optimiser les propositions des candidats. Les compĂ©tences essentielles attendues des candidats seront utilement prĂ©cisĂ©es, de mĂȘme que le cadre de la rĂ©ponse canevas de rĂ©ponse, nature et format des plans, Ă©chantillons, prĂ©cisions techniques ou financiĂšres, maquettes ou prototypes afin de faciliter l’analyse des projets par le jury. Le jury doit ĂȘtre parfaitement informĂ© du projet, de ses composantes, des contraintes qu’il soulĂšve, de maniĂšre Ă  pouvoir apprĂ©cier les propositions. Rien n’interdit de dialoguer avec les membres pressentis du jury, ex ante, pour bĂ©nĂ©ficier de leur expertise, afin de prĂ©ciser la consultation et d’optimiser ses Ă©lĂ©ments temps laissĂ© aux candidats pour Ă©laborer le projet, Ă©lĂ©ments du canevas de rĂ©ponse
. A noter qu’il est dĂ©conseillĂ© de revenir sur les Ă©lĂ©ments du projet, une fois l’avis de concours publiĂ©, sauf Ă  risquer de fausser la concurrence. COMMUNICATION DE LA COMMISSION Orientations sur la passation de marchĂ©s de solutions innovantes 2021/C 267/01 Les concours sont gĂ©nĂ©ralement utilisĂ©s pour concevoir des travaux dans les domaines de l’urbanisme, de l’architecture, de l’ingĂ©nierie et du traitement des donnĂ©es. Cependant, en vertu des rĂšgles de l’Union, cette procĂ©dure est Ă©galement adaptĂ©e Ă  d’autres types de projets, comme l’ingĂ©nierie financiĂšre. Les concours peuvent ĂȘtre organisĂ©s en vue d’attribuer des prix avec paiements ou un marchĂ© public de services au moyen d’une procĂ©dure nĂ©gociĂ©e de suivi, sans publication d’un avis de marchĂ©. Avec les concours, l’acheteur public laisse aux participants une grande marge de manƓuvre pour proposer la solution qui rĂ©pond le mieux aux besoins dĂ©crits dans l’avis de concours. C’est lĂ  que rĂ©side le potentiel d’innovation. Un jury autonome composĂ© de membres n’ayant pas de liens avec les participants procĂšde Ă  l’évaluation des propositions. Au moins un tiers des membres du jury devrait avoir la qualification qui est exigĂ©e des participants. Le jury peut demander aux participants de clarifier certains aspects et dĂ©cide en fonction des critĂšres dĂ©finis dans l’avis de concours. Les concours prĂ©sentent Ă©galement un avantage particulier. Dans ce contexte, le jury peut procĂ©der Ă  une Ă©valuation professionnelle et autonome des critĂšres tels que la facilitĂ© d’utilisation, l’ergonomie et le caractĂšre adĂ©quat, artistique, innovant ou porteur d’image de la proposition. Tous ces aspects peuvent ĂȘtre plus difficiles Ă  mesurer, Ă  comparer et Ă  Ă©valuer dans d’autres types de procĂ©dures oĂč il peut ĂȘtre compliquĂ© d’établir et de hiĂ©rarchiser des indicateurs objectifs et mesurables. La difficultĂ© de cette procĂ©dure consiste Ă  garantir que l’évaluation est rĂ©alisĂ©e de la maniĂšre la plus objective et transparente possible. À cette fin, il peut ĂȘtre prudent de combiner plusieurs critĂšres, comme le coĂ»t d’acquisition et d’exĂ©cution objectivement mesurable, l’efficacitĂ© et les critĂšres de qualitĂ© en les pondĂ©rant de maniĂšre proportionnĂ©e et justifiĂ©e. MIQCP 2017, Le concours de maĂźtrise d’Ɠuvre dispositions rĂ©glementaires et modalitĂ©s pratiques d’organisation Le concours est un mode de sĂ©lection par lequel le maĂźtre d’ouvrage, aprĂšs avis d’un jury, choisit un projet parmi les propositions de plusieurs concurrents prĂ©alablement sĂ©lectionnĂ©s, en vue de l’attribution d’un marchĂ© de service. Lorsqu’il est organisĂ© en vue de l’attribution d’un marchĂ© de maĂźtrise d’Ɠuvre, il permet donc de choisir simultanĂ©ment le projet qui sera rĂ©alisĂ© et son auteur. Il est Ă  remarquer que ce processus de sĂ©lection autorise le dĂ©marrage anticipĂ© de l’exĂ©cution du marchĂ© de maĂźtrise d’Ɠuvre avant qu’il soit signĂ©, et avant mĂȘme que son titulaire soit dĂ©signĂ©. En contrepartie chaque candidat autorisĂ© Ă  concourir percevra une indemnisation dont le montant ne peut ĂȘtre infĂ©rieur de plus de 20 % au coĂ»t de la prestation demandĂ©e. C’est une spĂ©cificitĂ© du concours qu’il convient de souligner Aucun autre processus de sĂ©lection ou aucune autre procĂ©dure de passation d’un marchĂ© de maĂźtrise d’Ɠuvre, que ce soit une procĂ©dure adaptĂ©e en dessous des seuils ou une procĂ©dure formalisĂ©e au dessus, ne saurait comporter la production d’une esquisse, sous peine de requalification du processus en concours. PrĂ©cision du programme. Les ambiguĂŻtĂ©s que comportent les documents remis aux candidats constituent un manquement aux obligations de publicitĂ© et de concurrence CE, 19 oct. 2001, n° 234298 3° Le systĂšme de qualification, rĂ©servĂ© aux entitĂ©s adjudicatrices, destinĂ© Ă  prĂ©sĂ©lectionner tout au long de sa durĂ©e de validitĂ© des candidats aptes Ă  rĂ©aliser des prestations dĂ©terminĂ©es ; Cliquez pour afficher les jurisprudences et commentaires Guide de bonnes pratiques en matiĂšre de marchĂ©s publics Edition du 26 septembre 2014 MAJ le 13/04/2015 et Le systĂšme de qualification des opĂ©rateurs Ă©conomiques est un systĂšme de prĂ©sĂ©lection d’opĂ©rateurs jugĂ©s aptes Ă  rĂ©aliser tel ou tel type de prestations. Il permet de constituer un vivier, dans lequel l’entitĂ© adjudicatrice peut choisir les futurs titulaires de ses marchĂ©s. L’entitĂ© adjudicatrice peut mĂȘme recourir Ă  un systĂšme de qualification mis en place par un tiers. Il s’agit d’un systĂšme de prĂ©sĂ©lection de candidats potentiels et non de la phase de sĂ©lection des candidatures pour un marchĂ© donnĂ© art. 152 Ă  155. L’entitĂ© adjudicatrice n’est pas tenue de mettre en concurrence tous les opĂ©rateurs Ă©conomiques ainsi prĂ©sĂ©lectionnĂ©s, mais peut, dans le respect des prescriptions du code, lancer une procĂ©dure en ne consultant que certains d’entre eux. La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! 4° Le systĂšme d’acquisition dynamique, qui permet de prĂ©sĂ©lectionner un ou plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques, pour des achats d’usage courant, selon un processus ouvert et entiĂšrement Ă©lectronique ; Cliquez pour afficher les jurisprudences et commentaires DAJ 2014, Guide des bonnes pratiques en matiĂšre de marchĂ©s publics Le systĂšme d’acquisition dynamique est une procĂ©dure d’acquisition entiĂšrement Ă©lectronique destinĂ©e Ă  l’achat de fournitures et de services courants. Il est limitĂ© dans le temps, mais constitue un dispositif ouvert, ce en quoi il diffĂšre de l’accord-cadre. Pendant toute la durĂ©e de son existence, tous les opĂ©rateurs Ă©conomiques peuvent, en effet, le rejoindre, pour autant qu’ils satisfont aux critĂšres de sĂ©lection et prĂ©sentent des offres indicatives conformes aux documents de la consultation. La dĂ©finition des besoins doit ĂȘtre prĂ©alable. Les marchĂ©s passĂ©s en application du systĂšme d’acquisition dynamique sont dits marchĂ©s spĂ©cifiques ». Le pouvoir adjudicateur doit publier un avis de marchĂ© simplifiĂ©, Ă©tabli conformĂ©ment au formulaire standard, prĂ©vu par le rĂšglement UE n° 842/2011 du 19 aoĂ»t 201195, au Journal officiel de l’Union europĂ©enne. Un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de la date d’envoi de cet avis doit ĂȘtre respectĂ© avant de procĂ©der Ă  la mise en concurrence. Le pouvoir adjudicateur invite ensuite les opĂ©rateurs admis dans le systĂšme Ă  prĂ©senter leurs offres dĂ©finitives. La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! 5° Le catalogue Ă©lectronique, qui permet la prĂ©sentation d’offres ou d’un de leurs Ă©lĂ©ments de maniĂšre Ă©lectronique et sous forme structurĂ©e ; Cliquez pour afficher les jurisprudences et commentaires Le catalogue Ă©lectronique est un outil offrant aux entreprises la possibilitĂ© de soumettre des offres dans un format structurĂ©. Ces offres peuvent ĂȘtre automatiquement Ă©valuĂ©es par le systĂšme de passation de marchĂ©s en ligne de l’acheteur, ce qui permet de faire des Ă©conomies et de gagner en efficacitĂ©. 6° Les enchĂšres Ă©lectroniques, qui ont pour but de sĂ©lectionner par voie Ă©lectronique, pour un marchĂ© de fournitures d’un montant Ă©gal ou supĂ©rieur aux seuils de la procĂ©dure formalisĂ©e, des offres en permettant aux candidats de rĂ©viser leurs prix Ă  la baisse ou de modifier la valeur de certains autres Ă©lĂ©ments quantifiables de leurs offres. Cliquez pour afficher les jurisprudences et commentaires DAJ 2012, Guide pratique de la dĂ©matĂ©rialisation Le procĂ©dĂ© de l’enchĂšre Ă©lectronique15 n’intervient que dans la phase du marchĂ© consacrĂ©e Ă  la sĂ©lection des offres, sur certains des Ă©lĂ©ments quantifiables du besoin exprimĂ© par l’acheteur public. L’attribution du marchĂ© est fonction des rĂ©sultats de l’enchĂšre. Les autres phases de passation du marchĂ© sont mises en Ɠuvre selon les rĂšgles de droit commun. Ce procĂ©dĂ© ne s’applique qu’aux marchĂ©s formalisĂ©s de fournitures. L’utilisation des enchĂšres Ă©lectroniques inversĂ©es a Ă©tĂ© volontairement limitĂ©e, en France, Ă  des marchĂ©s rĂ©putĂ©s simples les marchĂ©s de fournitures. Les enchĂšres ne semblent pas adaptĂ©es Ă  certaines catĂ©gories de marchĂ©s comme la maitrise d’Ɠuvre ou la construction d’un bĂątiment. Calcul de la valeur estimĂ©e du besoin et seuils Article R2121-8 modifiĂ© par le dĂ©cret n°2021-1111 du 23 aoĂ»t 2021 Pour les accords-cadres et les systĂšmes d’acquisition dynamiques dĂ©finis Ă  l’article L. 2125-1, la valeur estimĂ©e du besoin est dĂ©terminĂ©e en prenant en compte la valeur maximale estimĂ©e de l’ensemble des marchĂ©s Ă  passer ou des bons de commande Ă  Ă©mettre pendant la durĂ©e totale de l’accord-cadre ou du systĂšme d’acquisition dynamique. Cliquez pour afficher l'ensemble des jurisprudences et commentaires Ancienne rĂ©daction Pour les accords-cadres et les systĂšmes d’acquisition dynamiques dĂ©finis Ă  l’article L. 2125-1, la valeur estimĂ©e du besoin est dĂ©terminĂ©e en prenant en compte la valeur maximale estimĂ©e de l’ensemble des marchĂ©s Ă  passer ou des bons de commande Ă  Ă©mettre pendant la durĂ©e totale de l’accord-cadre ou du systĂšme d’acquisition dynamique. Lorsque l’accord-cadre ne fixe pas de maximum, sa valeur estimĂ©e est rĂ©putĂ©e excĂ©der les seuils de procĂ©dure formalisĂ©e. Calcul des seuils des accords-cadres La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Dispositions gĂ©nĂ©rales applicables aux accords-cadres Conditions de recours abusives Article R2162-1 Les acheteurs ne peuvent recourir aux accords-cadres de maniĂšre abusive ou aux fins d’empĂȘcher, de restreindre ou de fausser la concurrence. Cliquez pour afficher l'ensemble des jurisprudences et commentaires secret industriel et commercialLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Cliquez pour afficher l'ensemble des jurisprudences et commentaires dĂ©finition des besoins DĂ©finition des besoins La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Accords-cadres fixant ou non l’ensemble des stipulations contractuelles Article R2162-2 Lorsque l’accord-cadre ne fixe pas toutes les stipulations contractuelles, il donne lieu Ă  la conclusion de marchĂ©s subsĂ©quents dans les conditions fixĂ©es aux articles R. 2162-7 Ă  R. 2162-12. Lorsque l’accord-cadre fixe toutes les stipulations contractuelles, il est exĂ©cutĂ© au fur et Ă  mesure de l’émission de bons de commande dans les conditions fixĂ©es aux articles R. 2162-13 et R. 2162-14. Cliquez pour afficher les commentaires accord-cadre ne fixant pas toutes les stipulations L’accord-cadre Ă  marchĂ© subsĂ©quents, ne fixant pas toutes les stipulations contractuelles DAJ 2017 – Fiche technique les accords-cadres L’accord-cadre et engagements. Dans le cadre d’un accord-cadre Ă  bons de commande, l’acheteur doit faire figurer dans les piĂšces de son marchĂ© public l’ensemble des stipulations contractuelles portant tant sur ses modalitĂ©s de passation que d’exĂ©cution, Ă  l’instar d’un marchĂ© ordinaire, conformĂ©ment aux dispositions de l’article 78. L’accord-cadre exĂ©cutĂ© au moyen de marchĂ©s subsĂ©quents offre Ă  l’acheteur une certaine souplesse dans la fixation de son contenu. Il ne doit pas ĂȘtre pour autant une coquille vide n’engageant aucune des parties. Certains termes des marchĂ©s subsĂ©quents peuvent n’ĂȘtre fixĂ©s qu’au moment de la conclusion de ces marchĂ©s. L’accord-cadre de l’article 79 ne saurait s’en tenir une dĂ©finition sommaire des besoins, permettant ensuite Ă  l’acheteur d’ĂȘtre complĂštement libre dans la fixation de ses exigences. Outre le dĂ©tournement de procĂ©dure qu’une telle pratique caractĂ©riserait, elle conduirait Ă  rendre inefficace la procĂ©dure d’un point de vue Ă©conomique, aussi bien pour l’acheteur que pour l’entreprise, en ne leur autorisant pas un minimum de planification des commandes. Il est par consĂ©quent indispensable que l’accord-cadre comporte un certain nombre d’informations sur les engagements des parties et les conditions de passation des marchĂ©s subsĂ©quents. L’accord-cadre s’exĂ©cutant par la conclusion de marchĂ©s subsĂ©quents accord-cadre de l’article 79 donne aussi Ă  l’acheteur la possibilitĂ© d’ajuster la rĂ©ponse Ă  ses besoins, au moment oĂč il peut les identifier et dĂ©cider de l’achat. L’accord-cadre de l’article 79 est ainsi particuliĂšrement adaptĂ© pour les achats rĂ©pĂ©titifs, mais dont les contours ne sont pas totalement dĂ©limitĂ©s en amont, ou qui sont susceptibles d’évolutions technologiques. Par comparaison aux accords-cadres Ă  bons de commande, l’accord-cadre exĂ©cutĂ© au moyen de marchĂ©s subsĂ©quents offre la possibilitĂ© de ne pas dĂ©finir, Ă  l’avance, de maniĂšre prĂ©cise, les rĂšgles qui prĂ©vaudront pour le choix du prestataire appelĂ© Ă  exĂ©cuter les prestations et de pouvoir mettre en concurrence les titulaires de l’accord-cadre afin de bĂ©nĂ©ficier, tout au long de l’accord cadre, de la meilleure qualitĂ© au meilleur prix. La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! [/ihc-hide-content] Cliquez pour afficher les commentaires accord-cadre Ă  bons de commande L’accord-cadre Ă  bons de commande DAJ 2019 – Fiche technique les accords-cadres L’accord-cadre Ă  bons de commande permet Ă  l’acheteur de rĂ©aliser des achats rĂ©pĂ©titifs en organisant une seule procĂ©dure de mise en concurrence des fournisseurs potentiels et de bĂ©nĂ©ficier d’une rĂ©activitĂ© accrue lors de la survenance de leur besoin, au prix dĂ©terminĂ© par le marchĂ© public. Ex. Les accords-cadres Ă  bons de commande sont particuliĂšrement adaptĂ©s aux achats rĂ©pĂ©titifs de fournitures ou services courants tels que par exemple, les fournitures de bureaux, les denrĂ©es alimentaires, le gardiennage ou le nettoyage des locaux. Tous les types de prestations peuvent faire l’objet de tels marchĂ©s, y compris de travaux, industriels, informatiques ou de prestations intellectuelles. Toutefois, pour les prestations industrielles, outre que l’organisation d’un concours pour sĂ©lectionner un plan ou un projet est parfois obligatoire, la nĂ©cessitĂ© d’adapter le contrat Ă  chaque besoin milite plutĂŽt pour le recours Ă  un accord-cadre s’exĂ©cutant par la conclusion des marchĂ©s subsĂ©quents. En outre, Il est toujours possible de conclure un accord-cadre composite » correspondant pour partie Ă  un accord-cadre et pour partie Ă  un marchĂ© ordinaire, Ă  condition – que les deux types de prestations soient clairement identifiĂ©s ; – que la partie correspondant Ă  un accord-cadre obĂ©isse aux rĂšgles propres aux accords-cadres et que la partie marchĂ© » respecte celles relatives au marchĂ© ; – et que la conclusion d’un marchĂ© public non alloti soit autorisĂ©e par les dispositions relatives Ă  l’allotissement. La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Cliquez pour afficher les commentaires accord-cadre Ă  bons de commande multi-attributairesLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Cliquez pour afficher les commentaires accord-cadre Ă  tranches optionnelles Accords-cadre Ă  tranches optionnelles La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Accords-cadres mixtes Article R2162-3 Un accord-cadre peut ĂȘtre exĂ©cutĂ© en partie par la conclusion de marchĂ©s subsĂ©quents et en partie par l’émission de bons de commande, Ă  condition que l’acheteur identifie les prestations qui relĂšvent des diffĂ©rentes parties de l’accord-cadre Cliquez pour afficher l'ensemble des jurisprudences et commentairesDAJ 2017 – Fiche technique les accords-cadres Il est Ă©galement possible de recourir Ă  un accord-cadre qui s’exĂ©cuterait Ă  la fois par l’émission de bons de commande et la conclusion de marchĂ©s subsĂ©quents, sous rĂ©serve de bien dĂ©finir dans quels cas il sera recouru Ă  un marchĂ© subsĂ©quent ou Ă  des bons de commande et que chaque partie du contrat respecte les dispositions correspondantes du dĂ©cret n°2016-360 article 79 ou 80. 
 Parce que le marchĂ© subsĂ©quent doit prĂ©voir l’ensemble des termes contractuels applicables, il n’est juridiquement pas envisageable qu’un marchĂ© subsĂ©quent puisse s’exĂ©cuter par la conclusion d’autres marchĂ©s subsĂ©quents. Les modalitĂ©s de passation et d’exĂ©cution d’un accord-cadre en partie avec remise en concurrence et en partie sans remise en concurrence Les accords-cadres peuvent s’exĂ©cuter Ă  la fois par la conclusion de marchĂ©s subsĂ©quents et par l’émission de bons de commande. De plus, les marchĂ©s fondĂ©s sur un accord-cadre peuvent ĂȘtre des accords-cadres Ă  bons de commande. Ils sont alors passĂ©s selon les rĂšgles applicables aux marchĂ©s subsĂ©quents, c’est-Ă -dire, le cas Ă©chĂ©ant, aprĂšs consultation du titulaire ou remise en concurrence des titulaires de l’accord-cadre. Ils sont ensuite exĂ©cutĂ©s conformĂ©ment aux dispositions rĂ©gissant les accords-cadres Ă  bons de commande, c’est-Ă -dire par l’émission de bons de commande lors de la survenance du besoin. Toutefois, les bons de commande ne peuvent ĂȘtre Ă©mis que pendant la durĂ©e de validitĂ© du marchĂ© subsĂ©quent auquel ils se rattachent. Le marchĂ© subsĂ©quent doit alors fixer toutes les conditions de son exĂ©cution et notamment, le cas Ă©chĂ©ant, les modalitĂ©s de rĂ©partition des bons de commande entre les diffĂ©rents titulaires de ce marchĂ© subsĂ©quent. Un tel dispositif permet de conjuguer la souplesse propre Ă  l’accord-cadre et la rĂ©activitĂ© permise par le marchĂ© Ă  bons de commande. Montants des accords-cadres Article R2162-4 modifiĂ© par le dĂ©cret n°2021-1111 du 23 aoĂ»t 2021, entrant en vigueur au 1er janvier 2022 Les accords-cadres peuvent ĂȘtre conclus 1° Soit avec un minimum et un maximum en valeur ou en quantitĂ© ; 2° Soit avec seulement un maximum ; Cliquez pour afficher les commentaires montant de l'accord-cadre - considĂ©rations gĂ©nĂ©rales Montants des accords-cadres DAJ 2020 – Les consĂ©quences de la crise sanitaire sur la commande publique La possibilitĂ© de prolonger la durĂ©e des marchĂ©s en cours prĂ©vue Ă  l’article 4 de l’ordonnance du 25 mars 2020 autorise-t-elle aussi Ă  poursuivre l’exĂ©cution d’un marchĂ© dont le montant fixe ou maximum a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© atteint ? La possibilitĂ© de prolonger la durĂ©e d’un marchĂ© arrivant Ă  terme, en application de l’article 4 de l’ordonnance n° 2020-319 lorsque l’organisation d’une nouvelle procĂ©dure de passation n’est pas possible, vise Ă  permettre la continuitĂ© de la satisfaction des besoins. Cette prolongation de durĂ©e a pour objet prĂ©cis de faire rĂ©aliser des prestations supplĂ©mentaires. Elle permet donc Ă  l’acheteur d’augmenter le montant initial du marchĂ© pour le surcroit de durĂ©e et de montant prestation nĂ©cessaires pour couvrir les besoins de l’acheteur le temps de mener Ă  bien une procĂ©dure de mise en concurrence pour conclure un nouveau marchĂ© public. C’est le cas quelle que soit la technique d’achat mise en Ɠuvre par l’acheteur dans son contrat, et donc aussi bien – pour les marchĂ©s Ă  montant fixe, donnant lieu Ă  un ou Ă  plusieurs paiements forfaitaires Ă  Ă©chĂ©ances dĂ©terminĂ©es, y compris les marchĂ©s Ă  tranches optionnelles visĂ©s Ă  l’article R. 2113-4 du code de la commande publique – pour les marchĂ©s Ă  montant maximum, notamment les accords-cadres visĂ©s au 1° de l’article L. 2125-1 du CCP. Ces modifications de durĂ©e et de montant du marchĂ© restent rĂ©gies par les dispositions des articles R. 2194-1 Ă  R. 2194-9 du code de la commande publique, et notamment par les limites de 10%, 15% ou 50% du montant initial du contrat que chaque modification doit respecter selon les motifs sur lequel elle est fondĂ©e. PrĂ©cĂ©dente rĂ©daction Article R2162-4 en vigueur jusqu’au 31/12/2021 Les accords-cadres peuvent ĂȘtre conclus 1° Soit avec un minimum et un maximum en valeur ou en quantitĂ© ; 2° Soit avec seulement un minimum ou un maximum ; 3° Soit sans minimum ni maximum. Nota article modifiĂ© par le dĂ©cret n°2021-1111 du 23 aoĂ»t 2021 aprĂšs remise en cause par CJUE 17 juin 2021, n° C-23/2 DAJ 2019 – Fiche technique les accords-cadres L’existence ou l’absence de minimum dĂ©termine l’étendue des obligations des parties. Toutefois, celle-ci varie selon qu’il y a eu mono ou multi-attribution. Les rĂšgles qui suivent s’appliquent aussi aux marchĂ©s subsĂ©quents qui prĂ©voiraient des minimums et maximums et s’exĂ©cuteraient par l’émission de bons de commande. Lorsqu’un accord-cadre est attribuĂ© Ă  un seul titulaire, l’administration est tenue de conclure avec lui des marchĂ©s subsĂ©quents ou de passer des commandes Ă  hauteur du minimum apprĂ©ciĂ© sur la durĂ©e totale de l’accord-cadre, sauf Ă  devoir indemniser le titulaire. L’engagement de l’acheteur sur un montant minimum crĂ©e un droit Ă  indemnisation au profit du titulaire unique dans l’hypothĂšse oĂč ce montant ne serait pas atteint. Le montant de l’indemnitĂ© ne correspond pas alors Ă  la diffĂ©rence entre le montant minimum et le montant des prestations rĂ©alisĂ©es. Elle correspondra Ă  la marge bĂ©nĂ©ficiaire nette supplĂ©mentaire qu’aurait dĂ©gagĂ©e le titulaire en cas d’exĂ©cution des commandes manquantes pour atteindre ce minimum. La rĂ©munĂ©ration des employĂ©s de l’entreprise n’est indemnisable que s’il est dĂ©montrĂ© que cette rĂ©munĂ©ration constitue une charge qui aurait Ă©tĂ© couverte par le rĂšglement du minimum prĂ©vu par l’accord-cadre. La jurisprudence a pu admettre Ă©galement que les frais d’études engagĂ©s pour la rĂ©alisation de prestations spĂ©cifiques ou encore les frais inhĂ©rents Ă  la mobilisation du personnel pour l’exĂ©cution du marchĂ© public soient mis Ă  la charge de l’acheteur. 
 Un bon contrat repose sur un bon Ă©quilibre des contraintes et avantages entre les parties. L’acheteur ne pourra obtenir des offres intĂ©ressantes des soumissionnaires que si ces derniers disposent d’un minimum d’engagements de la part de l’acheteur. Parce qu’il s’agit d’un Ă©lĂ©ment essentiel de la mise en concurrence, il semble particuliĂšrement difficile d’envisager lĂ©galement une modification du montant minimum en cours d’exĂ©cution de l’accord-cadre. Lorsqu’un maximum est fixĂ© par l’acheteur, il dĂ©termine la limite supĂ©rieure des obligations susceptibles d’ĂȘtre mises Ă  la charge du ou des titulaires par le biais des bons de commande ou des marchĂ©s subsĂ©quents. Pour cette raison, il constitue un des piliers de la relation contractuelle entre l’acheteur et le ou les titulaires, qui ont apprĂ©ciĂ© l’étendue de l’accord-cadre sur cette base. Ce maximum ne peut ĂȘtre augmentĂ© de façon unilatĂ©rale par l’acheteur et ce, mĂȘme si cette augmentation est sans incidence sur un seuil de procĂ©dure de mise en concurrence. L’augmentation de ce maximum demeure nĂ©anmoins possible par la conclusion d’un avenant avec le ou les titulaires de l’accord-cadre. Cet avenant ne doit pas constituer une modification substantielle au sens des articles 139 et 140 du dĂ©cret. L’attention des acheteurs est attirĂ©e sur le fait qu’en cas d’accord-cadre multi-attributaires, la conclusion d’un avenant Ă  cet accord-cadre implique nĂ©cessairement l’accord de l’ensemble des parties au contrat. La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Cliquez pour afficher les commentaires accords-cadres composites Ă  prix mixtes unitaires et forfaitaires Accords-cadres composites La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Cliquez pour afficher l'ensemble des jurisprudences et commentaires sur le montant minimum et non atteinte du montant Montant minimum La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Cliquez pour afficher l'ensemble des jurisprudences et commentaires sur le montant maximum Cliquez pour afficher l'ensemble des jurisprudences et commentaires sur l'absence de montant Absence de montant Il n’est dĂ©sormais plus possible de conclure des accords-cadre sans montant maximum DĂ©cret n°2021-1111 du 23 aoĂ»t 2021 publiĂ© des suites de la dĂ©cision CJUE 17 juin 2021, n° C-23/2 La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Cliquez pour afficher l'ensemble le clausier contractuel sur l'indemnitĂ© pour non atteinte du montant minimum L’inclusion dans un contrat d’un montant minimal de commandes oblige l’administration Ă  atteindre ce montant en termes de commandes ; dans le cas oĂč l’administration manque Ă  cette obligation, le co-contractant est en droit de prĂ©tendre Ă  la rĂ©paration du prĂ©judice subi du fait du non-respect par l’administration de ses engagements. Le marchĂ© peut amĂ©nager le rĂ©gime et le montant de l’indemnitĂ© dĂ» en ce cas de figure, par dĂ©rogation aux CCAG. Clauses associĂ©es La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! PĂ©riode de validitĂ© de l’accord cadre durĂ©e d’exĂ©cution des marchĂ©s subsĂ©quents et bons de commande Article R2162-5 Les marchĂ©s subsĂ©quents et les bons de commande ne peuvent ĂȘtre conclus ou Ă©mis que durant la pĂ©riode de validitĂ© de l’accord-cadre. Leur durĂ©e d’exĂ©cution est fixĂ©e conformĂ©ment aux conditions habituelles d’exĂ©cution des prestations faisant l’objet de l’accord-cadre. L’acheteur ne peut fixer une durĂ©e telle que l’exĂ©cution des marchĂ©s subsĂ©quents ou des bons de commande se prolonge au-delĂ  de la date limite de validitĂ© de l’accord-cadre dans des conditions qui mĂ©connaissent l’obligation d’une remise en concurrence pĂ©riodique Cliquez pour afficher l'ensemble des jurisprudences et commentaires durĂ©e d'exĂ©cution DurĂ©e d’exĂ©cution DAJ 2019 – Fiche technique les accords-cadres DurĂ©e d’exĂ©cution des bons de durĂ©e d’exĂ©cution des bons de commande ou des marchĂ©s subsĂ©quents au-delĂ  du terme de l’accord-cadre doit cependant ĂȘtre raisonnable. Les dispositions l’article R. 2162-5 du code de la commande publique proscrivent une date d’émission et une durĂ©e d’exĂ©cution des bons de commande ou de marchĂ©s subsĂ©quents qui conduiraient Ă  mĂ©connaĂźtre l’obligation d’une remise en concurrence pĂ©riodique des opĂ©rateurs Ă©conomiques, c’est-Ă -dire dans des conditions faisant apparaĂźtre une manƓuvre destinĂ©e Ă  prolonger cette durĂ©e au-delĂ  du raisonnable. Cette durĂ©e doit s’apprĂ©cier en fonction de l’objet et des caractĂ©ristiques de la prestation, mais ne devrait, en principe, pas dĂ©passer le temps nĂ©cessaire pour sa rĂ©alisation. DurĂ©e d’exĂ©cution des marchĂ©s subsĂ©quents. Les marchĂ©s fondĂ©s sur un accord-cadre ne peuvent ĂȘtre conclus que pendant la durĂ©e de validitĂ© de cet accord-cadre. Leur durĂ©e d’exĂ©cution est fixĂ©e conformĂ©ment aux conditions habituelles d’exĂ©cution des prestations faisant l’objet de l’accord-cadre » article R. 2162-5 du code de la commande publique, c’est-Ă -dire en tenant compte de la nature des prestations et de la nĂ©cessitĂ© d’une remise en concurrence pĂ©riodique. DĂšs lors qu’ils ont Ă©tĂ© conclus avant le terme de l’accord-cadre, l’exĂ©cution des marchĂ©s subsĂ©quents peut se poursuivre au-delĂ  de la durĂ©e de validitĂ© de l’accord-cadre. Toutefois, elle ne doit pas se prolonger dans des conditions qui mĂ©connaissent l’obligation d’une remise en concurrence pĂ©riodique. En d’autres termes, le recours aux marchĂ©s fondĂ©s sur l’accord-cadre ne doit pas pouvoir ĂȘtre regardĂ© comme un moyen de prolonger abusivement l’accord-cadre lorsque le temps nĂ©cessaire pour la rĂ©alisation des prestations attendues n’est habituellement pas aussi long. La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Parties Ă  l’accord cadre Article R2162-6 Les marchĂ©s subsĂ©quents et les bons de commande sont conclus ou Ă©mis entre les acheteurs identifiĂ©s Ă  cette fin dans l’avis d’appel Ă  la concurrence, dans l’invitation Ă  confirmer l’intĂ©rĂȘt ou, en l’absence d’un tel avis ou d’une telle invitation, dans un autre document de la consultation, et le ou les opĂ©rateurs Ă©conomiques titulaires de l’accord-cadre Cliquez pour afficher les jurisprudences et commentaires l'accord-cadre un systĂšme fermĂ©La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Cliquez pour afficher l'ensemble des jurisprudences et commentaires exclusivitĂ© des titulaires DAJ 2019 – Fiche technique les accords-cadres ExclusivitĂ© L’accord-cadre est un systĂšme fermĂ© pendant sa durĂ©e d’exĂ©cution mais ne suppose pas nĂ©cessairement une exclusivitĂ© d’achats auprĂšs du ou des titulaires. L’interdiction de faire entrer de nouveaux prestataires dans un accord-cadre dĂ©jĂ  conclu ne s’oppose pas Ă  la possibilitĂ© de passer d’autres marchĂ©s pendant la durĂ©e de l’accord-cadre. L’acheteur devra dans ce cas prĂ©voir dans les documents contractuels la possibilitĂ© de recourir Ă  des tiers pour certains types de prestations prĂ©vues au contrat sous certaines conditions dĂ©terminĂ©es. Afin de se prĂ©munir de tout risque contentieux, les clauses contractuelles dĂ©rogeant au principe d’exclusivitĂ© du ou des titulaires devront ĂȘtre suffisamment prĂ©cises. Elles devront indiquer le pĂ©rimĂštre des prestations concernĂ©es, le montant estimatif ainsi que les conditions dans lesquelles il peut en ĂȘtre fait usage. Le recours Ă  des tiers au contrat doit ĂȘtre justifiĂ© par des raisons objectives et ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ© de mesures de publicitĂ© et de mise en concurrence applicables dans le respect des rĂšgles relatives Ă  l’estimation de la valeur des besoins, sauf si l’acheteur est en mesure de dĂ©montrer qu’il entre dans l’une des hypothĂšses permettant de passer un marchĂ© nĂ©gociĂ© sans publicitĂ© ni mise en concurrence, prĂ©vues par les articles R. 2122-1 Ă  R. 2122-9 ainsi que R. 2122-10 et R. 2122-11 du code de la commande publique. Ex. l’acheteur pourra valablement recourir Ă  un tiers en cas d’incapacitĂ© des titulaires de l’accord-cadre de lui fournir les prestations, par exemple en cas de rupture de stocks pour l’achat de mĂ©dicaments, si cela est prĂ©vu dans l’accord-cadre. Rien n’interdit ainsi Ă  l’acheteur de s’inspirer des dispositions du VII de l’article 76 ou du III de l’article 77 de l’ancien code des marchĂ©s publics18 lorsqu’il rĂ©dige une clause dĂ©rogeant au principe d’exclusivitĂ© des titulaires. L’acheteur peut dĂ©terminer des limitations diffĂ©rentes de celles qui Ă©taient prĂ©vues par ces dispositions. Toutefois, l’acheteur prendra garde, en rĂ©digeant la clause, Ă  ne pas prĂ©voir des cas de recours Ă  des tiers trop larges, ce qui pourrait ĂȘtre assimilĂ© Ă  un dĂ©tournement de procĂ©dure. Dans le silence de l’accord-cadre, il convient de considĂ©rer par principe que l’exclusivitĂ© est garantie au titulaire. En consĂ©quence, les acheteurs devront prĂȘter attention sur ce point lors de la rĂ©daction des documents contractuels. Le recours Ă  d’autres marchĂ©s publics, pour un mĂȘme type de prestations que celles prĂ©vues dans l’accord-cadre, ne doit pas ĂȘtre constitutif d’une faute contractuelle Ă  l’égard du titulaire de l’accord-cadre. Tel pourrait ĂȘtre le cas si ce dernier Ă©tait privĂ© de l’exĂ©cution des prestations qu’il pouvait raisonnablement attendre au vu de l’estimation d’un accord-cadre Ă  bons de commande19 . Le recours Ă  une clause de non-exclusivitĂ© ne dispense pas l’acheteur de respecter son engagement Ă  passer des commandes Ă  hauteur du minimum prĂ©vu par l’accord-cadre. L’attention des acheteurs est attirĂ©e sur le fait que l’efficacitĂ© de l’achat public doit ĂȘtre prĂ©servĂ©e. En ce sens, il convient d’ĂȘtre conscient qu’en ne garantissant ni un minimum de commande ni une exclusivitĂ© aux titulaires, les opĂ©rateurs Ă©conomiques ne seront pas incitĂ©s Ă  proposer des offres attractives, notamment en termes de prix. Il n’est pas possible d’interdire a priori aux titulaires de l’accord-cadre de postuler Ă  l’attribution du marchĂ© public correspondant Ă  cette commande hors accord-cadre. 18 III de l’Art. 77 de l’ancien code des marchĂ©s publics Pour des besoins occasionnels de faible montant, le pouvoir adjudicateur peut s’adresser Ă  un prestataire autre que le ou les titulaires du marchĂ©, pour autant que le montant cumulĂ© de tels achats ne dĂ©passe pas 1 % du montant total du marchĂ©, ni la somme de 10 000 Euros HT. Le recours Ă  cette possibilitĂ© ne dispense pas le pouvoir adjudicateur de respecter son engagement de passer des commandes Ă  hauteur du montant minimum du marchĂ© lorsque celui-ci est prĂ©vu ». 19 CAA Bordeaux, 30 juillet 2009, Marcellin X, n°08BX00239 La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Dispositions propres aux marchĂ©s subsĂ©quents Objet des marchĂ©s subsĂ©quents Article R 2162-7 Les marchĂ©s subsĂ©quents prĂ©cisent les caractĂ©ristiques et les modalitĂ©s d’exĂ©cution des prestations demandĂ©es qui n’ont pas Ă©tĂ© fixĂ©es dans l’accord-cadre. Ils ne peuvent entraĂźner des modifications substantielles des termes de l’accord-cadre Cliquez pour afficher l'ensemble des jurisprudences et commentaires exĂ©cution des accords-cadres DAJ 2019 – Les accords-cadres ExĂ©cution des accords-cadres RĂ©siliation. Un accord-cadre ou un marchĂ© subsĂ©quent peut ĂȘtre rĂ©siliĂ© dans les mĂȘmes conditions qu’un marchĂ© classique ». Lorsqu’un accord-cadre est rĂ©siliĂ©, les marchĂ©s subsĂ©quents passĂ©s antĂ©rieurement sur la base de celui-ci peuvent continuer Ă  ĂȘtre rĂ©guliĂšrement exĂ©cutĂ©s. En revanche, il ne sera plus possible de passer d’autres marchĂ©s subsĂ©quents sur la base de l’accord-cadre rĂ©siliĂ©. Lorsque l’accord-cadre est multi-attributaire, le pouvoir adjudicateur peut le rĂ©silier avec seulement l’un des titulaires. La rĂ©siliation de l’accord-cadre n’entraĂźnant pas, sauf termes contraires contenus dans la dĂ©cision, la rĂ©siliation automatique des marchĂ©s subsĂ©quents, l’exĂ©cution des marchĂ©s subsĂ©quents peut se poursuivre avec un titulaire pour lequel l’accord-cadre est rĂ©siliĂ©, au-delĂ  de la date de rĂ©siliation. En revanche, pour rompre toute relation contractuelle avec l’un des titulaires, le pouvoir adjudicateur doit rĂ©silier l’accord-cadre et tous les marchĂ©s subsĂ©quents conclus sur son fondement avec ce titulaire. Plusieurs dĂ©cisions de rĂ©siliation doivent donc ĂȘtre prises pour rĂ©silier l’accord-cadre et tous les marchĂ©s subsĂ©quents en cours. Si le pouvoir adjudicateur ne rĂ©silie qu’un marchĂ© subsĂ©quent conclu avec l’un des titulaires, il ne pourra pas Ă©carter ce titulaire de la remise en concurrence pour l’attribution des marchĂ©s subsĂ©quents suivants. Cession. L’accord-cadre est un systĂšme clos. Seules la ou les personnes attributaires de l’accord-cadre peuvent ĂȘtre remises en concurrence pour l’attribution des marchĂ©s subsĂ©quents Ă  cet accord-cadre. Toutefois, il est possible que le titulaire d’un accord-cadre mono-attributaire ou l’un des titulaires d’un accord-cadre multi-attributaire cĂšde Ă  un tiers les droits et les obligations qu’il dĂ©tient en vertu de l’accord-cadre. Il peut Ă©galement cĂ©der un marchĂ© subsĂ©quent en cours d’exĂ©cution Ă  un tiers. Ces cessions sont possibles, avec l’accord de l’acheteur, sous rĂ©serve qu’elles ne soient pas assorties d’une remise en cause des Ă©lĂ©ments essentiels de l’accord-cadre ou du marchĂ©, tels que la durĂ©e, le prix ou la nature des prestations CE Sect. Fin., Avis 8 juin 2000, n° 364803 ; CE, Avis 1er dĂ©cembre 2009, n° 383264 et dans les conditions Ă©dictĂ©es par les articles R. 2194-1 Ă  R. 2194-10 du code de la commande publique. La cession de l’accord-cadre ou du marchĂ© subsĂ©quent s’effectue par le biais d’un avenant de transfert signĂ© par l’acheteur, le cĂ©dant et le cessionnaire. L’acheteur peut refuser cette cession si le cessionnaire ne prĂ©sente pas les garanties professionnelles et financiĂšres requises pour exĂ©cuter les prestations. Si le titulaire ne cĂšde Ă  un tiers qu’un marchĂ© subsĂ©quent en cours d’exĂ©cution, ce tiers ne pourra pas participer aux remises en concurrence suivantes. Il faut, pour cela, que lui soient cĂ©dĂ©s les marchĂ©s subsĂ©quents en cours, mais Ă©galement le bĂ©nĂ©fice de l’accord-cadre RĂ©p. min. n° 32666, JOAN, 13 aoĂ»t 2013, p. 8758. Sous-traitance. ConformĂ©ment Ă  l’article L. 2193-2 du code de la commande publique, la sous-traitance est l’opĂ©ration par laquelle un opĂ©rateur Ă©conomique confie par un sous-traitĂ©, et sous sa responsabilitĂ©, Ă  une autre personne appelĂ©e sous-traitant l’exĂ©cution d’une partie des prestations du marchĂ© conclu avec l’acheteur ». La sous-traitance d’un marchĂ© ne peut donc ĂȘtre totale. Les marchĂ©s subsĂ©quents constituent des marchĂ©s publics Ă  part entiĂšre. L’interdiction d’une sous-traitance totale des marchĂ©s publics s’applique donc Ă  chaque marchĂ© subsĂ©quent d’un accord-cadre, que ce dernier soit mono-attributaire ou multi-attributaire. Le titulaire ne peut ainsi sous-traiter la totalitĂ© de l’exĂ©cution des prestations prĂ©vues dans un marchĂ© subsĂ©quent. Entreprise en redressement judiciaire. Lorsqu’une entreprise titulaire d’un accord-cadre ou d’un marchĂ© subsĂ©quent fait l’objet d’une mesure de redressement judiciaire, la personne publique peut adresser une mise en demeure Ă  l’administrateur qui dispose d’un dĂ©lai d’un mois pour se prononcer sur la poursuite du contrat en cours article du code de commerce. Si l’administrateur judiciaire se prononce pour la continuation du contrat, la personne publique ne peut, sans commettre de faute, Ă©carter le titulaire d’un accord-cadre de la procĂ©dure de remise en concurrence ou procĂ©der Ă  la rĂ©alisation de maniĂšre unilatĂ©rale du marchĂ© subsĂ©quent au motif que ce dernier fait l’objet d’une mesure de redressement, sauf motif d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral caractĂ©risĂ©514. Entreprise en liquidation judiciaire. La mise en liquidation judiciaire d’une entreprise a pour effet d’interrompre l’exercice de ses activitĂ©s. Celle-ci n’est donc plus en mesure de remplir les obligations contractuelles qui dĂ©coulent d’un contrat dont elle est titulaire. Si le liquidateur confirme, aprĂšs mise en demeure de la personne publique, que l’entreprise n’est plus en mesure d’exĂ©cuter les prestations ou en l’absence de rĂ©ponse dans un dĂ©lai d’un mois, l’acheteur public est fondĂ© Ă  Ă©carter le titulaire en cause de la procĂ©dure de remise en concurrence et, le cas Ă©chĂ©ant, Ă  prononcer la rĂ©siliation de plein droit du marchĂ© subsĂ©quent qui lui aurait Ă©tĂ© attribuĂ©, sans indemnisation du titulaire article du code de commerce. Si le liquidateur se prononce pour la continuation du contrat, la personne publique ne peut, sans commettre de faute, Ă©carter le candidat de la procĂ©dure de remise en concurrence, ni procĂ©der Ă  la rĂ©siliation des marchĂ©s subsĂ©quents. Cession ou nantissement de crĂ©ances rĂ©sultant d’un accord-cadre mono-attributaire. Si l’accord-cadre mono-attributaire comporte un minimum, le pouvoir adjudicateur peut dĂ©livrer, au grĂ© du titulaire, soit un exemplaire unique ou un certificat de cessibilitĂ© du montant minimum de l’accord-cadre, soit un exemplaire unique ou un certificat de cessibilitĂ© de chaque marchĂ© subsĂ©quent. Si l’accord-cadre mono-attributaire ne comporte aucun minimum, un exemplaire unique ou un certificat de cessibilitĂ© ne peut ĂȘtre dĂ©livrĂ© que pour chacun des marchĂ©s subsĂ©quents, voire chaque bon de commande s’il s’agit de marchĂ©s Ă  bons de commande. En l’absence de minimum, le montant des commandes ne peut ĂȘtre prĂ©cisĂ©ment dĂ©terminĂ© Ă  l’avance. Cession ou nantissement de crĂ©ances rĂ©sultant d’un accord-cadre multi-attributaire. Si l’accord-cadre est attribuĂ© Ă  plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques, un exemplaire unique ou un certificat de cessibilitĂ© ne peut ĂȘtre dĂ©livrĂ© que pour chacun des marchĂ©s subsĂ©quents, voire chaque bon de commande s’il s’agit de marchĂ©s Ă  bons de commande. En cas de multi-attribution, le montant minimum des commandes qui doit revenir Ă  chaque titulaire ne peut, en effet, pas ĂȘtre dĂ©terminĂ© par avance. La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Cliquez pour afficher l'ensemble des jurisprudences et commentaires rĂ©vision des prix RĂ©vision des prix La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Cliquez pour afficher l'ensemble des jurisprudences et commentaires dĂ©matĂ©rialisation DĂ©matĂ©rialisation La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Cliquez pour afficher l'ensemble des jurisprudences et commentaires CAOLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Cliquez pour afficher l'ensemble des jurisprudences et commentaires contrĂŽle de lĂ©galitĂ© et contentieuxLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Montage des marchĂ©s subsĂ©quents Article R 2162-8 Les marchĂ©s subsĂ©quents peuvent prendre la forme d’un accord-cadre fixant toutes les conditions d’exĂ©cution des prestations et exĂ©cutĂ© au moyen de bons de commande dans les conditions fixĂ©es aux articles R. 2162-13 et R. 2162-14. Cliquez pour afficher l'ensemble des jurisprudences et commentairesLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Accord-cadre mono-attributaire Article R2162-9 Pour les pouvoirs adjudicateurs, lorsqu’un accord-cadre est conclu avec un seul opĂ©rateur Ă©conomique, les marchĂ©s subsĂ©quents sont attribuĂ©s dans les conditions fixĂ©es par l’accord-cadre. PrĂ©alablement Ă  la conclusion des marchĂ©s subsĂ©quents, le pouvoir adjudicateur peut demander par Ă©crit au titulaire de complĂ©ter son offre. Cliquez pour afficher l'ensemble des jurisprudences et commentaires DAJ 2019 – Les accords-cadres La consultation des titulaires de l’accord-cadre mono-attributaire La consultation du titulaire de l’accord-cadre mono-attributaire. L’attribution des marchĂ©s fondĂ©s sur un accord-cadre mono-attributaire n’est prĂ©cĂ©dĂ©e d’aucune procĂ©dure particuliĂšre. Les conditions de concurrence n’existant plus, il n’y a pas lieu de procĂ©der Ă  des mesures de publicitĂ© ou de mise en concurrence. Tout juste est-il nĂ©cessaire de demander au titulaire de l’accord-cadre de complĂ©ter son offre pour rĂ©pondre au besoin dĂ©fini. Ce complĂ©ment ne peut toutefois avoir pour effet de modifier substantiellement les caractĂ©ristiques de l’offre retenue pour l’attribution de l’accord-cadre. En aucun cas, ce complĂ©ment ne peut avoir pour effet de modifier l’objet de l’accord-cadre. La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Accord-cadre multi-attributaires Ă  marchĂ©s subsĂ©quents Article R2162-10 Lorsqu’un accord-cadre est conclu avec plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques, le pouvoir adjudicateur organise une mise en concurrence selon la procĂ©dure suivante 1° Pour chacun des marchĂ©s subsĂ©quents, le pouvoir adjudicateur consulte par Ă©crit les titulaires de l’accord-cadre ou, lorsque l’accord-cadre a Ă©tĂ© divisĂ© en lots, les titulaires du lot correspondant Ă  l’objet du marchĂ© subsĂ©quent ; 2° Le pouvoir adjudicateur fixe un dĂ©lai suffisant pour la prĂ©sentation des offres en tenant compte d’élĂ©ments tels que la complexitĂ© des prestations attendues ou le temps nĂ©cessaire Ă  la transmission des offres ; 3° Les offres sont proposĂ©es conformĂ©ment aux caractĂ©ristiques fixĂ©es par l’accord-cadre et les documents de la consultation propres au marchĂ© subsĂ©quent. Elles sont Ă©tablies par Ă©crit et ne sont pas ouvertes avant l’expiration du dĂ©lai prĂ©vu pour le dĂ©pĂŽt des offres ; 4° Le marchĂ© subsĂ©quent est attribuĂ© Ă  celui ou Ă  ceux des titulaires de l’accord-cadre qui ont prĂ©sentĂ© les offres Ă©conomiquement les plus avantageuses, sur la base des critĂšres d’attribution Ă©noncĂ©s dans l’accord-cadre. L’accord-cadre peut prĂ©voir que l’attribution de certains marchĂ©s subsĂ©quents ne donnera pas lieu Ă  remise en concurrence lorsqu’il apparaĂźt que, pour des raisons techniques, ces marchĂ©s ne peuvent plus ĂȘtre confiĂ©s qu’à un opĂ©rateur Ă©conomique dĂ©terminĂ©. Tel est notamment le cas lorsque aucun produit, matĂ©riel ou service ne peut ĂȘtre substituĂ© au produit, matĂ©riel ou service Ă  acquĂ©rir et qu’un seul des titulaires est en mesure de le fournir. Cliquez pour afficher l'ensemble des jurisprudences et commentaires mise en concurrence des marchĂ©s subsĂ©quents NĂ©cessitĂ© de remise en concurrence DAJ 2019 – Les accords-cadres La consultation des titulaires de l’accord-cadre multi-attributaires pouvoirs adjudicateurs Lorsque l’accord-cadre a Ă©tĂ© attribuĂ© Ă  plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques, les marchĂ©s subsĂ©quents sont prĂ©cĂ©dĂ©s d’une remise en concurrence sauf dans l’hypothĂšse oĂč ils ne peuvent ĂȘtre confiĂ©s, pour des raisons techniques, qu’à un seul opĂ©rateur Ă©conomique Dernier Al. de l’Art. R. 2162-10 du code de la commande publique. La remise en concurrence est organisĂ©e soit au moment de la survenance du besoin, soit selon une pĂ©riodicitĂ© prĂ©vue dans l’accord-cadre. Dans le premier cas, et si l’accord-cadre est divisĂ© en lots, seuls sont consultĂ©s les titulaires du ou des lots correspondant Ă  l’objet du marchĂ© subsĂ©quent. Dans le second cas, tous les titulaires de l’accord-cadre, qui sont concernĂ©s par les prestations demandĂ©es, doivent ĂȘtre consultĂ©s Ă  nouveau. La procĂ©dure de remise en concurrence doit respecter les quatre impĂ©ratifs suivants – La consultation des titulaires doit ĂȘtre Ă©crite ; – Le pouvoir adjudicateur doit fixer et annoncer un mĂȘme dĂ©lai pour tous les titulaires consultĂ©s, Ă©valuĂ© en fonction de la complexitĂ© et du temps nĂ©cessaire pour Ă©laborer les offres ; – Les titulaires consultĂ©s doivent transmettre leur offre par Ă©crit, sous forme papier ou sous forme dĂ©matĂ©rialisĂ©e dans le respect des articles R. 2132-7 Ă  R. 2132-14 du code de la commande publique ; – Le marchĂ© est attribuĂ© sur la base des critĂšres prĂ©vus dans l’accord cadre. Il n’y a pas lieu de procĂ©der Ă  des mesures de publicitĂ©, puisque les titulaires sont connus. En revanche, tous les titulaires de l’accord-cadre concernĂ©s par les prestations en cause doivent ĂȘtre consultĂ©s. Lors de cette consultation, le pouvoir adjudicateur indique l’objet du marchĂ© spĂ©cifique pour lequel les offres sont demandĂ©es ainsi que le dĂ©lai pour leur prĂ©sentation et la pondĂ©ration des critĂšres d’attribution si celle-ci n’a pas Ă©tĂ© fixĂ©e dans l’accord-cadre. La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Cliquez pour afficher l'ensemble des jurisprudences et commentaires critĂšres et pondĂ©rationsLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Cliquez pour afficher l'ensemble des jurisprudences et commentaires dĂ©lais de remise des offres DĂ©lais de remise des offres DAJ 2019 – Les accords-cadres Aucun dĂ©lai minimal de remise des offres n’est fixĂ© par les textes. Si l’acheteur bĂ©nĂ©ficie d’un large pouvoir d’apprĂ©ciation en la matiĂšre, ce dĂ©lai doit nĂ©anmoins ĂȘtre raisonnable, c’est-Ă -dire proportionnĂ© aux exigences spĂ©cifiques contenues dans le cahier des charges du marchĂ© Ă  conclure et Ă  sa complexitĂ©. Cliquez pour afficher l'ensemble des jurisprudences et commentaires contenu des offres et variantesLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Cliquez pour afficher l'ensemble des jurisprudences et commentaires nĂ©gociation des marchĂ©s subsĂ©quentsLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Dispositions spĂ©cifiques applicables aux entitĂ©s adjudicatrices Article R2162-11 Pour les entitĂ©s adjudicatrices, les marchĂ©s subsĂ©quents sont passĂ©s sur la base de rĂšgles ou de critĂšres objectifs et non-discriminatoires dĂ©finis dans l’accord-cadre, qui peuvent inclure la remise en concurrence des titulaires Cliquez pour afficher l'ensemble des jurisprudences et commentairesLa suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Article R2162-12 Lorsqu’une remise en concurrence est prĂ©vue, l’entitĂ© adjudicatrice fixe un dĂ©lai suffisant pour permettre la prĂ©sentation des offres. Le marchĂ© subsĂ©quent est attribuĂ© Ă  celui ou Ă  ceux des titulaires de l’accord-cadre qui ont prĂ©sentĂ© les offres Ă©conomiquement les plus avantageuses, sur la base des critĂšres d’attribution dĂ©finis dans l’accord-cadre Cliquez pour afficher les jurisprudences et commentaires DAJ 2019 – Fiche technique les accords-cadres La consultation des titulaires de l’accord-cadre multi-attributaires entitĂ©s adjudicatrices Les modalitĂ©s de mise en concurrence pour les marchĂ©s subsĂ©quents des accords-cadres des entitĂ©s adjudicatrices sont plus souples que celles applicables aux accords-cadres des pouvoirs adjudicateurs. En particulier, les entitĂ©s adjudicatrices ont toujours la possibilitĂ© de recourir Ă  une procĂ©dure prĂ©voyant la nĂ©gociation pour la passation des accords-cadres, y compris en prĂ©voyant qu’elles se rĂ©servent le droit d’attribuer l’accord-cadre sur la base des offres initiales sans nĂ©gociation, ce qui les autorise ensuite Ă  recourir Ă  la nĂ©gociation lors de la passation des marchĂ©s subsĂ©quents. En revanche, si l’entitĂ© adjudicatrice dĂ©cide de passer l’accord-cadre selon la procĂ©dure de l’appel d’offres ou en procĂ©dure adaptĂ©e, selon une procĂ©dure qui ne prĂ©voit pas la nĂ©gociation, la passation des marchĂ©s subsĂ©quents ne peut donner lieu Ă  nĂ©gociation avec les titulaires de l’accord-cadre, sauf Ă  remettre en cause l’égalitĂ© de traitement des soumissionnaires dans le cadre de la procĂ©dure de passation de l’accord-cadre lui-mĂȘme. Les marchĂ©s subsĂ©quents sont attribuĂ©s selon les rĂšgles ou critĂšres objectifs et non discriminatoires dĂ©finis dans l’accord-cadre les dispositions des articles R. 2152-6 Ă  R. 2152-8 du code de la commande publique s’appliquent aussi aux marchĂ©s subsĂ©quents des accords-cadres des entitĂ©s adjudicatrices. La conclusion de ces marchĂ©s n’est pas prĂ©cĂ©dĂ©e nĂ©cessairement d’une remise en concurrence des titulaires. Lorsqu’une mise en concurrence est prĂ©vue, l’entitĂ© adjudicatrice fixe un dĂ©lai suffisant pour permettre la prĂ©sentation des offres. Le marchĂ© subsĂ©quent est attribuĂ© Ă  celui ou Ă  ceux des titulaires de l’accord-cadre qui ont prĂ©sentĂ© les offres Ă©conomiquement les plus avantageuses, sur la base des critĂšres d’attribution dĂ©finis dans l’accord-cadre. Dispositions propres aux bons de commande Article R2162-13 Les bons de commande sont des documents Ă©crits adressĂ©s aux titulaires de l’accord-cadre qui prĂ©cisent celles des prestations, dĂ©crites dans l’accord-cadre, dont l’exĂ©cution est demandĂ©e et en dĂ©terminent la quantitĂ©. Cliquez pour afficher l'ensemble des jurisprudences et commentaires DAJ 2019 – Les accords-cadres Nature et fonction Les bons de commande ont pour fonction de dĂ©terminer les prestations de l’accord-cadre dont l’exĂ©cution est demandĂ©e ainsi que leurs quantitĂ©s. Ils ne sauraient avoir pour objet ou pour effet de modifier le contenu de l’accord-cadre. La rĂ©glementation n’impose pas de formalisme particulier pour l’émission des bons de commande, qui doivent cependant ĂȘtre des documents Ă©crits31 . Les bons de commande constituent des dĂ©cisions unilatĂ©rales de l’acheteur. Ils se rattachent aux actes d’exĂ©cution des contrats au sens du 4° de l’article L. 2122-22 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales32. A ce titre, ils n’ont pas Ă  ĂȘtre transmis au reprĂ©sentant de l’État pour l’exercice du contrĂŽle de lĂ©galitĂ©33 . Les bons de commande engagent, sous rĂ©serve de leur rĂ©gularitĂ©, la responsabilitĂ© contractuelle du titulaire opposant un refus d’exĂ©cution34 . 31 Article R. 2162-13 du code de la commande publique. 32 RĂ©p. min. n° 5532, JO SĂ©nat, 25 dĂ©cembre 2008, p. 2607. 33 RĂ©p. min. n° 16892, JO SĂ©nat, 31 mai 2005, p. 1554. La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Article R2162-14 L’émission des bons de commande s’effectue sans nĂ©gociation ni remise en concurrence prĂ©alable des titulaires, selon des modalitĂ©s prĂ©vues par l’accord-cadre Cliquez pour afficher l'ensemble des jurisprudences et commentaires Emission des bons de commande DAJ 2019 – Les accords-cadres ModalitĂ©s d’attribution des bons de commande L’attribution des bons de commande s’effectue sans nĂ©gociation ni remise en concurrence, mĂȘme si l’accord-cadre a Ă©tĂ© conclu avec plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques. Dans le cadre d’un accord-cadre Ă  bons de commande multi-attributaires, l’acheteur dĂ©termine librement les modalitĂ©s de rĂ©partition des commandes au regard des caractĂ©ristiques de l’accord-cadre. Celles-ci sont rĂ©parties entre les titulaires, selon les modalitĂ©s fixĂ©es par l’accord-cadre, qui doivent toujours ĂȘtre objectives, transparentes et non discriminatoires. A cet Ă©gard et afin de donner aux opĂ©rateurs Ă©conomiques une visibilitĂ© suffisante, l’acheteur doit informer clairement les candidats, dĂšs le lancement de la procĂ©dure d’attribution de l’accord-cadre, des rĂšgles d’attribution des bons de commande. Le fait pour un acheteur de prĂ©voir dans les piĂšces de son accord-cadre que l’attribution des bons de commande sera faite librement tout en respectant un Ă©quilibre financier entre les attributaires » ne suffit pas Ă  dĂ©finir les modalitĂ©s d’émission des bons de commande. Il convient ainsi de fixer prĂ©cisĂ©ment les conditions dans lesquelles les bons de commandes seront attribuĂ©s aux diffĂ©rents titulaires de l’accord-cadre. A cette fin, l’acheteur peut avoir recours Ă  diffĂ©rentes mĂ©thodes d’attribution des commandes. Celles-ci peuvent notamment ĂȘtre attribuĂ©es selon la mĂ©thode dite en cascade »35 qui consiste Ă  faire appel en prioritĂ© aux titulaires les mieux-disant. Dans cette hypothĂšse, l’acheteur contacte le titulaire dont l’offre a Ă©tĂ© classĂ©e premiĂšre. Si celui-ci n’est pas en mesure de rĂ©pondre dans les dĂ©lais exigĂ©s, l’acheteur pourra s’adresser au titulaire dont l’offre a Ă©tĂ© classĂ©e deuxiĂšme et ainsi de suite. L’attribution des bons de commandes peut Ă©galement rĂ©sulter de l’application de la rĂšgle dite du tour de rĂŽle » oĂč, pour chaque bon de commande, le choix du titulaire s’effectue par roulement. Le premier titulaire peut, par exemple, ĂȘtre dĂ©terminĂ© selon l’ordre alphabĂ©tique des noms de sociĂ©tĂ© ou l’ordre de classement des offres. L’acheteur peut Ă©galement attribuer ses commandes Ă  hauteur d’un maximum prĂ©vu pour chacun des titulaires. Dans ce cas, si un des titulaires atteint, selon la technique dite en cascade » ou celle du tour de rĂŽle », le montant maximum fixĂ© dans les documents contractuels, celui-ci ne pourra plus se voir attribuer les commandes suivantes, lesquelles sont alors attribuĂ©es aux autres titulaires selon les mĂȘmes modalitĂ©s. L’association de cette derniĂšre mĂ©thode de rĂ©partition Ă  celle de la mĂ©thode en cascade » ou Ă  tour de rĂŽle » a pour finalitĂ© de garantir Ă  chacun des titulaires une rĂ©partition Ă©quitable des commandes en termes de volume financier. Cela garantit Ă  l’acheteur qu’il bĂ©nĂ©ficiera d’offres intĂ©ressantes mĂȘme de la part du titulaire classĂ© dernier. En tout Ă©tat de cause, l’attribution du bon de commande doit rĂ©sulter d’une application automatique des stipulations de l’accord-cadre et ne doit pas relever d’un pouvoir discrĂ©tionnaire de l’acheteur. 35 RĂ©p. min. n° 5530, JO SĂ©nat, 18 dĂ©cembre 2008, p. 2546. La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! DonnĂ©es essentielles La publication des donnĂ©es essentielles concerne tous les marchĂ©s publics marchĂ©s et accords-cadre dont la valeur estimĂ©e du besoin est supĂ©rieure ou Ă©gale Ă  25 000€ HT, toutes tranches comprises, toutes reconductions comprises, sur toute la durĂ©e possible. Les donnĂ©es essentielles doivent ĂȘtre mises Ă  disposition sur le profil d’acheteur. Article R2196-1 ModifiĂ© par le dĂ©cret n° 2019-1344 ModifiĂ© par DĂ©cret n° 2022-767 du 2 mai 2022 L’acheteur offre, sur son profil d’acheteur, un accĂšs libre, direct et complet aux donnĂ©es essentielles des marchĂ©s rĂ©pondant Ă  un besoin dont la valeur est Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  40 000 25 000 jusqu’au 31 dĂ©cembre 2019 euros hors taxes. Ces donnĂ©es essentielles portent sur 1° La procĂ©dure de passation du marchĂ© ; 2° Le contenu du contrat ; 3° L’exĂ©cution du marchĂ©, notamment, lorsqu’il y a lieu, sur sa modification. Les dispositions du prĂ©sent article sont Ă©galement applicables aux marchĂ©s conclus en application de l’article R. 2122-8 dont la valeur est Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  25 000 euros hors taxes. Toutefois, pour ces mĂȘmes marchĂ©s, l’acheteur peut satisfaire Ă  cette obligation d’information en publiant au cours du premier trimestre de chaque annĂ©e, sur le support de son choix, la liste de ces marchĂ©s conclus l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Cette liste mentionne l’objet, le montant hors taxes et la date de conclusion du marchĂ© ainsi que le nom de l’attributaire et son code postal s’il est Ă©tabli en France, ou le pays de son principal Ă©tablissement, s’il n’est pas Ă©tabli en France. Un arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de l’économie qui figure en annexe au prĂ©sent code fixe la liste de ces donnĂ©es essentielles ainsi que les modalitĂ©s de leur publication. Cliquez pour afficher les dispositions de l'article applicables au 1er janvier 2024 Article R2196-1 ModifiĂ© par le dĂ©cret n° 2019-1344 ModifiĂ© par DĂ©cret n° 2022-767 du 2 mai 2022 L’acheteur publie sur le portail national de donnĂ©es ouvertes les donnĂ©es essentielles des marchĂ©s rĂ©pondant Ă  un besoin dont la valeur est Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  40 000 euros hors taxes dans les deux mois suivant la notification du marchĂ© ou sa modification. Ces donnĂ©es essentielles portent sur 1° La procĂ©dure de passation du marchĂ© ; 2° Le contenu du contrat ; 3° L’exĂ©cution du marchĂ©, et, le cas Ă©chĂ©ant, sur sa modification. Les dispositions du prĂ©sent article sont Ă©galement applicables aux marchĂ©s conclus en application de l’article R. 2122-8 dont la valeur est Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  25 000 euros hors taxes. Toutefois, pour ces mĂȘmes marchĂ©s, l’acheteur peut satisfaire Ă  cette obligation d’information en publiant au cours du premier trimestre de chaque annĂ©e, sur le support de son choix, la liste de ces marchĂ©s conclus l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Cette liste mentionne l’objet, le montant hors taxes et la date de conclusion du marchĂ© ainsi que le nom de l’attributaire et son code postal s’il est Ă©tabli en France, ou le pays de son principal Ă©tablissement, s’il n’est pas Ă©tabli en France. Un arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de l’économie qui figure en annexe au prĂ©sent code fixe la liste de ces donnĂ©es essentielles ainsi que les modalitĂ©s de leur publication. Cliquez pour afficher les commentaires et les jurisprudences Actualisez la page si le document n’apparaĂźt pas ArrĂȘtĂ© du 22 mars 2019 relatif aux donnĂ©es essentielles dans la commande publique, remplaçant et abrogeant l’arrĂȘtĂ© du 14 avril 2017 modifiĂ© JORF n°0077 du 31 mars 2019 – NOR ECOM1831542A La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! CCAG Le rĂ©gime des bons de commandes dans les nouveaux CCAG 2021 Les bons de commandes en tant qu’acte d’exĂ©cution d’un accord-cadre ou d’un marchĂ© subsĂ©quent, font l’objet d’un rĂ©gime prĂ©cisĂ© par l’ensemble des CCAG. De façon univoque, les CCAG dĂ©finissent le caractĂšre obligatoire et exĂ©cutoire des bons de commande, que ces derniers aient ou non fait l’objet de rĂ©serve de la part du Titulaire, les modalitĂ©s d’émission des rĂ©serves ainsi que le rĂ©gime financier liĂ© Ă  la non atteinte du montant minimum Ă©ventuel de l’accord-cadre. Code de la commande publique, R2162-13, R2162-14 Cliquez pour afficher les articles associĂ©s ancien - nouveau CCAG Travaux Nouveau CCAG Travaux Bons de commande Les bons de commande sont notifiĂ©s par le maĂźtre d’ouvrage au titulaire. Lorsque le titulaire estime que les prescriptions d’un bon de commande qui lui est notifiĂ© appellent des observations de sa part, il doit les notifier au maĂźtre d’ouvrage dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de la date de rĂ©ception du bon de commande, sous peine de forclusion. Le titulaire se conforme aux bons de commande qui lui sont notifiĂ©s, que ceux-ci aient ou non fait l’objet d’observations de sa part. En cas de groupement d’opĂ©rateurs Ă©conomiques, les bons de commande sont adressĂ©s au mandataire du groupement, qui a seul qualitĂ© pour formuler des observations au maĂźtre d’ouvrage. Ancien CCAG Travaux Bons de commande Les bons de commande sont notifiĂ©s par le reprĂ©sentant du pouvoir adjudicateur au titulaire. Lorsque le titulaire estime que les prescriptions d’un bon de commande qui lui est notifiĂ© appellent des observations de sa part, il doit les notifier au reprĂ©sentant du pouvoir adjudicateur dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de la date de rĂ©ception du bon de commande, sous peine de forclusion. Le titulaire se conforme aux bons de commande qui lui sont notifiĂ©s, que ceux-ci aient ou non fait l’objet d’observations de sa part. En cas de cotraitance, les bons de commande sont adressĂ©s au mandataire du groupement, qui a seul compĂ©tence pour formuler des observations au reprĂ©sentant du pouvoir adjudicateur. Ordres de service Les ordres de service sont Ă©crits ; ils sont signĂ©s par le maĂźtre d’Ɠuvre, datĂ©s et numĂ©rotĂ©s. Le titulaire en accuse rĂ©ception datĂ©e. Lorsque le titulaire estime que les prescriptions d’un ordre de service appellent des rĂ©serves de sa part, il doit, sous peine de forclusion, les notifier au maĂźtre d’Ɠuvre, dans un dĂ©lai de quinze jours, dĂ©comptĂ© ainsi qu’il est prĂ©cisĂ© Ă  l’article Le titulaire se conforme strictement aux ordres de service qui lui sont notifiĂ©s, que ceux-ci aient ou non fait l’objet de rĂ©serves de sa part, Ă  l’exception des seuls cas que prĂ©voient les articles et Les ordres de service relatifs Ă  des prestations sous-traitĂ©es sont adressĂ©s au titulaire, qui a seul qualitĂ© pour prĂ©senter des rĂ©serves. En cas de groupement, les ordres de service sont adressĂ©s au mandataire, qui a seul qualitĂ© pour prĂ©senter des rĂ©serves. Convocations du titulaire. – Rendez-vous de chantier Le titulaire ou son reprĂ©sentant se rend dans les bureaux du maĂźtre d’Ɠuvre ou sur les chantiers toutes les fois qu’il en est requis. Il est accompagnĂ©, s’il y a lieu, de ses sous-traitants. En cas de groupement, l’obligation dĂ©finie Ă  l’alinĂ©a qui prĂ©cĂšde s’applique Ă  tous ses membres. Cliquez pour afficher les articles associĂ©s nouveau CCAG MOE Bons de commande Les bons de commande sont notifiĂ©s par le maĂźtre d’ouvrage au maĂźtre d’Ɠuvre. Lorsque le maĂźtre d’Ɠuvre estime que les prescriptions d’un bon de commande qui lui est notifiĂ© appellent des observations de sa part, il doit les notifier au maĂźtre d’ouvrage dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de la date de rĂ©ception du bon de commande, sous peine de forclusion. Le maĂźtre d’Ɠuvre se conforme aux bons de commande qui lui sont notifiĂ©s, que ceux-ci aient ou non fait l’objet d’observations de sa part. En cas de groupement d’opĂ©rateurs Ă©conomiques, les bons de commande sont adressĂ©s au mandataire du groupement, qui a seul qualitĂ© pour formuler des observations au maĂźtre d’ouvrage. Lorsqu’au terme de l’exĂ©cution d’un accord-cadre Ă  bons de commande attribuĂ© Ă  un seul titulaire, le total des commandes du maĂźtre d’ouvrage n’a pas atteint le minimum fixĂ© par l’accord-cadre, en valeur ou en quantitĂ©s, le maĂźtre d’Ɠuvre a droit Ă  une indemnitĂ©, Ă©gale Ă  la marge nette qu’il aurait rĂ©alisĂ©e sur les prestations qui restaient Ă  exĂ©cuter pour atteindre ce minimum. Il lui incombe d’apporter au maĂźtre d’ouvrage les justificatifs, notamment comptables, permettant de dĂ©terminer cette marge nette. Le maĂźtre d’Ɠuvre a droit, en outre, Ă  ĂȘtre indemnisĂ© de la part des frais et investissements, Ă©ventuellement engagĂ©s pour l’accord-cadre et strictement nĂ©cessaires Ă  son exĂ©cution, qui n’aurait pas Ă©tĂ© prise en compte dans le montant des prestations payĂ©es. Il lui incombe d’inclure le montant correspondant dans sa demande de paiement finale et d’apporter au maĂźtre d’ouvrage toutes les justifications y affĂ©rentes. Cliquez pour afficher les articles associĂ©s ancien - nouveau CCAG PI Nouveau CCAG PI Bons de commande Les bons de commande sont notifiĂ©s par l’acheteur au titulaire. Lorsque le titulaire estime que les prescriptions d’un bon de commande qui lui est notifiĂ© appellent des observations de sa part, il doit les notifier Ă  l’acheteur dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de la date de rĂ©ception du bon de commande, sous peine de forclusion. Le titulaire se conforme aux bons de commande qui lui sont notifiĂ©s, que ceux-ci aient ou non fait l’objet d’observations de sa part. En cas de groupement d’opĂ©rateurs Ă©conomiques, les bons de commande sont adressĂ©s au mandataire du groupement, qui a seul qualitĂ© pour formuler des observations Ă  l’acheteur. Lorsqu’au terme de l’exĂ©cution d’un accord-cadre Ă  bons de commande attribuĂ© Ă  un seul titulaire, le total des commandes de l’acheteur n’a pas atteint le minimum fixĂ© par l’accord-cadre, en valeur ou en quantitĂ©s, le titulaire a droit Ă  une indemnitĂ© Ă©gale Ă  la marge nette qu’il aurait rĂ©alisĂ©e sur les prestations qui restaient Ă  exĂ©cuter pour atteindre ce minimum. Il lui incombe d’apporter Ă  l’acheteur les justificatifs, notamment comptables, permettant de dĂ©terminer cette marge nette. Le titulaire a droit, en outre, Ă  ĂȘtre indemnisĂ© de la part des frais et investissements, Ă©ventuellement engagĂ©s pour l’accord-cadre et strictement nĂ©cessaires Ă  son exĂ©cution, qui n’aurait pas Ă©tĂ© prise en compte dans le montant des prestations payĂ©es. Il lui incombe d’apporter Ă  l’acheteur toutes les justifications nĂ©cessaires Ă  la fixation de cette partie de l’indemnitĂ© dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter du terme de l’accord-cadre. Ancien CCAG PI 3. 7. Bons de commande 3. 7. 1. Les bons de commande sont notifiĂ©s par le pouvoir adjudicateur au titulaire. 3. 7. 2. Lorsque le titulaire estime que les prescriptions d’un bon de commande qui lui est notifiĂ© appellent des observations de sa part, il doit les notifier au signataire du bon de commande concernĂ© dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de la date de rĂ©ception du bon de commande, sous peine de forclusion. 3. 7. 3. Le titulaire se conforme aux bons de commande qui lui sont notifiĂ©s, que ceux-ci aient ou non fait l’objet d’observations de sa part. 3. 7. 4. En cas de cotraitance, les bons de commande sont adressĂ©s au mandataire du groupement, qui a seul compĂ©tence pour formuler des observations au pouvoir adjudicateur. 3. 7. 5. Lorsqu’au terme de l’exĂ©cution d’un marchĂ© Ă  bons de commande, le total des commandes du pouvoir adjudicateur n’a pas atteint le minimum fixĂ© par le marchĂ©, en valeur ou en quantitĂ©s, le titulaire a droit Ă  une indemnitĂ©, Ă©gale Ă  la marge bĂ©nĂ©ficiaire qu’il aurait rĂ©alisĂ©e sur les prestations qui restaient Ă  exĂ©cuter pour atteindre ce minimum. Le titulaire a droit, en outre, Ă  ĂȘtre indemnisĂ© de la part des frais et investissements, Ă©ventuellement engagĂ©s pour le marchĂ© et strictement nĂ©cessaires Ă  son exĂ©cution, qui n’aurait pas Ă©tĂ© prise en compte dans le montant des prestations payĂ©es. Il lui incombe d’apporter au pouvoir adjudicateur toutes les justifications nĂ©cessaires Ă  la fixation de cette partie de l’indemnitĂ© dans un dĂ©lai de quinze jours aprĂšs la notification de la rĂ©siliation du marchĂ©. Cliquez pour afficher les articles associĂ©s ancien - nouveau CCAG TIC Nouveau CCAG TIC Bons de commande Les bons de commande sont notifiĂ©s par l’acheteur au titulaire. Lorsque le titulaire estime que les prescriptions d’un bon de commande qui lui est notifiĂ© appellent des observations de sa part, il doit les notifier Ă  l’acheteur dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de la date de rĂ©ception du bon de commande, sous peine de forclusion. Le titulaire se conforme aux bons de commande qui lui sont notifiĂ©s, que ceux-ci aient ou non fait l’objet d’observations de sa part. En cas de groupement d’opĂ©rateurs Ă©conomiques, les bons de commande sont adressĂ©s au mandataire du groupement, qui a seul qualitĂ© pour formuler des observations Ă  l’acheteur. Lorsqu’au terme de l’exĂ©cution d’un accord-cadre Ă  bons de commande attribuĂ© Ă  un seul titulaire, le total des commandes de l’acheteur n’a pas atteint le minimum fixĂ© par l’accord-cadre, en valeur ou en quantitĂ©s, le titulaire a droit Ă  une indemnitĂ© Ă©gale Ă  la marge nette qu’il aurait rĂ©alisĂ©e sur les prestations qui restaient Ă  exĂ©cuter pour atteindre ce minimum. Il lui incombe d’apporter Ă  l’acheteur les justificatifs, notamment comptables, permettant de dĂ©terminer cette marge nette. Le titulaire a droit, en outre, Ă  ĂȘtre indemnisĂ© de la part des frais et investissements, Ă©ventuellement engagĂ©s pour l’accord-cadre et strictement nĂ©cessaires Ă  son exĂ©cution, qui n’aurait pas Ă©tĂ© prise en compte dans le montant des prestations payĂ©es. Il lui incombe d’apporter Ă  l’acheteur toutes les justifications nĂ©cessaires Ă  la fixation de cette partie de l’indemnitĂ© dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter du terme de l’accord-cadre. Ancien CCAG TIC 3. 7. Bons de commande 3. 7. 1. Les bons de commande sont notifiĂ©s par le pouvoir adjudicateur au titulaire. 3. 7. 2. Lorsque le titulaire estime que les prescriptions d’un bon de commande qui lui est notifiĂ© appellent des observations de sa part, il doit les notifier au signataire du bon de commande concernĂ© dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de la date de rĂ©ception du bon de commande, sous peine de forclusion. 3. 7. 3. Le titulaire se conforme aux bons de commande qui lui sont notifiĂ©s, que ceux-ci aient ou non fait l’objet d’observations de sa part. 3. 7. 4. En cas de cotraitance, les bons de commande sont adressĂ©s au mandataire du groupement, qui a seul compĂ©tence pour formuler des observations au pouvoir adjudicateur. 3. 7. 5. Lorsqu’au terme de l’exĂ©cution d’un marchĂ© Ă  bons de commande, le total des commandes du pouvoir adjudicateur n’a pas atteint le minimum fixĂ© par le marchĂ©, en valeur ou en quantitĂ©s, le titulaire a droit Ă  une indemnitĂ©, Ă©gale Ă  la marge bĂ©nĂ©ficiaire qu’il aurait rĂ©alisĂ©e sur les prestations qui restaient Ă  exĂ©cuter pour atteindre ce minimum. Le titulaire a droit, en outre, Ă  ĂȘtre indemnisĂ© de la part des frais et investissements, Ă©ventuellement engagĂ©s pour le marchĂ© et strictement nĂ©cessaires Ă  son exĂ©cution, qui n’aurait pas Ă©tĂ© prise en compte dans le montant des prestations payĂ©es. Il lui incombe d’apporter au pouvoir adjudicateur toutes les justifications nĂ©cessaires Ă  la fixation de cette partie de l’indemnitĂ© dans un dĂ©lai de quinze jours aprĂšs la notification de la rĂ©siliation du marchĂ©. Cliquez pour afficher les articles associĂ©s ancien - nouveau CCAG FCS Nouveau CCAG FCS Bons de commande Les bons de commande sont notifiĂ©s par l’acheteur au titulaire. Lorsque le titulaire estime que les prescriptions d’un bon de commande qui lui est notifiĂ© appellent des observations de sa part, il doit les notifier Ă  l’acheteur dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de la date de rĂ©ception du bon de commande, sous peine de forclusion. Le titulaire se conforme aux bons de commande qui lui sont notifiĂ©s, que ceux-ci aient ou non fait l’objet d’observations de sa part. En cas de groupement d’opĂ©rateurs Ă©conomiques, les bons de commande sont adressĂ©s au mandataire du groupement, qui a seul qualitĂ© pour formuler des observations Ă  l’acheteur. Lorsqu’au terme de l’exĂ©cution d’un accord-cadre Ă  bons de commande attribuĂ© Ă  un seul titulaire le total des commandes de l’acheteur n’a pas atteint le minimum fixĂ© par l’accord-cadre, en valeur ou en quantitĂ©s, le titulaire a droit Ă  une indemnitĂ©, Ă©gale Ă  la marge nette qu’il aurait rĂ©alisĂ©e sur les prestations qui restaient Ă  exĂ©cuter pour atteindre ce minimum. Il lui incombe d’apporter Ă  l’acheteur les justificatifs, notamment comptables, permettant de dĂ©terminer cette marge nette. Le titulaire a droit, en outre, Ă  ĂȘtre indemnisĂ© de la part des frais et investissements, Ă©ventuellement engagĂ©s pour l’accord-cadre et strictement nĂ©cessaires Ă  son exĂ©cution, qui n’aurait pas Ă©tĂ© prise en compte dans le montant des prestations payĂ©es. Il lui incombe d’apporter Ă  l’acheteur toutes les justifications nĂ©cessaires Ă  la fixation de cette partie de l’indemnitĂ© dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter du terme de l’accord-cadre. Ancien CCAG FCS 3. 7. Bons de commande 3. 7. 1. Les bons de commande sont notifiĂ©s par le pouvoir adjudicateur au titulaire. 3. 7. 2. Lorsque le titulaire estime que les prescriptions d’un bon de commande qui lui est notifiĂ© appellent des observations de sa part, il doit les notifier au signataire du bon de commande concernĂ© dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de la date de rĂ©ception du bon de commande, sous peine de forclusion. 3. 7. 3. Le titulaire se conforme aux bons de commande qui lui sont notifiĂ©s, que ceux-ci aient ou non fait l’objet d’observations de sa part. 3. 7. 4. En cas de cotraitance, les bons de commande sont adressĂ©s au mandataire du groupement, qui a seul compĂ©tence pour formuler des observations au pouvoir adjudicateur. 3. 8. Ordres de service 3. 8. 1. Les ordres de service sont notifiĂ©s par le pouvoir adjudicateur au titulaire. 3. 8. 2. Lorsque le titulaire estime que les prescriptions d’un ordre de service qui lui est notifiĂ© appellent des observations de sa part, il doit les notifier au signataire de l’ordre de service concernĂ©, dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de la date de rĂ©ception de l’ordre de service, sous peine de forclusion. 3. 8. 3. Le titulaire se conforme aux ordres de service qui lui sont notifiĂ©s, que ceux-ci aient ou non fait l’objet d’observations de sa part. Toutefois, sauf si le marchĂ© prĂ©voit que le dĂ©marrage des prestations peut ĂȘtre ordonnĂ© dans un dĂ©lai supĂ©rieur Ă  six mois Ă  compter de la notification du marchĂ©, le titulaire peut refuser d’exĂ©cuter cet ordre, s’il lui est notifiĂ© plus de six mois aprĂšs la notification du marchĂ©. Le titulaire dispose alors d’un dĂ©lai de quinze jours, courant Ă  compter de la date d’envoi de sa dĂ©cision de refus au pouvoir adjudicateur, pour proposer une nouvelle date de dĂ©marrage des l’expiration de ce dĂ©lai, s’il n’a proposĂ© aucune autre date, il doit exĂ©cuter les prestations Ă  la date demandĂ©e. En cas de refus du pouvoir adjudicateur de la proposition de nouvelle date qui lui aura Ă©tĂ© faite, le titulaire peut demander la rĂ©siliation du marchĂ©, dans les conditions mentionnĂ©es Ă  l’article 31. 2. Cette rĂ©siliation ne peut lui ĂȘtre refusĂ©e. 3. 8. 4. En cas de cotraitance, les ordres de service sont adressĂ©s au mandataire du groupement, qui a seul compĂ©tence pour formuler des observations au pouvoir adjudicateur. Cliquez pour afficher les articles associĂ©s ancien - nouveau CCAG MI Nouveau CCAG MI Bons de commande Les bons de commande sont notifiĂ©s par l’acheteur au titulaire. Lorsque le titulaire estime que les prescriptions d’un bon de commande qui lui est notifiĂ© appellent des observations de sa part, il doit les notifier Ă  l’acheteur dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de la date de rĂ©ception du bon de commande, sous peine de forclusion. Le titulaire se conforme aux bons de commande qui lui sont notifiĂ©s, que ceux-ci aient ou non fait l’objet d’observations de sa part. En cas de groupement d’opĂ©rateurs Ă©conomiques, les bons de commande sont adressĂ©s au mandataire du groupement, qui a seul qualitĂ© pour formuler des observations Ă  l’acheteur. Lorsqu’au terme de l’exĂ©cution d’un accord-cadre Ă  bons de commande attribuĂ© Ă  un seul titulaire, le total des commandes de l’acheteur n’a pas atteint le minimum fixĂ© par l’accord-cadre, en valeur ou en quantitĂ©s, le titulaire a droit Ă  une indemnitĂ©, Ă©gale Ă  la marge nette qu’il aurait rĂ©alisĂ©e sur les prestations qui restaient Ă  exĂ©cuter pour atteindre ce minimum. Il lui incombe d’apporter Ă  l’acheteur les justificatifs, notamment comptables, permettant de dĂ©terminer cette marge nette. Le titulaire a droit, en outre, Ă  ĂȘtre indemnisĂ© de la part des frais et investissements, Ă©ventuellement engagĂ©s pour l’accord-cadre et strictement nĂ©cessaires Ă  son exĂ©cution, qui n’aurait pas Ă©tĂ© prise en compte dans le montant des prestations payĂ©es. Il lui incombe d’apporter Ă  l’acheteur toutes les justifications nĂ©cessaires Ă  la fixation de cette partie de l’indemnitĂ© dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter du terme de l’accord-cadre. Ancien CCAG MI Bons de commande Les bons de commande sont notifiĂ©s par le pouvoir adjudicateur au titulaire. Lorsque le titulaire estime que les prescriptions d’un bon de commande qui lui est notifiĂ© appellent des observations de sa part, il doit les notifier au signataire du bon de commande concernĂ© dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de la date de rĂ©ception du bon de commande, sous peine de forclusion. Le titulaire se conforme aux bons de commande qui lui sont notifiĂ©s, que ceux-ci aient ou non fait l’objet d’observations de sa part. En cas de cotraitance, les bons de commande sont adressĂ©s au mandataire du groupement, qui a seul compĂ©tence pour formuler des observations au pouvoir adjudicateur. Lorsqu’au terme de l’exĂ©cution d’un marchĂ© Ă  bons de commande, le total des commandes du pouvoir adjudicateur n’a pas atteint le minimum fixĂ© par le marchĂ©, en valeur ou en quantitĂ©s, le titulaire a droit Ă  une indemnitĂ©. Cette indemnitĂ© est Ă©gale Ă  la marge bĂ©nĂ©ficiaire qu’il aurait rĂ©alisĂ©e sur les prestations qui restaient Ă  exĂ©cuter pour atteindre ce minimum. Le titulaire a droit, en outre, Ă  ĂȘtre indemnisĂ© de la part des frais et investissements, Ă©ventuellement engagĂ©s pour le marchĂ© et strictement nĂ©cessaires Ă  son exĂ©cution, qui n’aurait pas Ă©tĂ© prise en compte dans le montant des prestations payĂ©es. Il lui incombe d’apporter au pouvoir adjudicateur les justifications nĂ©cessaires Ă  la fixation de cette partie de l’indemnitĂ©, dans un dĂ©lai de quinze jours aprĂšs la notification de la rĂ©siliation du marchĂ©. Jurisprudence et commentaires La suite du contenu est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s Testez la base gratuitement en vous inscrivant ou connectez vous ! Commentaires associĂ©s Clausier contractuel Clauses relatives aux accords-cadres Clauses – DurĂ©e de l’accord-cadre Clauses – ModalitĂ©s de passation des marchĂ©s subsĂ©quents mono-attributaire Clauses – ModalitĂ©s de passation des marchĂ©s subsĂ©quents multi-attributaires Clauses – ModalitĂ©s de dĂ©volution des bons de commande Clauses – Engagement de rĂ©ponse Clauses – Exclusion temporaire du titulaire de l’accord-cadre Clauses – PĂ©nalitĂ©s pour retard ou absence de rĂ©ponse aux marchĂ©s subsĂ©quents Clauses – Estimation excessive des charges d’un marchĂ© subsĂ©quent Clauses – HiĂ©rarchie des piĂšces constitutives de l’accord-cadre Clauses – IndĂ©pendance / Conflit d’intĂ©rĂȘts Clauses – Limitation d’exclusivitĂ© du titulaire Clauses – Reporting / Statistiques de consommation Clauses – RĂ©siliation de l’accord-cadre Droit communautaire Cliquez pour afficher le texte de la directive DIRECTIVE 2014/24/UE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 26 fĂ©vrier 2014 sur la passation des marchĂ©s publics et abrogeant la directive 2004/18/CE 60 L’accord-cadre est un instrument largement utilisĂ© et considĂ©rĂ© comme une technique de passation de marchĂ© efficace dans toute l’Europe. Il convient donc de le maintenir en l’état pour l’essentiel. Il est cependant nĂ©cessaire d’en clarifier certains aspects, notamment le fait que les pouvoirs adjudicateurs ne devraient pas recourir Ă  un accord-cadre dans lequel ils ne sont pas nommĂ©s. À cette fin, les pouvoirs adjudicateurs qui sont, dĂšs le dĂ©part, parties Ă  un accord-cadre spĂ©cifique, devraient ĂȘtre clairement dĂ©signĂ©s, soit par leur nom ou par d’autres moyens tels qu’un renvoi Ă  une catĂ©gorie donnĂ©e de pouvoirs adjudicateurs dans une zone gĂ©ographique clairement dĂ©limitĂ©e, de maniĂšre que les pouvoirs adjudicateurs concernĂ©s puissent ĂȘtre identifiĂ©s aisĂ©ment et sans ambiguĂŻtĂ©. De mĂȘme, une fois conclu, un accord-cadre ne devrait pas ĂȘtre ouvert Ă  de nouveaux opĂ©rateurs Ă©conomiques. Ainsi, par exemple, lorsqu’une centrale d’achat fait usage d’un registre gĂ©nĂ©ral des pouvoirs adjudicateurs ou de catĂ©gories de ceux-ci, tels que les collectivitĂ©s locales d’une zone gĂ©ographique donnĂ©e, qui sont autorisĂ©s Ă  recourir aux accords-cadres qu’elle conclut, elle devrait procĂ©der de maniĂšre Ă  ce qu’il soit possible de vĂ©rifier, non seulement l’identitĂ© du pouvoir adjudicateur concernĂ©, mais aussi la date Ă  compter de laquelle il acquiert le droit de recourir Ă  l’accord-cadre conclu par la centrale d’achat, Ă©tant donnĂ© que cette date dĂ©termine les accords-cadres spĂ©cifiques auxquels ledit pouvoir adjudicateur devrait ĂȘtre autorisĂ© Ă  avoir recours. 61 Les conditions objectives permettant de dĂ©terminer quel opĂ©rateur Ă©conomique, partie Ă  l’accord-cadre, devrait exĂ©cuter une tĂąche donnĂ©e telle que la fourniture de produits ou la prestation de services destinĂ©s Ă  ĂȘtre utilisĂ©s par des personnes physiques, peuvent englober, dans le contexte des accords-cadres dĂ©finissant toutes les conditions, les besoins ou le choix des personnes physiques concernĂ©es. Il y a lieu d’octroyer davantage de souplesse aux pouvoirs adjudicateurs passant un marchĂ© en vertu d’un accord-cadre qui est conclu avec plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques et dĂ©finit toutes les conditions. Dans un tel cas, les pouvoirs adjudicateurs devraient ĂȘtre autorisĂ©s Ă  obtenir des travaux, fournitures ou services spĂ©cifiques relevant de l’accord-cadre, soit en les demandant Ă  l’un des opĂ©rateurs Ă©conomiques, dĂ©signĂ© selon des critĂšres objectifs et dans les conditions dĂ©jĂ  dĂ©finies, soit en attribuant un marchĂ© spĂ©cifique pour les travaux, fournitures ou services concernĂ©s au terme d’une mise en concurrence rĂ©duite entre les opĂ©rateurs Ă©conomiques qui sont parties Ă  l’accord-cadre. Afin de garantir la transparence et l’égalitĂ© de traitement, il convient que les pouvoirs adjudicateurs indiquent, dans les documents de marchĂ© relatifs Ă  l’accord-cadre, les critĂšres objectifs qui rĂ©giront le choix entre ces deux mĂ©thodes d’exĂ©cution de l’accord-cadre. Les critĂšres en question pourraient, par exemple, porter sur la quantitĂ©, la valeur ou les caractĂ©ristiques des travaux, fournitures ou services concernĂ©s, y compris la nĂ©cessitĂ© d’un niveau plus Ă©levĂ© de service ou de sĂ©curitĂ©, ou sur l’évolution des niveaux de prix par rapport Ă  un indice de prix préétabli. Les accords-cadres ne devraient pas ĂȘtre utilisĂ©s de façon abusive ou de maniĂšre Ă  empĂȘcher, Ă  restreindre ou Ă  fausser la concurrence. La prĂ©sente directive ne devrait pas obliger les pouvoirs adjudicateurs Ă  acquĂ©rir, en vertu d’un accord-cadre, des travaux, des fournitures ou des services couverts par celui-ci. 62 Il convient Ă©galement de prĂ©ciser que, si les marchĂ©s fondĂ©s sur un accord-cadre doivent ĂȘtre attribuĂ©s avant la fin de la pĂ©riode de validitĂ© de celui-ci, la durĂ©e des diffĂ©rents marchĂ©s fondĂ©s sur un accord-cadre ne doit pas nĂ©cessairement coĂŻncider avec celle dudit accord-cadre, mais pourrait, selon le cas, ĂȘtre plus courte ou plus longue. En particulier, il devrait ĂȘtre permis de fixer la durĂ©e des diffĂ©rents marchĂ©s fondĂ©s sur un accord-cadre en tenant compte de facteurs tels que le temps nĂ©cessaire pour les exĂ©cuter, lorsqu’il est prĂ©vu d’assurer la maintenance d’équipements dont la durĂ©e de vie utile escomptĂ©e est supĂ©rieure Ă  quatre ans ou qu’une formation approfondie du personnel est nĂ©cessaire pour exĂ©cuter le marchĂ©. Il convient aussi de prĂ©ciser qu’il pourrait exister des cas exceptionnels oĂč la durĂ©e des accords-cadres eux-mĂȘmes devrait pouvoir ĂȘtre supĂ©rieure Ă  quatre ans. De tels cas, qui devraient ĂȘtre dĂ»ment justifiĂ©s, en particulier par l’objet de l’accord-cadre, pourraient par exemple se prĂ©senter lorsque les opĂ©rateurs Ă©conomiques ont besoin de disposer d’équipements dont la durĂ©e d’amortissement est supĂ©rieure Ă  quatre ans et qui doivent ĂȘtre disponibles en tout temps pendant toute la durĂ©e de l’accord-cadre. Article 33 – Accords-cadres 1. Les pouvoirs adjudicateurs peuvent conclure des accords-cadres pour autant qu’ils appliquent les procĂ©dures prĂ©vues par la prĂ©sente directive. Un accord-cadre est un accord conclu entre un ou plusieurs pouvoirs adjudicateurs et un ou plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques ayant pour objet d’établir les conditions rĂ©gissant les marchĂ©s Ă  passer au cours d’une pĂ©riode donnĂ©e, notamment en ce qui concerne les prix et, le cas Ă©chĂ©ant, les quantitĂ©s envisagĂ©es. La durĂ©e d’un accord-cadre ne dĂ©passe pas quatre ans, sauf dans des cas exceptionnels dĂ»ment justifiĂ©s, notamment par l’objet de l’accord-cadre. 2. Les marchĂ©s fondĂ©s sur un accord-cadre sont passĂ©s selon les procĂ©dures prĂ©vues au prĂ©sent paragraphe et aux paragraphes 3 et 4. Ces procĂ©dures ne peuvent ĂȘtre appliquĂ©es qu’entre, d’une part, les pouvoirs adjudicateurs clairement identifiĂ©s Ă  cette fin dans l’avis d’appel Ă  la concurrence ou dans l’invitation Ă  confirmer l’intĂ©rĂȘt et, d’autre part, les opĂ©rateurs Ă©conomiques qui sont parties Ă  l’accord-cadre tel qu’il a Ă©tĂ© conclu. Les marchĂ©s fondĂ©s sur l’accord-cadre ne peuvent en aucun cas entraĂźner des modifications substantielles des termes fixĂ©s dans ledit accord-cadre, notamment dans le cas visĂ© au paragraphe 3. 3. Lorsqu’un accord-cadre est conclu avec un seul opĂ©rateur Ă©conomique, les marchĂ©s fondĂ©s sur cet accord-cadre sont attribuĂ©s dans les limites des conditions fixĂ©es dans l’accord-cadre. Pour la passation de ces marchĂ©s, les pouvoirs adjudicateurs peuvent consulter par Ă©crit l’opĂ©rateur Ă©conomique partie Ă  l’accord-cadre, en lui demandant de complĂ©ter, si besoin est, son offre. 4. Lorsqu’un accord-cadre est conclu avec plusieurs opĂ©rateurs Ă©conomiques, il est exĂ©cutĂ© de l’une des maniĂšres suivantes a sans remise en concurrence, selon les clauses et conditions de l’accord-cadre, lorsque celui-ci dĂ©finit toutes les conditions rĂ©gissant la fourniture des travaux, des services et des produits concernĂ©s, et les conditions objectives permettant de dĂ©terminer quel opĂ©rateur Ă©conomique partie Ă  l’accord-cadre est chargĂ© de l’exĂ©cution; les documents de marchĂ© relatifs Ă  l’accord-cadre prĂ©cisent ces derniĂšres conditions; b lorsque l’accord-cadre dĂ©finit toutes les conditions rĂ©gissant la fourniture des travaux, des services et des produits concernĂ©s, en partie sans remise en concurrence conformĂ©ment au point a et en partie avec remise en concurrence entre les opĂ©rateurs Ă©conomiques parties Ă  l’accord-cadre conformĂ©ment au point c, dans le cas oĂč cette possibilitĂ© a Ă©tĂ© stipulĂ©e par les pouvoirs adjudicateurs dans les documents de marchĂ© relatifs Ă  l’accord-cadre. Le choix d’acquĂ©rir des travaux, fournitures ou services spĂ©cifiques par le biais d’une remise en concurrence ou directement selon les conditions figurant dans l’accord-cadre s’effectue en fonction de critĂšres objectifs, qui sont Ă©noncĂ©s dans les documents de marchĂ© relatifs Ă  l’accord-cadre. Ces documents de marchĂ© prĂ©cisent Ă©galement les conditions qui peuvent faire l’objet d’une remise en concurrence; Les possibilitĂ©s prĂ©vues au premier alinĂ©a du prĂ©sent point s’appliquent aussi Ă  tout lot d’un accord-cadre dont toutes les conditions rĂ©gissant la fourniture des travaux, des services et des produits concernĂ©s sont dĂ©finies dans l’accord-cadre, indĂ©pendamment du fait que toutes les conditions rĂ©gissant la fourniture des travaux, des services et des produits concernĂ©s dans le cadre d’autres lots aient Ă©tĂ© ou non dĂ©finies. c par une remise en concurrence des opĂ©rateurs Ă©conomiques parties Ă  l’accord-cadre, lorsque celui-ci ne dĂ©finit pas toutes les conditions rĂ©gissant la fourniture des travaux, des services et des produits concernĂ©s. 5. La mise en concurrence visĂ©e au paragraphe 4, points b et c, obĂ©it aux mĂȘmes conditions que celles qui ont Ă©tĂ© appliquĂ©es Ă  l’attribution de l’accord-cadre, dont le libellĂ© est si nĂ©cessaire prĂ©cisĂ© et qui sont, au besoin, complĂ©tĂ©es par d’autres conditions Ă©noncĂ©es dans les documents de marchĂ© relatifs Ă  l’accord-cadre, selon la procĂ©dure suivante a pour chaque marchĂ© Ă  passer, les pouvoirs adjudicateurs consultent par Ă©crit les opĂ©rateurs Ă©conomiques qui sont capables d’exĂ©cuter le marchĂ©; b les pouvoirs adjudicateurs fixent un dĂ©lai suffisant pour permettre la soumission des offres relatives Ă  chaque marchĂ© spĂ©cifique en tenant compte d’élĂ©ments tels que la complexitĂ© de l’objet du marchĂ© et le temps nĂ©cessaire pour la transmission des offres; c les offres sont soumises par Ă©crit et elles ne sont pas ouvertes avant l’expiration du dĂ©lai de rĂ©ponse prĂ©vu; d les pouvoirs adjudicateurs attribuent chaque marchĂ© au soumissionnaire ayant prĂ©sentĂ© la meilleure offre sur la base des critĂšres d’attribution Ă©noncĂ©s dans les documents de marchĂ© relatifs Ă  l’accord-cadre. Commentaires associĂ©s Ont Ă©tĂ© rĂ©tablis, par un dĂ©cret du 23 aoĂ»t 2021, les plafonds, les maxima, pour les accords cadres marchĂ©s Ă  bon de commande y compris. AprĂšs l’arrĂȘt Simonsen & Weel de la CJUE, il Ă©tait difficile de faire autrement
 Mais pour les contrats antĂ©rieurs Ă  ce dĂ©cret, quelques espoirs, maigres, d’éviter la censure du juge demeuraient. Ces ultimes espoirs viennent d’ĂȘtre douchĂ©s par le Conseil d’Etat. Ce qui ne veut pas dire que les acheteurs publics sont, procĂ©duralement, dĂ©sarmĂ©s, fort heureusement. PLAN DE NOTRE ARTICLE I. Le problĂšme au minimum faut-il, en commande publique, un maximum L’arrĂȘt Simonsen & Weel A/S La prompte rĂ©action de la DAJ avant mĂȘme le dĂ©cret Quelques Ă©lĂ©ments complĂ©mentaires d’analyse Aggravation du problĂšme le juge français applique dĂ©jĂ  cette obligation, de maniĂšre logique mais dure, sans tirer parti des rĂ©gularisation ou requalifications qui eussent pu ĂȘtre possibles II. Le dĂ©but de solution une restauration des plafonds incomplĂšte et problĂ©matique sur certains points, cela dit le dĂ©cret la DAJ restaure les plafonds
 Ou au moins un plafond Quelques problĂšmes restent encore non rĂ©solus par ce dĂ©cret, hĂ©las Une entrĂ©e en vigueur faussement rassurante, qui pourra un peu tenter de servir de ligne de dĂ©fense
 La question des marchĂ©s Ă  bon de commande voire des SAD
 Quels plafonds fixer ? Et pour les marchĂ©s en cours ? Et quand un plafond est-il atteint en cas de marchĂ© avec plusieurs attributaires ? III . Une confirmation il faut bien dĂšs maintenant se doter d’accords cadres et de marchĂ©s Ă  bon de commande pourvus de maxima, la dĂ©fense consistant Ă  s’abriter derriĂšre les dĂ©lais laissĂ©s par le dĂ©cret Ă©tant Ă  l’évidence faible IV. L’arrĂȘt 456418 du Conseil d’Etat en date du 28 janvier 2022 confirme la censure des contrats dĂ©pourvus de plafond, mĂȘme ceux passĂ©s avant le dĂ©cret du 23 aoĂ»t 2021
 V. Mais cela ne veut pas dire que les personnes publiques concernĂ©es sont dĂ©pourvues de toute ligne de dĂ©fense en termes soit d’un intĂ©rĂȘt lĂ©sĂ© du requĂ©rant, soit quant au caractĂšre suffisant des informations fournies. VI. Voir aussi une vidĂ©o qui traite de ce sujet ainsi que de nombreux autres en matiĂšre d’achats rĂ©currents I. Le problĂšme au minimum faut-il, en commande publique, un maximum L’arrĂȘt Simonsen & Weel A/S Par une importante dĂ©cision, la Cour de Justice de l’Union EuropĂ©enne CJUE 17 juin 2021 Simonsen & Weel A/S c/ Region Nordjylland og Region Syddanmark, aff. C‑23/20 a posĂ© que la mise en gras soulignĂ©, au sein de cet extrait du dispositif de l’arrĂȘt, nous est imputable, bien sĂ»r 1 L’article 49 de la directive 2014/24/UE du Parlement europĂ©en et du Conseil, du 26 fĂ©vrier 2014, sur la passation des marchĂ©s publics et abrogeant la directive 2004/18/CE, les points 7 et 8 ainsi que le point 10, sous a, de la partie C de l’annexe V de cette directive, lus en combinaison avec l’article 33 de ladite directive et les principes d’égalitĂ© de traitement et de transparence Ă©noncĂ©s Ă  l’article 18, paragraphe 1, de cette derniĂšre, doivent ĂȘtre interprĂ©tĂ©s en ce sens que l’avis de marchĂ© doit indiquer la quantitĂ© et/ou la valeur estimĂ©e ainsi qu’une quantitĂ© et/ou une valeur maximale des produits Ă  fournir en vertu d’un accord-cadre et qu’une fois que cette limite aura Ă©tĂ© atteinte, ledit accord-cadre aura Ă©puisĂ© ses effets. 2 L’article 49 de la directive 2014/24 ainsi que le point 7 et le point 10, sous a, de la partie C de l’annexe V de cette directive, lus en combinaison avec l’article 33 de ladite directive et les principes d’égalitĂ© de traitement et de transparence Ă©noncĂ©s Ă  l’article 18, paragraphe 1, de cette derniĂšre, doivent ĂȘtre interprĂ©tĂ©s en ce sens que l’avis de marchĂ© doit indiquer la quantitĂ© et/ou la valeur estimĂ©e ainsi qu’une quantitĂ© et/ou une valeur maximale des produits Ă  fournir en vertu d’un accord-cadre de maniĂšre globale et que cet avis peut fixer des exigences supplĂ©mentaires que le pouvoir adjudicateur dĂ©ciderait d’y ajouter. 3 L’article 2 quinquies, paragraphe 1, sous a, de la directive 89/665/CEE du Conseil, du 21 dĂ©cembre 1989, portant coordination des dispositions lĂ©gislatives, rĂ©glementaires et administratives, relatives Ă  l’application des procĂ©dures de recours en matiĂšre de passation des marchĂ©s publics de fournitures et de travaux, telle que modifiĂ©e par la directive 2014/23/UE du Parlement europĂ©en et du Conseil, du 26 fĂ©vrier 2014, doit ĂȘtre interprĂ©tĂ© en ce sens qu’il n’est pas applicable dans l’hypothĂšse oĂč un avis de marchĂ© a Ă©tĂ© publiĂ© au Journal officiel de l’Union europĂ©enne, mĂȘme si, d’une part, la quantitĂ© estimĂ©e et/ou la valeur estimĂ©e des produits Ă  fournir en vertu de l’accord-cadre envisagĂ© ressort non pas de cet avis de marchĂ©, mais du cahier des charges et, d’autre part, ni ledit avis de marchĂ© ni ce cahier des charges ne mentionnent une quantitĂ© maximale et/ou une valeur maximale des produits Ă  fournir en vertu dudit accord-cadre. » A ce dernier sujet, citons le point 71 de l’arrĂȘt » l’indication de la quantitĂ© ou de la valeur maximale des produits Ă  fournir en vertu d’un accord-cadre peut figurer indiffĂ©remment dans l’avis de marchĂ© ou dans le cahier des charges, dĂšs lors que, Ă  l’égard d’un accord-cadre, les pouvoirs adjudicateurs sont tenus d’offrir, conformĂ©ment Ă  l’article 53, paragraphe 1, de la directive 2014/24, par moyen Ă©lectronique, un accĂšs gratuit, sans restriction, complet et direct aux documents de marchĂ© Ă  partir de la date de publication d’un avis conformĂ©ment Ă  l’article 51 de cette directive.» Source CJUE 17 juin 2021 Simonsen & Weel A/S c/ Region Nordjylland og Region Syddanmark, aff. C‑23/20 BREF pour les accords cadres, au minimum faut-il un maximum
 La prompte rĂ©action de la DAJ avant mĂȘme le dĂ©cret La DAJ de Bercy a vite mis en ligne sa doctrine Ă  ce sujet et elle annonce des rĂ©formes Ă  venir, mĂȘme si bien sĂ»r nombre de question restent sans rĂ©ponses claires MarchĂ©s publics la DAJ obligĂ©e de restaurer ses plafonds Quelques Ă©lĂ©ments complĂ©mentaires d’analyse Sur tous ces points, voir MarchĂ©s au minimum
 faut-il un maximum [article + VIDEO + entretien] MarchĂ©s publics la DAJ obligĂ©e de restaurer ses plafonds MarchĂ©s publics la CJUE emplafonne l’absence de plafond Voir aussi cette une courte vidĂ©o 3 mn 45, une prĂ©sentation de ce dossier MarchĂ©s au minimum faut-il un maximum », prĂ©sentĂ© par Me Eric Landot, suivi par un entretien avec M. Olivier Metzger alors Directeur des affaires juridiques et patrimoniales, Ville de Saint-Priest ; redevenu avocat depuis Il s’agit d’une reprise d’un dossier extrait de notre chronique vidĂ©o hebdomadaire, intitulĂ©e les 5â€Č juridiques ». Pour mieux connaĂźtre notre partenaire WEKA, fort de 40 ans d’expertise Aggravation du problĂšme des TA ont dĂ©jĂ  appliquĂ© dĂšs le 23 aoĂ»t 2021 cette obligation, de maniĂšre logique mais dure, sans tirer parti des rĂ©gularisation ou requalifications qui eussent pu ĂȘtre possibles Or, voici que le juge français aura Ă©tĂ© prompt Ă  appliquer cette nouvelle jurisprudence europĂ©enne et ce avec une plus grande fĂ©rocitĂ© que le juge europĂ©en, qui lui avait eu le bon goĂ»t de ne pas censurer le marchĂ© qui lui Ă©tait soumis. En effet, la censure immĂ©diate de marchĂ©s passĂ©s avant l’arrĂȘt CJUE 17 juin 2021 Simonsen & Weel A/S c/ Region Nordjylland og Region Syddanmark, aff. C‑23/20
 est sĂ©vĂšre et il eĂ»t fallu pour les juristes concernĂ©s ĂȘtre devins pour Ă©viter ce piĂšge. Voici cette nouvelle ordonnance Source TA Bordeaux, ord., 23 aoĂ»t 2021, n° 2103959 voir aussi l’ordonnance rendue le mĂȘme jour avec le mĂȘme contenu dans l’affaire 2103292 et 2103356 .pdf Nous avons commentĂ© cette ordonnance ici MarchĂ©s Ă  bon de commande ou accords cadres passĂ©s sans plafond attention le juge français commence Ă  frapper ! Or c’est cette ordonnance qui a Ă©tĂ© confirmĂ©e par le Conseil d’Etat le 28 janvier 2022 voir ci-aprĂšs IV.. A petites causes, grands effets
 Car un marchĂ© qui s’effondre faute de plafond, pour les gaulois que nous sommes, c’est un peu le ciel qui nous tombe sur la tĂȘte. II. Le dĂ©but de solution une restauration des plafonds incomplĂšte et problĂ©matique sur certains points, cela dit le dĂ©cret la DAJ restaure les plafonds
 Ou au moins un plafond Au JO a Ă©tĂ© publiĂ© le dĂ©cret n° 2021-1111 du 23 aoĂ»t 2021 modifiant les dispositions du code de la commande publique relatives aux accords cadres et aux marchĂ©s publics de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ© NOR ECOM2110845D JORF n°0197 du 25 aoĂ»t 2021 texte n° 6 Extrait du Journal officiel Ă©lectronique authentifiĂ© PDF – 282,9 Ko Ce dĂ©cret entre en vigueur Quelques problĂšmes restent encore non rĂ©solus par ce dĂ©cret, hĂ©las Une entrĂ©e en vigueur faussement rassurante, qui pourra un peu tenter de servir de ligne de dĂ©fense
 Nous Ă©crivions il y a quelques jours ce qui suit Nous l’avons vu ci-avant en », le juge français a dĂ©jĂ  commencĂ© de censurer des passations ne respectant pas l’exigence de l’existence de plafonds, et ce de maniĂšre en sus un brin sĂ©vĂšre en l’espĂšce. L’existence de ce dĂ©lai d’entrĂ©e en vigueur dans ce dĂ©cret vise peut-ĂȘtre Ă  donner aux acheteurs publics une nouvelle ligne de dĂ©fense pour leurs marchĂ©s en cours de passation. Mais la soliditĂ© de cette ligne de dĂ©fense n’est Ă  sur-estimer
 dirons nous sans entrer dans les dĂ©tails pour ne pas risquer de compromettre, en tant qu’avocats, nos futures lignes de dĂ©fense. Bref en attendant par prudence
 adoptez donc des plafonds pour vos achats Ă  venir. Voir cela dit.» Mise Ă  jour au 31/8/2021
 Pour une confirmation des craintes Ă  ce sujet voir ci-aprĂšs III.» La question des marchĂ©s Ă  bon de commande voire des SAD
 Il est Ă  craindre, en dĂ©pit de ce que le dĂ©cret ne porte que sur les accords cadres, qu’il ne faille appliquer par prudence des plafonds aussi aux marchĂ©s Ă  bon de commande
 qui sont des accords cadres ainsi qu’aux systĂšmes d’acquisition dynamique pour ceux qui pensaient que ceux-ci Ă©taient dĂ©plafonnables, ce qui Ă©tait dĂ©battu. Les marchĂ©s Ă  bon de commande sont donc concernĂ©s par ce nouveau dĂ©cret si l’on combine les articles R. 2162-2 et R. 2162-4 du CCP. Quels plafonds fixer ? Il sera tentant notamment pour les centrales d’achat qui auront encore plus de mal Ă  fixer leurs futures consommations de ces marchĂ©s ! d’indiquer des plafonds Ă©normes, aux frontiĂšres de la fantaisie, mais nul doute que sur ce point le juge exercera au minimum un contrĂŽle de l’erreur manifeste d’apprĂ©ciation et donc, fixer des plafonds Ă©levĂ©s par prudence, oui
 mais pas au point de sortir du dĂ©fendable ». L’interprĂ©tation de la DAJ de Bercy Ă  ces sujets nous semble raisonnable. A voir ici Voici quelques extraits de cette prose sur ces points cet arrĂȘt ne remet [
] nullement en cause la possibilitĂ© pour les acheteurs de passer des accords-cadres sans montant minimum contractuel.» cela va de soi mais vu certains mouvements de panique sur les rĂ©seaux sociaux ça va mieux en le disant Il est recommandĂ© aux acheteurs de prĂ©voir, pour leurs futurs projets d’accords-cadres, le montant maximum des marchĂ©s subsĂ©quents ou des bons de commande qu’elles pourront demander aux attributaires d’exĂ©cuter et au-delĂ  duquel ces attributaires seront libĂ©rĂ©s de leurs obligations contractuelles.» oui certes c’est lĂ  tout l’apport de l’arrĂȘt
 Ce montant maximum pourra ĂȘtre fixĂ© Ă  un montant plus Ă©levĂ© que le montant estimĂ© prĂ©visible des achats sur la base des consommations moyennes des derniĂšres annĂ©es ou de la programmation budgĂ©taire pour l’annĂ©e Ă  venir. Une telle dĂ©marche assure aux acheteurs une marge de sĂ©curitĂ© permettant de rĂ©pondre Ă  de possibles trĂšs fortes hausses du besoin, comme l’expĂ©rience a pu en ĂȘtre faite Ă  l’occasion de la crise sanitaire liĂ©e Ă  l’épidĂ©mie de Covid-19. » ce mode d’emploi s’impose en effet. Mais il ne sera pas trĂšs commode par exemple pour les centrales d’achat La fixation d’un maximum Ă©levĂ© pourra Ă©ventuellement conduire les acheteurs, notamment pour assurer la sĂ©curitĂ© de leurs approvisionnements, Ă  envisager de recourir Ă  des accords-cadres multi-attributaires.» logiquement la DAJ ne s’aventure pas Ă  conjecturer sur le contrĂŽle que ferait le juge sur le caractĂšre sĂ©rieux, raisonnable, ou non d’un tel plafond. Le juge dĂ©ciderait-il, comme nous l’espĂ©rons, de se limiter un contrĂŽle de l’erreur manifeste d’apprĂ©ciation ou irait-il plus loin ? Ce point est LA question du moment, incertaine dans sa rĂ©ponse mais ĂŽ combien importante. Donc rien ne semblait en 2021 justifier hĂ©las de diffĂ©rer cette adoption de plafonds Ă  2022. Mais il est toujours possible de fixer de tels plafonds un peu haut en se fondant sur des justifications solides au cas par cas bien sĂ»r
 dans les limites du contrĂŽle du juge sans doute limitĂ© Ă  celui de l’erreur manifeste d’apprĂ©ciation. Et pour les marchĂ©s en cours ? Et quand un plafond est-il atteint en cas de marchĂ© avec plusieurs attributaires ? L’absence de plafonds va pour les marchĂ©s en cours se rĂ©vĂ©ler trĂšs difficile Ă  appliquer par les centrales d’achat, qui par dĂ©finition ont une grande incertitude quant aux montants applicables. Et comme il l’a Ă©tĂ© justement relevĂ© sur twitter Pour les marchĂ©s existants, des faiblesses seront Ă  redouter, sauf Ă  avenanter il ne faudrait pas que le juge par exemple accepte de considĂ©rer qu’un marchĂ© subsĂ©quent un peu consĂ©quent puisse ĂȘtre viciĂ© par le fait que l’accord cadre initial Ă©tait fixĂ© sans plafond. En demande comme en dĂ©fense, nous aurions en de pareils cas divers points Ă  soulever, mais nous ne pouvons dans le cadre du prĂ©sent article dĂ©voiler nos batteries sauf Ă  prendre le risque de fragiliser des positions de certains clients. 
 et mĂȘme pour les marchĂ©s futurs, ayant plusieurs attributaires, il faudra prĂ©voir des clauses propres au calcul du plafond quand plusieurs marchĂ©s subsĂ©quents seront atteints. III . Une confirmation il faut bien dĂšs maintenant se doter d’accords cadres et de marchĂ©s Ă  bon de commande pourvus de maxima, la dĂ©fense consistant Ă  s’abriter derriĂšre les dĂ©lais laissĂ©s par le dĂ©cret Ă©tant Ă  l’évidence faible Le TA de Lille vient de rendre une ordonnance dont nous n’avons pas encore le texte mais dont des points entiers ont Ă©tĂ© diffusĂ©s par le cabinet Centaure, requĂ©rant en l’espĂšce, et que voici un accord-cadre doit indiquer une valeur ou une quantitĂ© maximale dans le cadre la procĂ©dure de passation du marchĂ© public, un tel principe Ă©tant applicable en l’espĂšce nonobstant la circonstance que le dĂ©cret du 23 aoĂ»t 2021 modifiant les dispositions du code de la commande publique relatives aux accords-cadres et aux marchĂ©s publics de dĂ©fense ou de sĂ©curitĂ© et intervenu notamment afin de tirer les consĂ©quences de la dĂ©cision prĂ©citĂ©e de la Cour de justice de l’Union europĂ©enne n’a prĂ©vu l’entrĂ©e en vigueur des dispositions de son article 2 portant suppression de la possibilitĂ© de conclure un accord-cadre sans mention d’une valeur maximale qu’à compter du 1er janvier 2022 ». [
] il rĂ©sulte du rĂšglement de consultation que la technique d’achat employĂ©e en vue de la conclusion de ce marchĂ© est celle de l’accord-cadre. Celui-ci a toutefois Ă©tĂ© passĂ© sans prĂ©ciser le montant maximum estimĂ© notamment en ce qui concerne le lot n°1. Si l’avis de marchĂ© mentionnĂ©e une valeur estimĂ© de euros, il ne comporte aucune prĂ©cision sur une Ă©ventuelle ventilation entre ces deux lots et ne mentionne pas de valeur maximale estimĂ©e du lot n°1 [
] la sociĂ©tĂ© requĂ©rante n’a pas Ă©tĂ© en mesure d’apprĂ©cier la quantitĂ© ou la valeur maximale des produits Ă  fournir dans le cadre du lot n°1 de l’accord-cadre en litige. L’irrĂ©gularitĂ© tenant Ă  l’absence de mention de la valeur maximale de l’accord-cadre Ă  Ă©tĂ© de nature Ă  lĂ©ser la sociĂ©tĂ© requĂ©rante dĂšs lors qu’elle n’a pu prĂ©senter une offre adaptĂ©e financiĂšrement et techniquement aux prestations maximales auxquelles elle pourrait ĂȘtre amenĂ©e Ă  rĂ©pondre et donc influer sur le contenu de celle-ci sans que le prĂ©fet et le groupement attributaire ne puissent utilement faire valoir sur ce point que la sociĂ©tĂ© Centaure avocats n’a adressĂ© Ă  l’administration aucune question dans le cadre de la procĂ©dure de passation ni se prĂ©valoir de la circonstance que la sociĂ©tĂ© requĂ©rante Ă©tait la sociĂ©tĂ© attributaire du prĂ©cĂ©dent marchĂ© ». TA Lille, ord. 27 aoĂ»t 2021, SELARL Centaure Avocats, n°2106335 Or, comme le souligne Ă  juste titre notre confrĂšre Lafay, il est notable que le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s de ce TA ait expressĂ©ment mentionnĂ©, dans ses visas, le dĂ©cret 2021-1111 prĂ©citĂ©. La censure europĂ©enne est d’effet immĂ©diat, nulle raison pour qu’un diffĂ©rĂ© d’entrĂ©e en vigueur au niveau national ne vienne, hĂ©las, s’y opposer, sauf attitude trĂšs constructive d’autres juridictions
 L’arrĂȘt 456418 du Conseil d’Etat en date du 28 janvier 2022 est de toute maniĂšre ensuite intervenu pour mettre fin aux derniers espoirs de ligne de dĂ©fense sur ce point. L’ordonnance du TA de Bordeaux Ă©voquĂ©e ci-avant au point 
 a Ă©tĂ© confirmĂ©e par le Conseil d’Etat par une dĂ©cision en date du 28 janvier 2022 6. Il rĂ©sulte de l’arrĂȘt de la Cour de justice de l’Union europĂ©enne mentionnĂ© au point 5 que, pour tout appel Ă  concurrence relatif Ă  un marchĂ© destinĂ© Ă  ĂȘtre passĂ© sous la forme d’un accord-cadre qui, eu Ă©gard Ă  son montant, entre dans le champ d’application de cette directive, l’avis publiĂ© Ă  cet effet doit comporter la mention du montant maximal en valeur ou en quantitĂ© que prĂ©voit le pouvoir adjudicateur, cette indication pouvant figurer indiffĂ©remment dans l’avis de marchĂ© ou dans les documents contractuels mentionnĂ©s dans l’avis de marchĂ© et librement accessibles Ă  toutes les personnes intĂ©ressĂ©es. Il n’en va diffĂ©remment que pour les accords-cadres qui ne sont pas rĂ©gis par cette directive, pour lesquels le dĂ©cret du 23 aoĂ»t 2021, modifiant notamment les dispositions de l’article R. 2162-4 du code de la commande publique, a supprimĂ© la possibilitĂ© de conclure un accord-cadre sans maximum, en diffĂ©rant, en son article 31, l’application de cette rĂšgle aux avis de marchĂ© publiĂ©s Ă  compter du 1er janvier 2022 afin de ne pas porter une atteinte excessive aux intĂ©rĂȘts privĂ©s et publics en cause. 7. D’une part, aprĂšs avoir relevĂ©, par une apprĂ©ciation souveraine exempte de dĂ©naturation, que ni l’avis de marchĂ©, ni le cahier des clauses techniques particuliĂšres, ni aucune autre piĂšce du marchĂ© ne mentionnait la quantitĂ© ou la valeur maximale des produits Ă  fournir dans le cadre du lot n° 1 de l’accord-cadre en litige, qui relĂšve du champ d’application de la directive du 26 fĂ©vrier 2014 mentionnĂ©e ci-dessus, et, d’autre part, aprĂšs avoir souverainement estimĂ© qu’en l’espĂšce, l’absence de cette information n’avait pas mis la sociĂ©tĂ© Coved Ă  mĂȘme de prĂ©senter une offre adaptĂ©e aux prestations maximales auxquelles elle pourrait ĂȘtre amenĂ©e Ă  rĂ©pondre, le juge du rĂ©fĂ©rĂ© prĂ©contractuel du tribunal administratif de Bordeaux n’a pas inexactement qualifiĂ© les faits soumis Ă  son apprĂ©ciation en jugeant que la communautĂ© de communes Convergence Garonne avait manquĂ© Ă  ses obligations de publicitĂ© et de mise en concurrence et que la sociĂ©tĂ© Coved avait pu ĂȘtre lĂ©sĂ©e par ce manquement et Ă©tait ainsi fondĂ©e Ă  demander l’annulation de la procĂ©dure de passation du lot en litige. 8. Il rĂ©sulte de ce qui prĂ©cĂšde que la communautĂ© de communes Convergence Garonne n’est pas fondĂ©e Ă  demander l’annulation de l’ordonnance attaquĂ©e.» Source Conseil d’État, 28 janvier 2022, n° 456418 
 ce qui douche les derniers espoirs de ceux qui pouvaient espĂ©rer sauver ceux de leurs contrats conclus avant l’arrĂȘt de la CJUE ou, au moins, ceux intervenus avant le dĂ©cret du 23 aoĂ»t 2021. NB ce qui suit reprend un article de Me Marie Gouchon, avocate prĂ©associĂ©e de notre cabinet Accord-cadre sans plafond quels arguments en cas de recours ? En effet, dans une telle situation, les acheteurs publics peuvent s’appuyer sur la fameuse jurisprudence Smirgeomes » du 3 octobre 2008 req. n°305420 par laquelle le Conseil d’État a exigĂ©, pour qu’un requĂ©rant obtienne gain de cause, qu’il dĂ©montre que le manquement invoquĂ© a Ă©tĂ© susceptible de le lĂ©ser. NB ATTENTION cela dit dĂ©sormais il importe d’user de cette jurisprudence avec quelques prĂ©cautions. Voir Candidats aux offres irrĂ©guliĂšres RETOUR VERS LE RECOURS [courte VIDEO + article] Or, il est fort probable que dans de nombreux cas, les candidats Ă©vincĂ©s soient dans l’impossibilitĂ© de dĂ©montrer que l’absence de mention d’un maximum ait pu les lĂ©ser. Un tel argument aura encore plus de chances de prospĂ©rer lorsque, dans les documents de la consultation, des informations auront Ă©tĂ© communiquĂ©es par l’acheteur public sur l’étendue de l’accord-cadre par exemple, communication d’une estimation des besoins. En effet, dans une telle hypothĂšse un candidat Ă©vincĂ© se trouvera probablement dans l’impossibilitĂ© de dĂ©montrer que la communication d’un maximum, en montant ou en quantitĂ©, aurait pu avoir un quelconque impact sur son offre et donc lui permettre d’ĂȘtre dĂ©clarĂ© attributaire. Il s’agit d’ailleurs de la ligne de dĂ©fense mise en Ɠuvre par notre cabinet dans le cadre d’un rĂ©fĂ©rĂ© prĂ©contractuel pour lequel nous avons dĂ©fendu un acheteur public devant le Tribunal administratif de Paris et pour lequel nous avons obtenu gain de cause. Dans cette espĂšce, le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s du Tribunal administratif de Paris s’est attachĂ© Ă  dĂ©terminer si, malgrĂ© l’absence de maximum, l’étendue du besoin Ă©tait suffisamment dĂ©terminable par les soumissionnaires Il rĂ©sulte de l’instruction que l’avis de marchĂ© publiĂ© au Journal officiel de l’Union europĂ©enne indique la valeur estimĂ©e de l’accord-cadre, fixĂ©e, hors TVA, Ă  X euros pour une durĂ©e de quatre ans renouvelable une fois pour une pĂ©riode de deux ans. En outre, l’annexe 3 du cahier des clauses techniques particuliĂšres fournit de trĂšs nombreuses statistiques, relatives notamment au nombre de cartes d’achat Ă  fournir, aux montants dĂ©pensĂ©s par ministĂšre et par Ă©tablissement public et au nombre de transactions effectuĂ©es. Si ces donnĂ©es portent sur l’exĂ©cution de l’accord-cadre actuel, qui concerne X Ă©tablissements publics, alors que l’accord- cadre litigieux possĂšde un pĂ©rimĂštre beaucoup plus large, incluant X Ă©tablissements, elles fournissent des informations utiles quant Ă  l’étendue des besoins Ă  satisfaire. La sociĂ©tĂ© requĂ©rante n’a, de surcroĂźt, sollicitĂ©e aucune prĂ©cision complĂ©mentaire. Ainsi, contrairement Ă  ce qu’elle soutient, mĂȘme si le montant maximum de l’accord-cadre n’a pas Ă©tĂ© fixĂ© par le pouvoir adjudicateur, les piĂšces du marchĂ© fournissaient des informations suffisamment prĂ©cises aux soumissionnaires pour leur permettre d’évaluer le montant estimĂ© sur quatre ans. » TA de Paris, 9 aoĂ»t 2021, req. n°2115638/4. Finalement, le juge a estimĂ© que, mĂȘme si aucun montant maximum n’a Ă©tĂ© fixĂ©, les informations fournies par le pouvoir adjudicateur Ă©taient suffisamment prĂ©cises pour connaĂźtre l’étendue des besoins Ă  satisfaire et permettre aux candidats d’apprĂ©cier leur capacitĂ© Ă  exĂ©cuter l’accord-cadre ; le juge en a conclu que le requĂ©rant n’était pas lĂ©sĂ© et a donc rejetĂ© ses conclusions. Dans une autre ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ©, le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s du Tribunal administratif de Montreuil a adoptĂ© un raisonnement similaire TA Montreuil, ord., 9 septembre 2021, n° 2110510. L’espoir semble donc encore permis pour les acheteurs publics dont l’accord-cadre ne contiendrait pas de montant maximum. Lien vers l’ordonnance du TA de Paris TA Paris, ord., 9 aoĂ»t 2021; n° 21156384 rĂ©fĂ©rĂ© NB pour un cas oĂč le requĂ©rant justifiait Ă  ce titre d’un intĂ©rĂȘt lĂ©sĂ© selon le TA, voir TA Saint-Martin, ord. 18 septembre 2021, StĂ© X, n°2100122, dont nous n’avons pas le texte mais qui est commentĂ© ici. Voici ce que nous pouvions vous dire pour Ă©viter que le ciel ne vous tombe sur la tĂȘte en cas d’absence de plafond NB pour un cas oĂč le requĂ©rant justifiait Ă  ce titre d’un intĂ©rĂȘt lĂ©sĂ© selon le TA, voir TA Saint-Martin, ord. 18 septembre 2021, StĂ© X, n°2100122, dont nous n’avons pas le texte mais qui est commentĂ© ici. VI. Voir aussi une vidĂ©o qui traite de ce sujet ainsi que de nombreux autres en matiĂšre d’achats rĂ©currents Accords-cadres mono ou multi-attributaires ; accords-cadres Ă  bon de commande ; acquisitions dynamiques SAD ; obligations de plafonds ; combinaison avec les outils de centrales d’achats ; solutions face aux risques d’entente
 Il n’est aisĂ© ni de choisir entre les divers outils relatifs aux achats rĂ©currents, ni d’en Ă©viter quelques piĂšges. Dans ce cadre aussi passionnant que complexe, le cabinet Landot & associĂ©s a dĂ©cidĂ© de lancer une table ronde, trĂšs dĂ©taillĂ©e 1h34 et composĂ©e d’experts reconnus Mme CĂ©line Dobsik, Directrice juridique, UniHA, la coopĂ©rative des acheteurs hospitaliers Me Evangelia Karamitrou, avocate associĂ©e au sein du cabinet Landot & associĂ©s Me Marie Gouchon, avocate prĂ©-associĂ©e au sein du cabinet Landot & associĂ©s M. KĂ©vin Picavez, Consultant juridique, DAE Direction des achats de l’Etat 
 animĂ©e par M. StĂ©phane Menu, journaliste Les sujets Ă  aborder ne manquent pas. Nous avons tentĂ© de les sĂ©rier en quelques grands thĂšmes I. Comparaison rapide des divers outils II. L’accord cadre, principales questions III. Le SAD IV. Conclusions Voici l’ensemble en Ă  peine plus d’1h30

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